L'ECONOMIE MONDIALE EST UN ENSEMBLE UNIQUE,PSYCHOSOMATIQUE. AUSTÉRITÉ VIATIQUE VERS LA CROISSANCE POUR L'OCCIDENT. Η ΠΑΓΚΟΣΜΙΑ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΕΙΝΑΙ ΕΝΑ ΕΝΙΑΙΟ ΣΥΝΟΛΟ,ΨΥΧΟΣΩΜΑΤΙΚΟ.Η ΛΙΤΟΤΗΤΑ ΕΙΝΑΙ Ο ΔΡΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΗΝ ΑΝΑΠΤΥΞΗ ΤΗΣ ΔΥΣΗΣ
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Παρασκευή 21 Οκτωβρίου 2011
EVUE DE PRESSE
La Belgique est morte. Vive la Belgique!
12 octobre 2011Presseurop
Alors que le pays est depuis 485 jours sans gouvernement, le probable prochain Premier ministre Elio Di Rupo et ses partenaires flamands et francophones ont présenté le 11 octobre un accord global sur la réforme de l’Etat. Cette entente, inespérée pour certains, stabilise le pays et ouvre la voie à la sortie de la crise.
Après la scission de l’arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde, qui avait permis de débloquer les négociations, les principaux points de l’accord consistent en davantage de fédéralisme avec un renforcement de l’autonomie des régions (la Flandre, qui représente plus de 50% des ressources fédérales, la Wallonie et Bruxelles-capitale) en matière fiscale, de sécurité sociale, d’emploi et de Code de la route. La durée de la législature fédérale se portera par ailleurs de 4 à 5 ans pour éviter au pays d’être en campagne électorale quasi permanente.
“Mesdames, messieurs, nous avons un accord!”, titre De Morgen en français pour une fois. Le quotidien flamand reprend ainsi les mots par lesquels le formateur Elio Di Rupo (socialiste francophone) a annoncé le texte négocié avec les probables membres de la coalition gouvernementale à venir. “Enfin”, commente le chef du service politique du journal Steven Samyn :
Entouré par les 8 négociateurs, le formateur a déclaré: ‘Nous avons un accord pour faire évoluer le pays et le stabiliser’. Il n’aurait pas pu le formuler mieux. La sixième reforme de l’Etat belge est une évolution et non pas une révolution. Une grande réforme qui remplace le poids lourd de l’Etat belge davantage vers les Etats fédérés.
“Enfin !” lui fait écho La Libre Belgique. Dans le quotidien bruxellois, le chroniqueurFrancis Van de Woestyne tire son châpeau au “principal artisan de cette négociation, Elio Di Rupo”
On n’imagine sans doute pas l’énergie, la patience, l’écoute, la créativité dont il a dû faire preuve pour en arriver là. Car après s’être tué à chercher une issue positive à la crise avec [le leader nationaliste flamand] Bart De Wever […], Elio Di Rupo a dû composer avec des partenaires tantôt fragiles, tantôt imprévisibles, tantôt divisés. Il faut reconnaître qu’il était le seul, dans un pays où les forces centrifuges et égoïstes menacent, à pouvoir accomplir cette synthèse politique entre le Nord et le Sud, la gauche et la droite.
Pour Béatrice Delvaux, l’éditorialiste en chef du Soir, le grand vainqueur du jour est "en apparence" la Belgique :
Il faudra se rappeler à quel point on n’y croyait plus. Il faudra se souvenir du nombre de fois où on a pensé que tout était fichu en ce compris, excusez du peu, la Belgique –, pour mesurer l’importance du moment. La Belgique ! C’est en apparence le grand vainqueur du jour, par le seul fait qu’elle est finalement toujours là, debout, prête à poursuivre sa route. La Belgique oui, mais plus la même : ses moteurs désormais sont régionaux et communautaires, et sa survie en tant que telle est plus qu’hypothétique. Reconnaissons à cette vieille entité qui a flirté avec la mort, qu’elle vient de réussir une mutation miraculeuse et ingénieuse, puisqu’elle arrive, par des équilibres savamment et patiemment créés, à donner aux uns et aux autres des éléments de satisfaction. […] Il ne faut pas être dupe de l’instant : la réforme de l’Etat enterre une certaine Belgique fédérale. Et beaucoup sont persuadés, même s’ils ne le souhaitent pas, que ceci n’est pas la dernière scène du film. C’est en cela que le grand triomphateur du jour est le seul qui ne figure pas sur la photo de famille. Au cours de cette incroyable négociation, Bart De Wever, leader nationaliste, aura fini par convaincre tout le monde de son seul objectif : la Belgique n’a plus (beaucoup) de sens.
