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Antibiotiques : les bactéries font de la résistance
Publié le 14/11/2012 02:41 par Antibiotiques : les bactéries font de la résistance
Les résultats de l’EARSS montrent que la place de la France en Europe en matière de résistance aux antibiotiquesdiffère selon l’espèce bactérienne. La France fait partie du petit nombre de pays où la proportion de Sarm chez S. aureus a nettement diminué ces dernières années, suite à la mise en place de programmes de contrôle, mais le chemin est encore long pour rejoindre les pays scandinaves et les Pays-Bas.
La situation de la France en Europe en 2010 était médiane pour la résistance de E. coli aux C3G, cependant moins favorable qu’elle ne l’était en 2008, en raison d’une augmentation plus forte que dans les pays scandinaves.
La situation de la France est défavorable pour la résistance de K. pneumoniae aux C3G, puisqu’elle est passée du 5e au 15e rang européen en raison d’une plus forte augmentation, ce qui suggère un contrôle insuffisant de la diffusion de ce type de résistance (majoritairement lié aux BLSE) chez cette espèce essentiellement nosocomiale. C’est d’ailleurs aussi le cas dans 4 autres pays (Grèce, Italie, Hongrie, République
tchèque).
L’augmentation particulièrement importante de la résistance aux C3G de E. coli et surtout de K. pneumoniae dans les bactériémies diagnostiquées tardivement
après l’admission dans les établissements de soins suggère un problème nosocomial, même s’il y a aussi une diffusion importante de ce type de résistance dans la communauté, du moins chez E. coli. Les chiffres de résistance concernant les bactériémies diagnostiquées en début d’hospitalisation correspondent à un mélange d’infections communautaires et d’infections nosocomiales chez des patients transférés d’un autre hôpital ou ayant des antécédents récents d’hospitalisation. C’est pourquoi, au-delà de ces chiffres, il est nécessaire de tenir compte de données individuelles lors de la prescription.
Les tendances évolutives de ces données, exprimées en proportion de résistance dans l’espèce, sont cohérentes avec celles des données exprimées en incidence,
rapportées par la surveillance nationale organisée par les cinq centres de coordination et de lutte contre les infections nosocomiales (CClin) et par l’InVS dans le cadre du Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections associées (Raisin).
La résistance aux carbapénèmes est encore exceptionnelle en France dans les bactériémies à E. coli et K. pneumoniae, au contraire de ce qui se passe dans d’autres pays de la l’UE. Cependant, les systèmes de surveillance tels qu’EARS-Net ne sont pas conçus pour détecter précocement les évènements émergents de ce type lorsqu’ils sont encore très rares. Les systèmes de signalement précoce et prospectif des cas (early reporting), tels qu’ils sont pratiqués en France, sont plus adaptés pour cela.
En conclusion, les programmes de contrôle de la résistance (transmission croisée, consommation desantibiotiques) en France doivent être poursuivis pour les Sarm et développés pour les entérobactéries résistantes aux C3G, notamment celles produisant des BLSE.
La situation de la France en Europe en 2010 était médiane pour la résistance de E. coli aux C3G, cependant moins favorable qu’elle ne l’était en 2008, en raison d’une augmentation plus forte que dans les pays scandinaves.
La situation de la France est défavorable pour la résistance de K. pneumoniae aux C3G, puisqu’elle est passée du 5e au 15e rang européen en raison d’une plus forte augmentation, ce qui suggère un contrôle insuffisant de la diffusion de ce type de résistance (majoritairement lié aux BLSE) chez cette espèce essentiellement nosocomiale. C’est d’ailleurs aussi le cas dans 4 autres pays (Grèce, Italie, Hongrie, République
tchèque).
L’augmentation particulièrement importante de la résistance aux C3G de E. coli et surtout de K. pneumoniae dans les bactériémies diagnostiquées tardivement
après l’admission dans les établissements de soins suggère un problème nosocomial, même s’il y a aussi une diffusion importante de ce type de résistance dans la communauté, du moins chez E. coli. Les chiffres de résistance concernant les bactériémies diagnostiquées en début d’hospitalisation correspondent à un mélange d’infections communautaires et d’infections nosocomiales chez des patients transférés d’un autre hôpital ou ayant des antécédents récents d’hospitalisation. C’est pourquoi, au-delà de ces chiffres, il est nécessaire de tenir compte de données individuelles lors de la prescription.
Les tendances évolutives de ces données, exprimées en proportion de résistance dans l’espèce, sont cohérentes avec celles des données exprimées en incidence,
rapportées par la surveillance nationale organisée par les cinq centres de coordination et de lutte contre les infections nosocomiales (CClin) et par l’InVS dans le cadre du Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections associées (Raisin).
La résistance aux carbapénèmes est encore exceptionnelle en France dans les bactériémies à E. coli et K. pneumoniae, au contraire de ce qui se passe dans d’autres pays de la l’UE. Cependant, les systèmes de surveillance tels qu’EARS-Net ne sont pas conçus pour détecter précocement les évènements émergents de ce type lorsqu’ils sont encore très rares. Les systèmes de signalement précoce et prospectif des cas (early reporting), tels qu’ils sont pratiqués en France, sont plus adaptés pour cela.
En conclusion, les programmes de contrôle de la résistance (transmission croisée, consommation desantibiotiques) en France doivent être poursuivis pour les Sarm et développés pour les entérobactéries résistantes aux C3G, notamment celles produisant des BLSE.
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