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Πέμπτη 27 Οκτωβρίου 2011

Στέλεχος CDU: Το κούρεμα ήταν απαραίτητο, αλλά δεν είναι αρκετό — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Κον-Μπεντίτ: «Κινεζική παρεκτροπή» στη συμφωνία των Βρυξελλών - oικονομία

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Ασφαλιστικά Ταμεία ζητούν πίσω από την ΤτΕ τα χρήματά τους - oικονομία

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Επί χρήμασι μάγκας - γνώμες

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Les médicaments anti-Alzheimer souvent prescrits avec d'autres qui ont une action contraire | PsychoMédia

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Ράιχενμπαχ: Αν δεν ληφθούν άμεσα μέτρα θα χαθούν κονδύλια του ΕΣΠΑ — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Ράιχενμπαχ: Αν δεν ληφθούν άμεσα μέτρα θα χαθούν κονδύλια του ΕΣΠΑ — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Χ. Ράιχενμπαχ: Δεν είμαι εδώ για να επιβλέπω αλλά για να συντονίζω | Ειδήσεις από την Ελλάδα την Ρόδο και τα Δωδεκάνησα!

Χ. Ράιχενμπαχ: Δεν είμαι εδώ για να επιβλέπω αλλά για να συντονίζω | Ειδήσεις από την Ελλάδα την Ρόδο και τα Δωδεκάνησα!

http://www.protothema.gr/politics/article/?aid=155107

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ΤΟ ΒΗΜΑ - «Ασπίδα» για το στομάχι η φράουλα - science - Ιατρική – Βιολογία

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Σε ισόβια καταδικάστηκε ο Αλφρέντο Αστίζ στην Αργεντινή - κόσμος

ΤΟ ΒΗΜΑ - Σε ισόβια καταδικάστηκε ο Αλφρέντο Αστίζ στην Αργεντινή - κόσμος

ΤΟ ΒΗΜΑ - Κλείνει (προσωρινώς) η συζήτηση περί «180» - πολιτική

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Pourquoi récupère-t-on souvent rapidement le poids perdu lors d'un régime?

Pourquoi récupère-t-on souvent rapidement le poids perdu lors d'un régime?

ΣΚΑΪ Player TV LIVE — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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100 ετών ο γηραιότερος μαραθωνοδρόμος — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

100 ετών ο γηραιότερος μαραθωνοδρόμος — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Comment répondre au piège qui menace François Hollande et le PS d'ici les élections présidentielles

Il n'est pas difficile d'écouter longtemps les représentants de la majorité, dès ce lundi 17 octobre, pour se représenter les mâchoires du piège dans lequel ils entendent faire tomber François Hollande et le PS d'ici les élections présidentielles - et ceci le plus tôt possible, sans attendre le printemps prochain.La leçon vaudra pour de futures majorités socialistes en Europe.

L'objectif du parti de Nicolas Sarkozy  est de démontrer 1/ que les promesses du PS sont irréalistes au regard des contraintes de la crise internationale et 2/ que François Hollande n'a pas une étoffe d'homme d'Etat lui permettant d'y faire face. Ils comptent ainsi décrédibiliser la gauche aux yeux de ses électeurs, démontrant à l'avance qu'elle sera incapable de gouverner. Ils feront par ailleurs revenir à eux les électeurs de droite et du centre qui se sont pour le moment éloignés de Nicolas Sarkozy.
Un homme et un parti au pouvoir sont en général favorisés par rapport aux challengers car ils disposent de tout l'appareil de l'Etat pour présenter les meilleurs solutions possibles, en face d'une opposition mal informée, peu réactive et nécessairement plus ou moins divisée. Dans ces conditions, perdre les élections suppose de la part du gouvernement en place un grand nombre de maladresses. Ce fut le cas de Valéry Giscard d'Estaing en 1981. On peut supposer que Nicolas Sarkozy ne fera pas les mêmes erreurs.
 
De plus, il sera servi par des circonstances autrement dramatiques, qu'il sera le mieux placé pour exploiter. Dans les prochains mois, la situation du monde deviendra très vraisemblablement instable et imprévisible. Tout pourra arriver, de l'aggravation brutale des crises actuelles à l'apparition de mouvements politiques inattendus. On peut penser à la généralisation de mouvements tels que ceux des Indignés ou, à l'opposé, à la mise en place de gouvernements autoritaires décidés à jouer le tout pour le tout en vue de sauvegarder divers intérêts politico-industriels s'estimant menacés. Même si la France ou l'Europe n'étaient pas directement touchées par de tels événements, elles ne pourraient s'en tenir écartées.