Dans De Standaard enfin, l’éditorialiste Guy Tegenbos, trouve même “joli” le nom attribué à la réforme, “l’accord papillon”, ce qui n’est toutefois pas le cas pour le contenu de l’accord :
L’accord papillon que Di Rupo avec son noeud papillon a présenté hier, est une réforme d’Etat typiquement belge. Cette sixième réforme comporte, tout comme le cinquième, beaucoup de pages d’accords. Mais il n’y a pas de ligne. La réforme ne correspond pas à une vision commune, elle est née du clash de ces deux visions qui s’opposent sur pratiquement chaque point. Beaucoup d’efforts étaient nécessaires pour trouver un ensemble de pièces qui a satisfait par hasard les deux blocs. Et puis ils ont cousu cela comme une couverture en patchwork. […] Di Rupo a réussi sa mission impossible, mais ce n’est pas une nouvelle Belgique épatante et excitante. C’est une Belgique 6.0. La préparation de la 7.0. […] C’est une trêve qui donne a chaque partie [les francophones et les Flamands] un petit peu de ce qu’elle demandait et dont elle pourrait s’accommoder pendant un petit moment.
Le cynisme des élites grecques
AUSTÉRITÉ
Le cynisme des élites grecques
21 octobre 2011LONDRES
Athènes, le 20 octobre. Un syndicaliste communiste couvert de peinture lors des manifestations pendant la grève générale.
AFP
Après deux jours de grève générale et de combats de rue, la Grèce semble tous les jours un peu plus près du précipice. Alors que les responsables européens se rassemblent ce dimanche dans une dernière tentative de sauvetage de la monnaie unique, un auteur grec condamne les élites de son pays qu’il juge responsables de la situation actuelle.
Cette semaine, les employés d’une petite boulangerie du centre d’Athènes ont annoncé qu’à défaut de fermer boutique – leur clientèle étant largement composée de personnes fragiles -, ils manifesteraient leur soutien au mouvement de grève générale en vendant tous leurs produits à prix coûtant. Cette nouvelle, inattendue pour leurs clients en cette période difficile, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des signes de résistance et de solidarité que donne à voir la capitale grecque. Pendant ce temps, pas un ministre ou député ne peut apparaître en public sans se faire huer ou “yaourter” (sorte d’entartrage à la mode grecque).
La Grèce est un pays divisé : d’un côté, les responsables politiques, banquiers, évadés fiscaux et barons des médias qui soutiennent la réforme culturelle et sociale la plus violente que l’Europe occidentale ait jamais vue, de l’autre, la vaste majorité du peuple grec. La rupture paraissait évidente hier lorsque près de 500 000 personnes sont descendues dans les rues pour participer au plus grand mouvement de contestation de l’histoire du pays.
La tentative du gouvernement de créer une division entre les fonctionnaires (décrits comme une classe de fainéants corrompus) et les salariés du privé, a échoué. Tout ce que le gouvernement Papandreou a réussi à faire, c’est remplacer la vieille opposition droite-gauche par celle des élites contre le peuple.
L'autre Grèce prononcera le verdict de l'Histoire
L’Europe devrait bientôt décider comment gérer la crise de la dette avec le gouvernement grec en simple observateur. Mais une fois que l’Europe se sera occupée du seul problème qui l’intéresse, le jeu politique entrera dans sa phase finale à Athènes. C’est alors que "l’autre" Grèce prononcera le verdict de l’Histoire.
Les élites politiques devront répondre du chaos qu’elles ont créé, et que l’on impute largement à ceux qui résistent aujourd’hui. Les deux partis dynastiques qui se succèdent à la tête du pays depuis près de quarante ans, sont précisément ceux qui sont à l’origine de ce secteur public aussi pléthorique qu’inefficace.
