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Σάββατο 24 Σεπτεμβρίου 2011


Affaire Karachi : le vide se fait autour de Balladur

Edouard Balladur à l'Assemblée nationale pour une audition, le 5 mai 2010 (Jacky Naegelen/Reuters).
« Edouard ne passera pas à travers les gouttes. » Depuis jeudi, cette formule,attribuée par Le Monde à « un proche du président » de la République, résume la décision prise par l'Elysée : pas question de couvrir Balladur si le juge Van Ruymbeke remonte jusqu'à lui dans l'enquête sur l'affaire Karachi. Nicolas Sarkozy a lâché son ex-mentor. Est-il temps pour Balladur de songer à singer l'anosognosie ?
Bien sûr, l'ex-Premier ministre a son passé, sa carrière, sa stature. Mais jusqu'à cette semaine, Balladur tirait l'essentiel de son influence du fait qu'on lui en prêtait beaucoup auprès de Nicolas Sarkozy.

Balade au bois de Boulogne

« Ses journées », décrit un ancien conseiller, « c'est écrire des livres et recevoir des visites de gens qui pensent que comme il est influent auprès de Nicolas Sarkozy, ce sera bien pour eux. »
Le Parisien veut croire que sous les « apparences débonnaires » qu'il a lorsqu'il promène son chien au bois de Boulogne, Balladur conservait « une influence majeure sur Nicolas Sarkozy », qui, dit-on, voyait en lui « un père de substitution ».
Le Président l'a consulté au moment de procéder à des remaniements. Surtout, il lui a confié la présidence de deux comités : celui sur la modernisation des institutions, puis celui sur la réforme des collectivités locales. Il lui a aussi proposé d'entrer au Conseil constitutionnel – offre déclinée.
Dernier hochet : Sarkozy l'a nommé, en juillet, « envoyé spécial du G8 pour la mise en œuvre du partenariat de Deauville consacré au soutien aux pays arabes dans leur transition vers des sociétés libres et démocratiques ». Cette mission devait durer jusqu'au 31 décembre. On sauvera les apparences.

« Balladurien, balladurien, mais ça ne veut plus rien dire ! »

Mais après ? Sur qui Balladur va pouvoir compter ? Qui lui est resté fidèle ? De
quelles armes, de quels relais dispose-t-il pour faire face à ceux qui lui chercheraient
des noises ?
Officiellement retraité de la politique depuis 2007, Balladur « n'a plus vraiment de collaborateur ; mis à part sa secrétaire, son principal collaborateur, c'est Nicolas Sarkozy », murmure une amie politique.
Il reste bien, au nombre de ses fidèles, le député de Paris Philippe Goujon – qui fut son suppléant – et quelques anciens conseillers, comme Hugues Hourdin, le président du Tunnel du Mont-Blanc, ou Valérie Bernis, la directrice de la communication de Suez Environnement.
Mais sinon, de Tron à Longuet, la plupart de ses anciens disciples sont devenus des obligés de Nicolas Sarkozy.
Et ceux qui, il y a quelques semaines, se seraient volontiers réclamés d'une « proximité » ou d'une « filiation spirituelle » avec « Edouard » pour se faire mousser se montrent soudain très distants. Un élu parisien s'emporte :
« Balladurien, balladurien, mais ça ne veut plus rien dire aujourd'hui ! »
« Ballamou » et Marie-Josèphe vont pouvoir compter leurs vrais amis, alors qu'approche la « solitudine ».

Photo : Edouard Balladur à l'Assemblée nationale pour une audition, le 5 mai 2010 (Jacky Naegelen/Reuters).

Karachi : accusations, valises d'argent et enquête sur des fuites...

le 24 septembre 2011 à 21h57 , mis à jour le 24 septembre 2011 à 22h05
La femme d'un protagoniste de l'affaire Karachi accuse son mari d'avoir rapporté des valises d'argent dans les années 1990, en pleine enquête sur des financements politiques présumés occultes visant des proches de Sarkozy et Balladur. Henri Guaino défend le chef de l'Etat.
Hélène de Yougoslavie avec son époux Thierry Gaubert en 2005Hélène de Yougoslavie avec son époux Thierry Gaubert en 2005 © www.abacapress.com
L'affaire Karachi est-elle en train d'essaimer ? Au vu des derniers développements, le dossier semble en tout cas s'étendre de manière incontrôlable. Avec comme dernière actrice, la femme d'un protagoniste de l'affaire qui a accusé publiquement samedi son mari d'avoir rapporté des valises d'argent de l'étranger dans les années 1990.