Les droites au pouvoir, en France et en Europe, ont tout intérêt à ce que ces évènements se produisent. En France, même si, avant les élections de 2012, de tels bouleversements restaient limités, il est à peu près certain que la conjoncture ne restera pas celle qu'elle est aujourd'hui. Elle ne pourra que s'aggraver. De ce fait, les programmes des oppositions socialistes, qui ont eu le tort de n'avoir pas prévu le pire, seront de facto rendus inadéquats. Ils devront être repositionnés en catastrophe, sans dialogue possible avec les électorats. Ceux-ci s'estimeront trompés. Les électeurs de droite au contraire ne pourront que savoir gré à leurs gouvernements de protéger leurs intérêts, fut-ce au prix d'une rigueur accrue (imposée au peuple).
Mais il y a plus grave. Comme nous l'avons indiqué, à supposer que le candidat François Hollande se soit entouré d'une équipe compétente - il restera un homme seul pour porter la voix de l'opposition de gauche dans la tempête. Le gouvernement Sarkozy pourra à l'inverse mobiliser tous ses experts, toutes les informations dont il disposera, tous ses appuis médiatiques pour préparer les meilleurs réponses possibles aux crises, d'où qu'elles proviennent. Dans l'idéal, le PS aurait du, non seulement définir un programme dit de gauche, plus ou moins bien conçu, mais décliner par avance l'ensemble des modifications qu'il serait obligé de devoir apporter à ce programme, en urgence, pour répondre à un éventail de crises futures. Ceci n'a pas été réalisé, faute de moyens et de motivations. Cela restera difficile à faire dans les prochains mois, pour les mêmes raisons. Même si l'opposition réagissait intelligemment aux crises, elle le ferait par définition trop tard face aux procès en incompétence menés par le pouvoir.
Un shadow cabinet 
Nous ne voyons qu'une solution immédiate pour sortir de ce piège: que le PS et ses alliés constituent dès demain un gouvernement virtuel - les Britanniques parlent de « shadow cabinet » qui se donne pour tâche, sans attendre, d'actualiser le programme de la gauche pour tenir compte des crises futures. Il faudra aller plus loin: faire connaître en temps réel, avant même d'être au gouvernement, les solutions qu'adopterait ce shadow cabinet, c'est-à-dire la majorité socialiste, lors de crises susceptibles de survenir très prochainement - ceci du moins si ces solutions étaient différentes de celles de la majorité actuelle. François Hollande et ses équipes auraient ainsi de bons arguments pour critiquer de leurs point de vue les réactions du pouvoir.
 Constituer un shadow cabinet permettra par ailleurs, sans attendre, de recruter et tester de futurs ministres. La technique permettra enfin, comme en Grande Bretagne, de mobiliser les compétences (hors le temps de travail) des experts des administrations et des entreprises, publiques et privées, ne supportant plus la destruction par l'actuel gouvernement, au profit du capital financier, de tout ce qui avait fait la grandeur de la France.
17/10/201

ΣΚΑΪ Player TV LIVE — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

ΣΚΑΪ Player TV LIVE — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Όλι Ρεν: Έτοιμη για «φρένα χρέους» η Ευρώπη — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Όλι Ρεν: Έτοιμη για «φρένα χρέους» η Ευρώπη — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Ικανοποίηση Ομπάμα για τη Σύνοδο Κορυφής της ΕΕ — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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Monsieur le Président : Et si vous nous reparliez des paradis fiscaux... disparus ? - AgoraVox le média citoyen

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« Les Hommes Libres » dans le NY Times : Comment une mosquée parisienne a abrité des juifs durant l'holocauste - AgoraVox le média citoyen

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Grèce: Même réduite, la dette pèsera, les sacrifices aussi

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ZONE EURO

Un répit, pas la solution

27 octobre 2011
BERLIN
Les dirigeants européens ont beau se féliciter de l’issue du sommet du 26 octobre, la crise de l'euro n'est pas terminée, assure la Berliner Zeitung. Car le paradoxe fondamental par lequel les Etats achètent la confiance des investisseurs avec de l'argent qu'ils n'ont pas ne se résout pas aussi facilement.
Que ceux d'entre nous qui se sont attachés à cette crise de l'euro se rassurent : elle va rester parmi nous encore un petit bout de temps. Même les décisions du dernier sommet de l'UE ne suffiront pas à la mettre dehors. D'un côté, ceux qui imputent cet état de fait aux politiques ont raison. De l'autre, ils ne comprennent pas que nos dirigeants se retrouvent face à une contradiction bien réelle et de taille, née de la logique même du système, et qui ne se surmonte pas aussi facilement.
Au départ, il y a un constat : les pays de la zone euro sont trop endettés. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés les bailleurs de fonds des Etats membres, les marchés financiers, au moyen de critères toujours identiques : les garanties apportées et les taux de rendement constatés.
Les Etats ont trop emprunté – ou les marchés ont trop prêté, selon la manière dont on prend la chose. La paternité de cette situation désastreuse ne doit pas être attribuée aux investisseurs, mais à un problème de fond : les dettes des Etats composent les actifs des banques, des assurances et des fonds.