L’émergence – incontestable – des difficultés ne les a pas empêchés de continuer à accumuler les dettes, poussant ainsi l’Europe à intervenir dans les affaires grecques. Selon un représentant, jamais la troïka – Fonds monétaire international, Union européenne et Banque centrale européenne – n’a demandé la fin des négociations collectives dans le secteur privé, la seule mesure suscitant quelques résistances au sein du parti au pouvoir. Pas plus que ces institutions n’ont exigé la réforme universitaire. A croire que les élites grecques n’avaient pas de plus cher désir que d’orchestrer le démantèlement de l’Etat-Providence pour transférer des avoirs publics vers le secteur privé.
Le gouvernement Papandréou se verra accusé d’incompétence et de cynisme. Tous les régimes autoritaires rêvent de bouleverser radicalement la société. Ce gouvernement avait pour mission de remplacer la solidarité par l’indifférence, l’hospitalité par l’exploitation. Il a échoué, et maintenant, l’élite n’est plus séparée du peuple en colère que par une épaisse ligne d’hommes en bleu.
Les gens réagiront de plus en plus violemment
Le chômage des jeunes grimpe en flèche et menace d’atteindre les 50 %. Pendant des décennies, la Grèce va payer le prix de la destruction de toute une génération. La troïka se verra accusée d’arrogance néocoloniale. Il n’est pas nécessaire de connaître le mythe de Sisyphe pour comprendre que des mesures qui aboutissent à une croissance de -7 % ne peuvent pas réduire le déficit.
Pas besoin non plus d’avoir lu Platon pour savoir qu’en diminuant de moitié les salaires et les retraites, les gens ne pourront pas payer les nouvelles taxes exorbitantes. Pas besoin d’être versé en histoire de la Grèce pour deviner que plus on répètera que la souveraineté d’un pays est réduite, plus les gens réagiront violemment.
La manifestation du 20 octobre dernier s’est terminée par une tragédie, la mort d’un syndicaliste. C’en est fini des derniers lambeaux de légitimité du pouvoir, et le gouvernement ne devrait pas tarder à plier bagages. Le déficit démocratique dont souffrent tous les gouvernements est irréversible en Grèce. C’est à "l’autre" Grèce qu’il revient de se doter d’une constitution de justice sociale et de démocratie pour le XXIe siècle. Voilà ce que la Grèce peut offrir au monde.
VU D’ATHÈNES
Violences dans le pays, cacophonie en Europe
Pour Ta Nea, le vote par le Parlement du nouveau plan d’austérité, censé ouvrir la voie à la nouvelle tranche d’aides internationales, constitue "le troisième acte de la tragédie grecque" qui s’est jouée le 20 octobre. Les deux autres actes sont "la cacophonie qui continue en Europe", alors que le sommet "résolutif" de la crise de la dette du 23 octobre "n’a pas été reporté, mais doublé d’un second le 26 pour décider de la restructuration de la dette" grecque, tout cela sur fond de marchés "nerveux". Et lesviolences, avec la mort d’un manifestant, qui ternissent le message fort d'un peuple au bord du gouffre.
CRISE DE LA ZONE EURO
On enterre l’idée fédérale
21 octobre 2011PARIS
Le sommet de la zone euro du 23 octobre pourrait être suivi d’un autre le 26, à la demande de l’Allemagne et de la France. La manière d’affronter la crise de la zone euro le prouve : malgré ses mésententes, l’axe Berlin-Paris et la méthode intergouvernementale l’ont emporté sur l’idée fédérale, constate Le Figaro.
Si la crise de l'euro a eu un mérite, c'est celui de remettre au goût du jour la construction européenne. Autant il était hors de question, avant la crise, de rouvrir la boîte de Pandore d'une refonte des traités, autant la réforme institutionnelle s'impose à nouveau. Toute la question est de se mettre d'accord sur l'Europe que l'on souhaite et les mesures qu'il est possible de faire adopter.
Puisque c'est la zone euro qui est en danger, une plus grande intégration de l'Union monétaire à dix-sept est une priorité évidente. L'affaire est déjà en cours avec l'instauration d'un véritable gouvernement économique de la zone euro et une coordination des politiques budgétaires et fiscales.
Dans la difficulté, chacun en ressent la nécessité. La France et l'Allemagne sont à la manœuvre, et ont décidé de montrer l'exemple. Le cinquantenaire du traité de l'Elysée, en janvier 2013, sera un marqueur pour l'intégration franco-allemande.
Malgré les difficultés de la relation entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, ce noyau dur s'est imposé au fil du traitement de la crise de la zone. L'implication prépondérante des deux grandes économies européennes était évidente. La préférence pour la méthode inter gouvernementale, qui avait déjà pris le pas sur la méthode communautaire en vigueur du temps où la Commission était le moteur de l'intégration, s'en est trouvée confirmée.