Des révélations qui tombent en pleine enquête sur des financements politiques présumés occultes visant des proches de Nicolas Sarkozy et d'Edouard Balladur. Et outre ces dernières déclarations, la justice enquête sur des policiers, magistrats et avocats susceptibles d'avoir transmis des informations du dossier Karachi couvert par le secret de l'instruction. L'enquête vise aussi des tiers qui ont bénéficié de ces informations, parmi lesquels Brice Hortefeux.

Dans sa première déclaration publique sur Europe 1 et dans Le Monde, la femme de Thierry GaubertHélène de Yougoslavie, "confirme ce qu'(elle a) dit au juge" Renaud van Ruymbeke sur "les voyages de (son) mari, surtout à l'étranger" d'où il revenait "avec des sacoches d'argent". Thierry Gaubert, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à Neuilly (1983) et au ministère du Budget (1993-95) a été mis en examen le 21 septembre pour recel d'abus de biens sociaux dans le volet financier de l'affaire Karachi. Ces voyages à l'étranger, "c'était mon mari et M. Takieddine", a répété Mme Gaubert, séparé de son mari, précisant qu'ils circulaient entre "Paris, Genève, Londres". L'homme d'affaire franco-libanais Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir été l'intermédiaire dans des contrats d'armement Agosta, avec le Pakistan, et Sawari II, avec l'Arabie saoudite, conclus en 1994.
"Des espèces en Suisse"
En quoi ces révélations sont-elles importantes ? Le juge van Ruymbeke, en charge du dossier, cherche à savoir si les commissions de ces contrats - légales à l'époque -, ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient servi au financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Ce qui est en l'occurrence illégal. L'arrêt de ces commissions, décidé par Jacques Chirac en 1996, pourrait en outre être à l'origine de l'attentat de Karachi le 8 mai 2002 (15 morts, dont 11 Français).

Et les révélations ne s'arrêtent pas là : selon la femme de Thierry GaubertNicolas Bazire, ex-directeur de cabinet de M. Balladur, venait chez elle pour y voir son époux. "Je ne l'ai pas vu venir chez moi mais c'est ce que mon mari me disait". Dans Le Monde, elle accuse : "Il m'a dit un jour qu'il allait chercher ces espèces en Suisse pour les remettre à Nicolas Bazire".
"Tu es folle, tu vas partir à l'asile"
Ziad Takieddine a été mis en examen le 14 septembre pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux". Au lendemain de la mise en examen de Thierry GaubertNicolas Bazire, qui est un autre proche de Nicolas Sarkozy, a connu le même sort, jeudi, pour complicité d'abus de biens sociaux. De leur côtés, les suspects nient en bloc. En garde à vue, Thierry Gaubert a reconnu posséder des comptes à l'étranger. Il a nié en revanche être allé chercher des fonds en Suisse avec Ziad Takieddine qu'il dit avoir rencontré en 1995, mais après la présidentielle. "Je n'ai jamais remis d'argent à M. Bazire", a-t-il affirmé.Nicolas Bazire a soutenu n'être en rien impliqué dans l'affaire.