Les garants sont ceux dont la solvabilité est mise en doute

Le patrimoine financier de la planète repose en grande partie sur les promesses de paiement des Etats, dont la validité est aujourd'hui mise en doute. Autrement dit, les marchés financiers ont accumulé trop de dette publique. En un mot, ils ont trop de capital pour pouvoir l'exploiter.
Ce cas de figure est monnaie courante dans le système capitaliste. L'industrie elle-même produit régulièrement des marchandises qu'elle n'est pas en mesure d'écouler. La solution est alors toujours la même : la dévalorisation. On brade, ou l'on détruit, les marchandises et les biens de production. C'est précisément cela qu'on veut éviter dans la crise actuelle. Une destruction à grande échelle de capital financier entraînerait les Etats et les banques dans l'abîme. Et la menace de la "contamination" perdurera tant que les marchés la redouteront.
Pour tranquilliser ces derniers, les responsables politiques proposent une autre solution. Tout d'abord, on s'applique, au moyen de plans d'austérité drastiques, à redorer le blason des pays concernés auprès des investisseurs et à garantir les montagnes de dette publique amassées.
L'objectif est d'accéder au souhait des bailleurs de fonds, qui est d'obtenir des garanties pour leurs investissements. Le seul problème est que les garants sont ceux-là mêmes dont la solvabilité est mise en doute. Avec de l'argent qu'ils n'ont pas, les gouvernements doivent ainsi sauver des Etats, renflouer des banques, et racheter la confiance perdue dans leur solidité financière.
Voilà des mois que cela dure. La crise de confiance se transforme ainsi en un cercle vicieux qui ne peut être rompu que si la Banque centrale européenne vient à la rescousse pour jouer le rôle de garant. Car, sur le papier, elle seule peut engager des crédits illimités. Le refus – notamment de l'Allemagne – d'attribuer ce rôle à la BCE se fonde sur l'espoir optimiste de pouvoir mettre un terme à la crise sans passer par cette option dite "nucléaire".

Une aide au caractère trop conditionnel

Seules des mesures drastiques d'épargne, une remise de la dette grecque, un accroissement des réserves de capitaux des banques et un renforcement du fonds européen de stabilité financière sont censés restaurer la confiance des marchés dans la solvabilité de l'Europe. Il est permis d'en douter. Chacune de ces mesures serait plutôt de nature à attiser la méfiance.
En effet, en restructurant la dette grecque, nos dirigeants abandonnent une vieille idée selon laquelle les plans d'austérité fonctionnent. En recapitalisant les banques, ils réfutent leur discours sur la robustesse du système bancaire. En habilitant le FESF à épauler les banques, ils reviennent sur leurs déclarations selon lesquelles la recapitalisation suffit à prémunir les banques contre la crise.
En étoffant le FESF, ils cassent leur propre jugement sur la crise, selon lequel celle-ci ne concerne qu'une poignée d'Etats piètres gestionnaires. En multipliant par effet de levier les capacités de prêt du FESF, ils réfutent leur affirmation selon laquelle la zone euro n'est pas en danger.
En se querellant sans arrêt sur le coût du sauvetage de l'euro, en exprimant leurs doutes sur la création des euro-obligations et sur une implication accrue de la BCE, en durcissant les critères d'accès à l'aide européenne – en un mot : en insistant lourdement sur le caractère conditionnel de leur aide, ils renient leur propre profession de foi, qui est de tout faire, en toutes circonstances, pour sauver l'euro.