Berlin et Paris sont devenus le centre de l'Europe. Bruxelles n'est plus que l'intendance. L'idée "fédérale" ne reflétant plus vraiment la réalité.
C'est une évolution que les petits pays auront toujours du mal à accepter. En témoigne la proposition néerlandaise de créer un nouveau poste de Commissaire, qui serait chargé de superviser les budgets des pays en en difficultés ayant recours au Fonds européen de stabilité financière.
L'inquiétude face à une Europe à deux vitesses
Sous la houlette de Paris et de Berlin, la consolidation de l'Union monétaire passe plutôt par un renforcement du poids des Etats, comme en témoigne la désignation de Herman Van Rompuy en tant que futur "Monsieur Zone euro".
Il faudra répondre à la volonté, notamment allemande, d'instaurer un "contrôle démocratique" des décisions de la zone euro. Pour cela, les idées ne manquent pas. Sans la création d'une nouvelle assemblée parlementaire, on peut songer, comme le fait Guillaume Klossa, le fondateur du think-tank EuropaNova, à une instance qui réunirait des élus nationaux et des parlementaires européens, membres de telle ou telle commission.
Il est intéressant de constater à quel point les Britanniques, étrangers à la zone euro, sont indifférents à ces efforts en vue d'une plus grande intégration à dix-sept. De plus en plus eurosceptique, le gouvernement Cameron ne paraît guère se soucier que Londres puisse être écarté de la prise de décision économique sur le continent.
D'autres ne cachent pas leur inquiétude face à l'émergence d'une Europe à "deux vitesses". C'est le cas de la Suède qui n'appartient pas à la zone euro. Dans une tribunepubliée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Anders Borg et Carl Bildt, respectivement premier ministre et chef de la diplomatie, dénoncent "l'émergence d'une nouvelle division" entre pays européens. Un brin perfides, ils prévoient que si "deux vitesses" il devait y avoir, ce seraient les pays périphériques, plus libéraux dans leur conception de l'économie et plus orientés vers la compétitivité, qui en seraient les ultimes bénéficiaires, tout au moins en termes de croissance…
EN COULISSES
Rien ne va plus au sommet de l’UE
Pour Der Freitag, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy jouent à la "roulette européenne" avec le sauvetage de l'euro, titre l'hebdomadaire berlinois. Et à en croire la Süddeutsche Zeitung, rien ne va plus entre les principaux acteurs du sommet de la zone euro du 23 octobre. Le quotidien de Munich raconte que les dirigeants européens "agissent de manière tellement irrationnelle que le résultat de la réunion la plus importante depuis le début de la crise reste complètement incertain."
Ainsi, il existent deux versions de la rencontre de Merkel et Sarkozy à Francfort, le 19 octobre. A l’Elysée, écrit le magazine, on dément tout conflit sur la question de la BCE et on assure que le président français "a abandonné sa femme sur le point d'accoucher juste pour harmoniser la ligne de négociation avec Merkel afin de convaincre les autres pays du plan allemand pour accroître la force de frappe du fonds de sauvetage européen. […] Les diplomates à Berlin répondent par un sourire. Les participants à la rencontre parlent plutôt d'une soirée mémorable. Merkel et Sarkozy se sont ouvertement disputés, la nouvelle de la naissance de sa fille n'a même pas incité Merkel à embrasser Sarkozy. Les deux se sont séparés sans un mot."
Mais la mauvaise ambiance ne se limite pas au couple franco allemand,constate la Süddeutsche Zeitung. "La Commission européenne ne manque pas d'annoncer chaque jour de nouvelles propositions de loi destinées à contrôler les soi disant ennemis de l'euro. […] Des centaines de pages attendent d'être lues et comprises. De l'autre côté, c'est le manque de pages qui pose problème."Le rapport de la troïka (BCE, Commission et FMI) censé être envoyé mardi 18 octobre et qui contient les recommandations des experts sur le déblocage de la prochaine tranche d'aide à la Grèce n'est arrivé que jeudi. "Et il manque la partie cruciale: à la page 29 des 106 pages, il y a un encadré vide, là où les inspecteurs devaient écrire si Athènes est capable de payer ses dettes. La Commission garde le silence. Mais derrière les portes closes, on avoue que la troïka est divisée à ce sujet.“
Φιγιόν: «Οδεύουμε προς οικονομική κυβέρνηση στην Ευρωζώνη»
Η Ευρώπη κατευθύνεται «αποφασιστικά προς μια οικονομική κυβέρνηση της ευρωζώνης» μετά την κρίση χρέους, «τη σοβαρότερη στην ιστορία της» που αποκάλυψε «τα κενά της νομισματικής μας ένωσης», δήλωσε σήμερα στη Σεούλ ο πρωθυπουργός της Γαλλίας Φρανσουά Φιγιόν, πριν από την ευρωπαϊκή Σύνοδο Κορυφής της Κυριακής στις Βρυξέλλες, την οποία ο ίδιος θεωρεί «αποφασιστικής σημασίας».