Mais outre les révélations faites sur le fond de l'affaire, il apparaît qu'Hélène de Yougoslavie a été victime de pression. Elle n'hésite pas à accuser aussi son mari de "pressions et menaces". "Cela a commencé après que la maison a été perquisitionnée, au mois de juillet. Il s'attendait à ce que je sois convoquée par la police. Alors il m'a dit : Si tu parles, tu ne verras plus les enfants. Si je coule, tu coules avec moi". Le 14 septembre, témoigne-t-elle, il lui donne rendez-vous dans sa voiture et lui dit: "Qu'est-ce que tu as été raconter aux flics, il paraît que tu m'as balancé ? Tu es complètement folle, tu vas partir à l'asile". "J'ai compris qu'il avait eu des informations très précises sur ma déposition", dit-elle.
Sarkozy n'est pas concerné, selon Guaino
Et selon le quotidien Le Monde, ces "informations" ont peut-être été transmises lors d'un appel du 14 septembre de Brice Hortefeux à son ami Thierry Gaubert pour le prévenir que sa femme "balance beaucoup". L'ancien ministre de l'Intérieur a toutefois nié "catégoriquement avoir eu quelque information issue de la procédure judiciaire en cours" et demandé "à être entendu par la justice". vendredi soir, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violation du secret professionnel" et "recel", visant le contenu des conversations téléphoniques entre MM. Hortefeux et Gaubert.

Du côté de l'Elysée, c'est Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui est allé au feu samedi pour défendre le président de la République, dont le nom est cité à différents niveaux de l'affaire. Invité sur France 2, Henri Guaino a affirmé que le président de la République "n'était en rien concerné" par le volet financier de l'affaire Karachi. Et concernant les liens du chef de l'Etat avec les protagonistes de l'affaire ? Nicolas Bazire "est un ami du président de la République, mais ce n'est pas son proche conseiller, il ne l'a jamais été" et "Thierry Gaubert n'est plus dans l'entourage du président".

Deutsche Welle
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Οικονομία

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    Ιδιωτική εταιρία αναλαμβάνει την... σωτηρία της Ελλάδας

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    Εξοικονόμηση 125 δισ. ευρώ υπόσχεται η γερμανική Roland Berger

    Η άμεση μείωση του χρέους και ένα ευρύ πρόγραμμα ιδιωτικοποιήσεων αποτελεί μέρος του σχεδίου εταιρίας, για την αντιμετώπιση της κρίσης στη χώρα μας. Όπως έγινε γνωστό σήμερα, η γνωστή γερμανική εταιρία συμβούλων, Roland Berger, έχει ετοιμάσει αυτό το «σχέδιο διάσωσης» για την Ελλάδα, υπό την εποπτεία της Ευρωπαϊκής Ένωσης. 

    Σύμφωνα με την εβδομαδιαία οικονομική επιθεώρηση WirtschaftsWoche (WiWo), το σχέδιο προβλέπει άμεση μείωση του χρέους της Ελλάδας στο 90% του AΕΠ με τη δημιουργία μιας εταιρείας καταπιστευτικής διαχείρισης , ανάλογης της γερμανικής 'Treuhand', υπό τον έλεγχο της Ευρωζώνης, για τις ιδιωτικοποιήσεις στην Ελλάδα.

    Σε αυτήν θα περιέλθουν οι προς ιδιωτικοποίηση φορείς και περιουσιακά στοιχεία του ελληνικού δημοσίου τα οποία είναι ιδιωτικοποιημένα στις περισσότερες χώρες της Ευρωπαϊκής Ένωσης, όπως αεροδρόμια, λιμάνια, αυτοκινητόδρομοι κ.α., αλλά όχι «πολιτιστικά αγαθά». 

    Η εταιρία Roland Berger υπολογίζει την αξία τους στα 125 δις ευρώ. Προτείνει να διατεθούν τα 60 δις για την αποπληρωμή του χρέους της Ελλάδας προς τις υπόλοιπες χώρες της Ευρωζώνης και το υπόλοιπο να αναλάβει ο προσωρινός μηχανισμός στήριξης EFSF. Με τον τρόπο αυτό το χρέος της Ελλάδας «θα μειώνονταν από το 145% στο 90% του ΑΕΠ», δήλωσε στη WiWo, ο διευθυντής της Roland Berger, Μάρτιν Βίτι.

    Το δημοσίευμα της ιστοσελίδας της Wiwo ισχυρίζεται ότι το σχέδιο είναι εν γνώσει του υπουργού Οικονομικών της Γερμανίας, Βόλφγκανγκ Σόιμπλε ο οποίος είπε ότι «αυτές οι σκέψεις είναι στη γραμμή που σκεφτόμαστε κι εμείς».