VU DE BRUXELLES

Le SOS à la Chine inquiète

Le SOS à la Chine inquiète
La Libre Belgique voit poindre une "ombre chinoise sur la zone euro". Parmi les solutions trouvées à la crise dans la nuit du 26 au 27 octobre, les Dix-Sept membres de la zone euro ont décidé de porter le Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1 000 milliards d’euros, un chiffre en deçà des besoins potentiels et de l’attente des marchés. Aussi, les dirigeants ont-ils décidé de renforcer le FESF par la création d’un fonds spécial adossé au FMI pour accueillir les contributions de pays émergents comme la Chine et la Russie.
“La zone euro avoue aujourd’hui publiquement son impuissance à s’en sortir seule”, commente le quotidien belge dans son éditorial“Ce SOS envoyé par l’Europe aux puissances émergentes constitue une évolution inimaginable il y a quelques années encore. Qui traduit certes les changements dans les rapports de force entre grandes puissances de la planète, mais aussi et surtout la profondeur de la crise de confiance actuelle sur le Vieux Continent dans la capacité du projet européen, miné par les divisions, à surmonter cette crise et à oser franchir une nouvelle étape vers plus d’intégration et de solidarité. L’Europe doit retrouver un grand dessein ‘politique’. Et vite. Car la peur est souvent mauvaise conseillère, ne l’oublions jamais.”

Η κακιά πεθερά της Μεταπολίτευσης

Η κακιά πεθερά της Μεταπολίτευσης

Ο Καρατζαφέρης προσεύχεται να μη σκοτώσουν τρομοκράτες στελέχη της τρόικας!

Ο Καρατζαφέρης προσεύχεται να μη σκοτώσουν τρομοκράτες στελέχη της τρόικας!

ΤΟ ΒΗΜΑ - Υπάρχουν θεσμοί όμορφοι και θεσμοί κολασμένοι - γνώμες

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Ποιοι φοβούνται την «πάταξη της κερδοσκοπίας» - oικονομία

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Ενταση στη μαθητική παρέλαση της Θεσσαλονίκης - κοινωνία

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Le document fait état d'effets au mieux modestes, sinon d'un risque de survenue d'effets indésirables. Les associations de patients protestent.
www.lepoint.fr
La nouvelle ne surprend personne : la Haute Autorité de santé limite les possibilités de prescription des traitements existants.

Paranoïa sécuritaire chez les milliardaires de Wall Street

Face au mouvement des "indignés" américains, les requins de la finance dépensent des milliers de dollars pour assurer leur sécurité. Des craintes qui font les affaires des sociétés de protection.
27.10.2011 | Kevin Roose | The New York Times
Dessin de Bénédicte, Suisse.
Dessin de Bénédicte, Suisse.
Ils appellent lorsqu’ils apparaissent sur la liste des 400 Américains les plus riches établie par le mensuelForbes. Ils appellent lorsque sont publiés les classements annuels des fonds spéculatifs les plus performants, lorsque leur nom est mentionné par un journaliste de la chaîne d’information financière CNBC ou que leurs enfants se rendent à l’étranger. Et, ces jours-ci, ils appellent parce que les manifestants du mouvement Occupy Wall Street nourrissent un ressentiment à leur égard qui les inquiète de plus en plus.

Les richissimes banquiers, les gestionnaires de fonds spéculatifs et les cadres des sociétés de capital-investissement de New York font depuis longtemps appel à des agences de sécurité privées pour les protéger eux et leur fortune. Alors que Wall Street fait face à une hostilité grimpante, les grands financiers redoublent de prudence. Pour les sociétés de protection des personnes, qui offrent aux plus fortunés des services spécialisés tels des systèmes de sécurité résidentiels très élaborés ou encore la possibilité d’être suivi par des gardes du corps vingt-quatre heures sur vingt-quatre, le mouvement Occupy Wall Street est une véritable aubaine. "Cette année, nous devrions doubler notre chiffre d’affaires à New York, voire plus encore", indique Paul M. Viollis, cofondateur de Risk Control Strategies (RSK), une société qui compte parmi ces clients plusieurs hauts dirigeants de Wall Street.

Les services de protection destinés aux plus riches ont connu un premier pic d’activité au moment de la crise financière de 2008. En avril de cette année-là, un mois après l’effondrement de la banque d’investissement Bear Stearns, Lloyd C. Blankfein, le PDG de Goldman Sachs, a fait construire un portail de sécurité de deux mètres de haut pour contrôler l’accès à sa propriété des Hamptons. [Située à l’extrémité est de Long Island, cette enclave est le rendez-vous balnéaire de l’élite new-yorkaise.] A la même époque, le siège social de la banque d’investissement Lehman Brothers, une institution financière qui allait s’effondrer quelques mois plus tard, s’est doté d’un chien renifleur de bombes. En 2010, les Yes Men, deux spécialistes en canulars, ont encouragé leurs partisans à procéder à l’arrestation citoyenne du milliardaire et gestionnaire de fonds spéculatifs John A. Paulson. Selon une source proche du dossier, l’entreprise de Paulson aurait embauché des gardes du corps supplémentaires.