Η Ευρώπη που βρίσκεται μπροστά σε μία νέα πρόκληση, «κατευθύνεται αποφασιστικά προς μία οικονομική κυβέρνηση της ευρωζώνης» το πλαίσιο της οποίας μπορεί να συζητηθεί κατά την ευρωπαϊκή σύνοδο κορυφής της Κυριακής, η οποία θα είναι «αποφασιστικής σημασίας», δήλωσε ο Γάλλος πρωθυπουργός κατά τη διάρκεια ομιλίας του στο γαλλο-κορεατικό εμπορικό επιμελητήριο.
Το Παρίσι και το Βερολίνο παραδέχθηκαν ωστόσο χθες ότι δεν είναι δυνατόν να υπάρξει συμφωνία κατά τη σύνοδο κορυφής της Κυριακής για μία συνολική λύση της κρίσης χρέους και ανακοίνωσαν τη σύγκληση νέας συνόδου κορυφής την Τετάρτη, 26 Οκτωβρίου.
«Σήμερα, η Ευρώπη βρίσκεται αντιμέτωπη με μία νέα πρόκληση. Όπως και κατά το παρελθόν, θα ξεπεράσει τις δοκιμασίες και θα βγει ενισχυμένη. Σάς καλώ να έχετε εμπιστοσύνη στην Ευρώπη», δήλωσε ο Γάλλος πρωθυπουργός.
Longuet : "Un président bien dans sa tête c'est un cadeau pour notre pays."
LEMONDE.FR | 21.10.11 | 17h43
Des sondages prometteurs pour François Hollande, les divergences entre socialistes et écologistes, les réactions à la naissance du bébé Bruni-Sarkozy: un condensé de la semaine des matinales de radio, le tout compilé par Nicolas Leborgne.Sources : France Info, RTL, Radio Classique, France Inter, Europe 1
Οικονομία | 20.10.2011
ESMA: Χρειάζονται χρόνο οι μεταρρυθμίσεις στο παγκόσμιο τραπεζικό σύστημα
Μεγάλο μέρος της προσπάθειας έχει επωμιστεί η νεοϊδρυθείσα «Ευρωπαϊκή Αρχή Κινητών Αξιών και Αγορών» (ESMA) με έδρα το Παρίσι. Κι όμως, η κριτική στις τράπεζες, αλλά και στους Ευρωπαίους πολιτικούς συνεχίζεται. Μιλώντας στον γερμανικό ραδιοσταθμό Deutschlandfunk η εκτελεστική διευθύντρια της ESMA Βερένα Ρος υποστηρίζει ότι βρισκόμαστε σε καλό δρόμο, αρχής γενομένης με τις αποφάσεις του G20 για το τραπεζικό σύστημα.
«Από τότε που ξέσπασε η κρίση έχουν γίνει πολλά και στο μέλλον θα έχουμε και άλλες ρυθμίσεις και ελεγκτικούς μηχανισμούς. Θα έλεγα ότι το συνολικό ρίσκο, ιδιαίτερα στα παράγωγα τραπεζικά προϊόντα, έχει μειωθεί. Είναι μία σημαντική εξέλιξη. Θα γίνουν και άλλα σημαντικά βήματα για τη μεγαλύτερη διαφάνεια του τραπεζικού συστήματος».
«Οι μεταρρυθμίσεις θέλουν χρόνο»
«Ας μην ξεχνάμε ότι όλα αυτά τα μέτρα και τα νομοσχέδια πρέπει πρώτα να συζητηθούν και να αποφασιστούν. Αυτό θέλει τον χρόνο του. Άλλωστε είχαμε και εξελίξεις στο μεσοδιάστημα. Ιδρύθηκαν οι νέες αρχές εποπτείας. Υλοποιούμε τώρα λεπτομέρειες της νέας ευρωπαϊκής νομοθεσίας. Και συνεργαζόμαστε με τους εθνικούς επόπτες για να γίνουν όλα αυτά όσο το δυνατόν πιο γρήγορα… » .
Η Βερένα Ρος εκτιμά ότι ήδη έχει μειωθεί ελαφρά ο όγκος πωλήσεων στα εξωχρηματιστηριακά προϊόντα. Αλλά όσο και αν περιοριστούν τα παράγωγα, πάντοτε θα υπάρχουν προϊόντα που διατίθενται εκτός χρηματιστηρίου. Οι επικριτές υποστηρίζουν ότι οι τράπεζες δεν πρέπει να διαθέτουν ανεξέλεγκτα επενδυτικά προϊόντα, τα οποία έχουν περιορισμένο όφελος, αλλά τεράστιο ρίσκο για την οικονομία και την κοινωνία. Η εκτίμηση της Βερένα Ρος:
«Είναι πολύ δύσκολο ερώτημα το τι ρίσκο και ποιο κοινωνικό όφελος μπορεί να έχει ένα επενδυτικό προϊόν. Αυτό πρέπει να το αποφασίσει ο καθένας για λογαριασμό του πριν προχωρήσει σε συναλλαγή. Το σίγουρο είναι ότι με κάποιον τρόπο η αγορά πρέπει να αναπτύξει καινοτομίες και νέα προϊόντα, γιατί όποιος αποταμιεύει και επενδύει θέλει πάντοτε να έχει την αίσθηση ότι τα χρήματά του βρίσκονται σε καλά χέρια. Χρειάζεται μεγαλύτερη εποπτεία, αναμφίβολα. Αλλά δεν πρέπει να περιορίσουμε την αγορά σε τέτοιο βαθμό, ώστε ο επενδυτής ή ο συνταξιούχος να μην έχουν πλέον καμία δυνατότητα για επικερδείς τοποθετήσεις».
Διαχωρισμός λιανικής και επενδυτικής τραπεζικής;
«Αυτό το ερώτημα είναι αντικείμενο έντονων συζητήσεων σε πολλές χώρες, στις Ηνωμένες Πολιτείες, στη Βρετανία και τελευταία και στη Γερμανία. Μόνο που σε κάθε χώρα το αντιμετωπίζουν διαφορετικά. Δεν υπάρχει καμία ενιαία ευρωπαϊκή πρόταση και πιστεύω ότι είναι όντως ένα ερώτημα, αν πράγματι με αυτόν τον διαχωρισμό θα μπορούσαμε να προωθήσουμε τη διαφάνεια του τραπεζικού συστήματος. Υπάρχουν επιχειρήματα και για τη μία και για την άλλη άποψη, υπάρχουν δηλαδή κι εκείνοι που λένε ότι το παγκόσμιο τραπεζικό σύστημα επωφελείται από τον μη διαχωρισμό, δεν υπάρχει λοιπόν οριστική απόφαση επ΄αυτού».
19/10/2011
Παπανδρέου vs «Φρανκενστάιν» και αντιστρόφως…
Παρακολούθησα με ενδιαφέρον, αλλά κυρίως με αγωνία την ομιλία του πρωθυπουργού την Τρίτη στην κοινοβουλευτική ομάδα του ΠΑΣΟΚ. Είναι ίσως η πρώτη φορά που ομιλία του Γιώργου Παπανδρέου εξέπεμπε τόσο ηλεκτρισμό και ένταση.
Λόγος δραματικός, με εμφατικές αναφορές σε ιστορικές στιγμές που πλήγωσαν την Ελλάδα και φαρμακερές βολές προς κοινωνικές συμπεριφορές, σκοτεινές δυνάμεις και κέντρα συντεχνιακών και άλλων συμφερόντων που αγωνίζονται να κρατήσουν τη χώρα πίσω.
Στο σκόπευτρο οι πατριωτικοί αδένες, όλων, μα κυρίως των βουλευτών του ΠΑΣΟΚ, ενόψει της ψήφισης του πολυνομοσχεδίου την Πέμπτη.