La récente explosion de colère a cependant accru le facteur de risque. Il y a deux semaines, à l’occasion de la "marche des millionnaires", les manifestants ont fait étape devant la demeure de Paulson, ainsi que devant les domiciles de Jamie Dimon, PDG du holding financier JPMorgan Chase, et de Stephen A. Schwarzman, milliardaire et cofondateur de la banque d’investissement Blackstone Group. L’une des pancartes brandies par les militants montrait la tête de Lloyd C. Blankfein promenée au bout d’une pique. Des scènes comme celles-là poussent les dirigeants à renforcer leurs équipes de sécurité internes en faisant appel à des sociétés privées spécialisées.

Le PDG d’une grande banque a récemment appelé Risk Control Strategies parce qu’il venait de recevoir un courriel anonyme de menaces visant sa famille. Deux vigiles ont rapidement été dépêchés à son domicile. Un autre client, également haut dirigeant à Wall Street, a récemment demandé à Paul M. Viollis d’envoyer des hommes en civil sur l’esplanade Zuccotti [où campent les militants du mouvement Occupy Wall Street] pour tenter de savoir si les manifestants avaient l’intention de lui faire du mal, à lui ou à ses collègues. [Paul M. Viollis affirme qu’il refusera probablement cette mission.] Ainsi, tandis qu'Occupy Wall Street se répand à travers le pays, même les dirigeants dont le visage n’est pas connu du grand public s’inquiètent pour leur sécurité.

La protection des personnes les plus aisées est un secteur encore modeste, mais les services proposés se diversifient de plus en plus. Il existe désormais des sociétés qui vendent des assurances contre le kidnapping et d’autres qui proposent de vérifier les antécédents des employés de maison. D’autres encore proposent de remplacer les fenêtres d’une résidence par un vitrage pare-balles en polycarbonate ou de construire une salle sécurisée avec des murs en acier trempé.

Parmi les plus récentes avancées technologiques du secteur, les "contre-mesures de surveillance technique" sont les plus nombreuses. Elles permettent de détecter la présence de dispositifs électroniques d’espionnage à la maison, au bureau, ainsi que dans les chambres d’hôtel et les voitures. Paul M. Viollis estime que le volume d’affaires de son entreprise dans ce domaine a triplé cette année. Cela est dû en grande partie au nombre croissant de gestionnaires de fonds spéculatifs qui croient faire l’objet d’enquêtes officielles, et de cadres du secteur financier qui craignent l’espionnage industriel. Les prestations des sociétés de sécurité privées ont cependant un coût élevé. Pour l’embauche d’un seul garde du corps bien entraîné – ou d’un "professionnel de la protection personnelle", comme on dit dans le jargon du secteur –, il faut compter 200 dollars [145 euros] l’heure et, pour un chauffeur à plein-temps, 150 000 dollars [110 000 euros] par an. Un balayage approfondi pour la détection de dispositifs de surveillance coûte 13,90 dollars [10 euros] le mètre carré, et le prix d’un système de surveillance résidentiel complet oscille entre 100 000 [72 000 euros] et 1,5 million de dollars [1 million d’euros].

Howard A. Shapiro, directeur de la technologie d’Insite Security, raconte qu’un haut dirigeant d’entreprise l’a récemment contacté pour l’aider à préparer sa fuite du pays en cas de renversement du gouvernement fédéral. Il voulait notamment savoir combien d’or il devait garder à portée de la main et comment fuir le pays à bord d’un sous-marin en cas d'incident majeur. "Cet homme dépensait tout son argent pour assurer sa sécurité", dit Howard A. Shapiro. "Nous n'encourageons pas ce genre de comportement." En cette période de turbulences pour les patrons de Wall Street, la sécurité n’a pas de prix. "Il est impossible de protéger quelqu’un à 100 %", souligne Paul M. Viollis, "mais il est possible de s’en approcher."

ΤΟ ΒΗΜΑ - Ιταλικά Συνδικάτα: «Κόκκινο πανί» η αύξηση ορίων ηλικίας και οι απολύσεις - oικονομία

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ΤΟ ΒΗΜΑ - «Η ελληνική ναυτιλία να παραμείνει πρώτη στον κόσμο» - oικονομία

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Πρώτο ΘΕΜΑ online : Ε. Βενιζέλος: «Βιώσιμο το χρέος, ιστορική η συμφωνία» - Οικονομία

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Πρώτο ΘΕΜΑ online : Γερμανοί βουλευτές χαιρέτισαν τις «ηγετικές ικανότητες» Μέρκελ - Κόσμος

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Γ. Παπανδρέου: «Τώρα πρέπει να στρωθούμε στη δουλειά» - πολιτική

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Βενιζέλος: Ετήσια ελάφρυνση έως 5 δισ. ευρώ από τη συμφωνία — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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ζωή, χάπια, Αυστραλία, έρευνες, υγεία, 150 χρόνια

SOMMET EUROPÉEN

Merkel fait peur au Daily Express

27 octobre 2011
Daily Express, 27 octobre 2011
"L’Allemagne met en garde contre la possibilité d’une guerre en Europe", annonce le Daily Express, dans un titre propre à faire frissonner plus d'un Britannique. Selon le tabloïd nationaliste, la chancelière Angela Merkel a émis "cette terrifiante mise en garde"quelques heures avant que le sommet européen ne finisse "par bricoler" un accord de 1 000 milliards d’euro pour sauver la monnaie unique.
"Si l’euro s’effondre, l’Europe s’effondre", a déclaré Angela Merkel devant le Parlement allemand. "Nous avons une obligation historique : protéger par tous les moyens le processus d’unification européenne entrepris par nos pères après des siècles de haine et de sang versé", rapporte le tabloïd. Quant à l’issue du sommet "chaotique de Bruxelles", le quotidien europhobe cite un éminent conservateur britannique qualifiant l’accord "de sparadrap posé sur une plaie béante".

Η Χαρά Κεφαλίδου στην Παραπολιτική: "Δεν φταίει το μνημόνιο"

Η Χαρά Κεφαλίδου στην Παραπολιτική: "Δεν φταίει το μνημόνιο"

Υστερία δανειοληπτών

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Real.gr - «Κούρεμα» 50% - Μόνιμη εποπτεία στην Αθήνα

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Real.gr - Επικαιρότητα - Γ. Μιχελάκης: Δεν ψηφίζουμε λάθος συνταγή

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Real.gr - Time - Τραπεζικό «ράλι» στο Χρηματιστήριο

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«Κούρεμα» 30% στις οργανικές μονάδες του δημοσίου φέρνει η εγκύκλιος Ρέππα > Εκλογές|νέα|δημοσκοπήσεις|ψηφοδέλτια|eklogika|

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Άντε να χαθείτε μίζεροι

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Πρωθυπουργικό διάγγελμα στις 20:00

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Ο Καρατζαφέρης δεν αντέχει άλλο τον...Ράιχενμπαχ

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Σεβασμό στους Έλληνες ζήτησε η Μέρκελ (και χειροκροτήθηκε)

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Άντε να χαθείτε μίζεροι

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Ανγκελα Μέρκελ: «Κάναμε το σωστό για την ευρωζώνη» - oικονομία

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ΤΟ ΒΗΜΑ - Σύνοδος Κορυφής: «Ναι σε όλα» από όλους στη γραμμή Μέρκελ - oικονομία

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Gabriel Cohn-Bendit : "La stratégie des Verts vis à vis du PS est aberrante" | Atlantico

Gabriel Cohn-Bendit : "La stratégie des Verts vis à vis du PS est aberrante" | Atlantico

Το «ζουμί» της Συνόδου Κορυφής


Επιχειρώντας μια πρώτη αξιολόγηση των αποφάσεων της χθεσινής Συνόδου Κορυφής μπορούμε να καταλήξουμε στα εξής συμπεράσματα:
Όσον αφορά στην Ευρώπη, οι θέσεις της Γερμανίας επεκράτησαν πλήρως παρά τις οργανωμένες αντιρρήσεις άλλων χωρών πχ της Γαλλίας. Οι γερμανοί επέβαλαν το μεγάλο κούρεμα που ήθελαν απο την αρχή, αλλά δέχθηκαν οτι τα κεφάλαια του μηχανισμού στήριξης EFSF θα αυξηθούν σε επίπεδο άνω του 1 τρις ευρώ με «μόχλευση» δηλαδή με δάνεια.
Η Γερμανία ανέλαβε επισήμως – ουσιαστικά κέρδισε – την ηγεσία της Ευρωπαικής Ένωσης, αναγκάζοντας την να κινηθεί στα πλαίσια μιας δημοσιονομικής πολιτικής που επιβάλει λιτότητα σε όλες τις χώρες, ώστε να έχουν ισοσκελισμένους προυπολογισμούς. Η εξαφάνιση των ελλειμμάτων στους ευρωπαικούς προυπολογισμούς σημαίνει διαρκή και σκληρή λιτότητα για όλους τους Ευρωπαίους. Μπορούμε πλέον χωρίς ίχνος συνωμοσιολογίας να μιλάμε για μια Γερμανική Ευρώπη.
Το πώς θα εξελιχθεί αυτό το πείραμα, το πώς θα το πάρουν οι αγορές και τι θα σημαίνει για το μέλλον, θα το δούμε στο ...μέλλον.
Οι απόψεις διίστανται. Πολλοί υποστηρίζουν οτι αυτού του είδους η Ευρώπη θα οδηγηθεί σε ύφεση και φτώχεια και θα καταρρεύσει υπο το βάρος των αντιδράσεων των ευρωπαικών λαών. Άλλοι θεωρούν οτι αυτή είναι η μόνη οδός, η ορθή οδός, η οδός που θα διασφαλίσει στην Ευρώπη τις προυποθέσεις για να προχωρήσει μελλοντικά σε πλήρη οικονομική και πολιτική ενοποίηση (υπο την αυταρχική Γερμανία).
Κανείς δεν μπορεί αυτή τη στιγμή να αξιολογήσει με εγκυρότητα την αξία και τις επιπτώσεις των αποφάσεων που έλαβαν χθές οι ευρωπαίοι ηγέτες.
Για την Ελλάδα τα πράγματα είναι κάπως πιο ξεκάθαρα. Γνωρίζουμε πλέον οτι τα ομόλογα θα κουρευτούν κατά 50% και οτι στόχος είναι το χρέος να μειωθεί στο 120% του ΑΕΠ στα επόμενα εννιά χρόνια, μέχρι το 2020. Η μείωση του χρέους είναι σημαντική και επιτυγχάνεται ενώ η χώρα παραμένει στην Ευρωπαική Ένωση και στην ΟΝΕ κάτι το οποίο είναι σημαντικό και για οικονομικούς και για πολιτικούς και εθνικούς λόγους.
Το δεύτερο που γνωρίζουμε είναι οτι για την Ελλάδα, το χρέος είναι πλέον δευτερεύον πρόβλημα. Το ανέλαβε η τρόικα η οποία θα το χρηματοδοτήσει και θα εισπράξει τους τόκους χωρίς ελληνική ανάμιξη. Τα χρήματα με τα οποία θα χρηματοδοτηθούμε θα χρησιμοποιηθούν για την αποπληρωμή του χρέους μας και δεν θα μας δωθεί η δυνατότητα να τα διαχειριστούμε εμείς.
Με την αφαίρεση του προβλήματος της εξυπηρέτησης του χρέους απο την εικόνα, η Ελλάδα μένει να αντιμετωπίσει τα δυο άλλα μεγάλα προβλήματα της: Το έλλειμμα του προυπολογισμού και το έλλειμμα των εξωτερικών συναλλαγών. Παρόλο που η έμφαση δίδεται απο όλους στο πρόβλημα του ελλείμματος του προυπολογισμού, η αντιμετώπιση του ελλείμματος εξωτερικών συναλλαγών είναι πολύ σημαντικότερη. Και αυτό διότι η πορεία αυτού του ελλείμματος θα κρίνει το βιοτικό μας επίπεδο.
Να εξηγηθώ:
Το έλλειμμα του προυπολογισμού αντιμετωπίζεται με την αύξηση των εσόδων και τη μείωση των δημοσίων δαπανών. Ήδη η κυβέρνηση έχει λάβει σκληρά μέτρα για να μειώσει το έλλειμμα και υποστηρίζει οτι μέσα στο 2012 θα έχουμε πρωτογεννές πλεόνασμα. Ο καθένας γνωρίζει οτι αυτό είναι αδύνατον να συμβεί τόσο γρήγορα, αφού και οι δαπάνες τείνουν να αυξάνονται και η ύφεση έχει μειώσει τα φορολογικά έσοδα.
Εδώ όμως μπαίνει ένας νέος παράγων, οι μόνιμοι επότες σε όλα τα υπουργεία. Η Μέρκελ το είπε καθαρά. «Δεν μπορούμε να αρκεστούμε σε επισκέψεις της τρόικας κάθε τρίμηνο. Χρειάζεται συνεχής απρουσία». Η κυβέρνηση λοιπόν υποκαθίσταται απο «επόπτες» που θα εγκρίνουν ή θα απορρίπτουν δαπάνες. Επίσης ελπίζουμε οτι αυτοί οι επόπτες θα καταφέρουν να βάλουν σε μια ρέγουλα τη φοροδιαφυγή που οργιάζει. Ελπίζουμε επίσης οτι αυτοί οι επόπτες θα διασφαλίσουν το αδιάβλητο των δημοσίων διαγωνισμών και τη διαφάνεια στα δημόσια έργα και οτι θα εξαλείψουν τη διαφθορά στο δημόσιο.
Τα πράγματα πάντως θα σφίξουν πολύ και ενδεχομένως η παρουσία αυτών των ξένων ειδικών να φέρει αποτελέσματα στο στόχο μείωσης των δημοσίων ελλειμμάτων. Όσον αφορά λοιπόν στο δημοσιονομικό πρόβλημα, μάλλον θα μπεί σε ενα δρόμο περιορισμού, άμεσα.
Πάμε στο πρόβλημα του ισοζυγίου εξωτερικών συναλλαγών. Αυτό ήταν και είναι το κυριότερο πρόβλημα της ελληνικής οικονομίας. Είναι τα χρήματα που φεύγουν κάθε χρόνο στο εξωτερικό επειδή οι εισαγωγές μας είναι περισσότερες απο τις εξαγωγές μας. Για να το αντιμετωπίσουμε θα πρέπει να εισπράττουμε απο εξαγωγές περισσότερα απο όσα ξοδεύουμε για εισαγωγές. Υπάρχει ένα πρόβλημα εκεί. Οτι θα εισάγουμε πετρέλαιο και ενδεοχμένως άλλα αγαθά που δεν μπορούμε εδώ να παράγουμε. Ξεκινάμε λοιπόν απο μια αρνητική βάση. Απο την άλλη έχουμε τον τουρισμό που είναι η βασική «εξαγωγική» μας βιομηχανία αφού φέρνει λεφτά απο το εξωτερικό.
Οι επενδύσεις στον τουρισμό, στην αγροτική παραγωγή και στην αγροτική βιομηχανία, στην ενέργεια, στην φαρμακοβιομηχανία, αλλά και στις υπηρεσίες πρέπει να είναι εθνικός στόχος. Όπως και ο περιορισμός της κατανάλωσης εισαγωμένων εκτός των απολύτως αναγκαίων (Johnny Walker, Cayen, Prada κλπ) – χρειάζεται και λίγο χιούμορ.
Σημαντικό ρόλο στη βελτίωση του ισοζυγίου εξωτερικών συναλλαγών θα παίξει και η μετανάστευση πολλών νέων και ικανών Ελλήνων οι οποίοι λόγω ανεργίας θα φύγουν στο εξωτερικό και αναμένεται οτι θα στέλνουν πίσω στην πτωχή πατρίδα κάποια χρήματα, αυξάνοντας τις εισροές.
Σε κάθε περίπτωση πάντως, για να έχουμε λεφτά εφόσον κανείς δεν θα μας δανείζει (πέραν αυτών που δανειζόμαστε για να πληρώσουμε τα χρεη μας και τα οποία ουσιαστικά δεν θα μπαίνουν καν στη χώρα) θα πρέπει να κερδίζουμε λεφτά απο τις εξαγωγές προιόντων και υπηρεσιών. Και αυτό είναι κάτι το οποίο εναπόκειται σε εμάς, στον καθένα ξεχωριστά και όχι τόσο στους εκάστοτε κυβερνώντες.
Σε αυτή την εθνική προσπάθεια λοιπόν, στην αύξηση των εξαγωγών και στη μείωση των εισαγωγών πρέπει να εστιάσουμε όλοι τις προσπάθειες μας για να ξεφύγουμε απο αυτή την κρίση. Όσον αφορά στην κυβέρνηση, αυτό που πρέπει πλέον να κάνει είναι να μαζέψει τα ελλείμματα, να απλώσει ενα δίκτυ προστασίας στους εξαθλιωμένους συνταξιούχους και στους χαμηλόμισθους και να φροντίσει να άρει τα εμπόδια για τους εξαγωγείς.
Και για να συνοψίσουμε, οι αποφάσεις της χθεσινής Συνόδου Κορυφής, έδειξαν οτι η Ευρώπη δεν σκοπεύει να μας την χαρίσει αυτή τη φορά, σκοπεύει να μας κρατήσει θέλουμε δεν θέλουμε στους κόλπους της και να μας βοηθήσει – έστω και με το ζόρι – να «στρώσουμε».
Το τι θα απογίνουμε εξαρτάται πλέον εξολοκλήρου απο εμάς τους ίδιους.