Κάποια στιγμή η φωνή σηκώθηκε και το βλέμμα σκλήρυνε. Ήταν η στιγμή που ο πρωθυπουργός άρχισε να ανοίγει με ορμή τη βεντάλια των υπευθύνων για την κατάσταση στην οποία έχει περιέλθει η χώρα. Κάποιες συνδικαλιστικές οργανώσεις που εκβιάζουν, κάποιοι ανεύθυνοι δικαστές, κάποια βρώμικα ΜΜΕ, κάποιες τράπεζες και κάποιοι επιχειρηματίες που θέλουν να κάνουν κουμάντο. Και, επιτέλους, η αίθουσα ζεστάθηκε από ένα δυνατό, εγκάρδιο χειροκρότημα.
Ίσως, αν τα πράγματα ήταν αλλιώς, ο ήχος των χειροκροτημάτων ακουγόταν ταυτόχρονα από κάθε μπαλκόνι, παράθυρο ή φωταγωγό των ελληνικών νοικοκυριών. Να έβγαινε στα πεζοδρόμια, στις πλατείες και στα στέκια. Να ταξίδευε πάνω από τα χωράφια και να έφτανε ως την τελευταία ελληνική βουνοκορφή.
Δυστυχώς, όμως δεν είναι έτσι. Σήμερα είναι αργά για χειροκρότημα. Σήμερα οι παλάμες στρέφονται προς άλλου είδους χειρονομίες, έξω από το πλαίσιο του πολιτικού πολιτισμού. Γιατί, εδώ που είμαστε τα βροντερά λόγια δεν αρκούν. Και, κυρίως, δεν απαντούν, στο γιατί μέχρι σήμερα η εξουσία δεν εμπόδισε, δεν τιμώρησε, δεν πρόλαβε τους λυσσασμένους λύκους που για δεκαετίες κατάπιναν αχόρταγα τα αθώα πρόβατα, παρά τους χάιδευε, τους τάιζε και τους στόλιζε με φαντεζί φιογκάκια κόντρα στην άγρια φύση τους.
Δεν ξέρω για πόσο ακόμη ο Γιώργος Παπανδρέου θα καταφέρει να κρατηθεί στην εξουσία. Πολλοί στοιχηματίζουν ότι διανύει τα τελευταία πρωθυπουργικά του χιλιόμετρα, άλλοι, λιγότεροι, θεωρούν πιθανό ένα ακόμη δυναμικό πολιτικό come back, από αυτά που έχει αποδείξει ότι ξέρει να κάνει.
Αυτό που ξέρω σίγουρα, είναι, ότι, αν τελικά η σταδιοδρομία του ως πρωθυπουργός κάπου εδώ τελειώνει, θα είναι ένας ακόμη ηγέτης που θα τα έχει πει… φεύγοντας. Και μπορεί ο ίδιος να νιώθει την ανάγκη να θυμόμαστε ότι κάποτε τα είπε, περισσότερο από όλα όμως θα θυμόμαστε ότι δεν τα έκανε. Αν πάλι αντέξει στο τιμόνι της εξουσίας, ιδού η μεγάλη πρόκληση!
Για να μην κοροϊδευόμαστε, θα ήταν τουλάχιστον αφελές να υποστηρίξει κανείς ότι η σύγκρουση μιας οποιασδήποτε κυβέρνησης με κατεστημένα μικρά και μεγάλα συμφέροντα είναι μία εύκολη υπόθεση.
Ας μην παριστάνουμε ότι ανακαλύψαμε την πυρίτιδα. Εδώ και δεκαετίες οι κυβερνήσεις συνδιοικούν τη χώρα παρέα με τους σημερινούς «κακούς λύκους». Δύσκολα το πολιτικό σύστημα που εξέθρεψε τα φαινόμενα διαφθοράς, διαπλοκής, συναλλαγής, συντεχνιασμού και εξουσιαστικών συμφερόντων μπορεί να αναμετρηθεί μαζί τους.
Το πολιτικό σύστημα μάχεται με τον Φρανκενστάιν που το ίδιο δημιούργησε. Ένα τέρας που τώρα επιτίθεται στο δημιουργό του. Μπορούν; Θέλουν; Αντέχουν να το αντιμετωπίσουν; Με ασκήσεις θάρρους πάντως το θεριό δε σκοτώνεται. Μόνο με βαρύ οπλισμό και πλήρη γνώση ότι πάνω στη μάχη μπορεί και να πεθάνεις.
Κι επειδή, ο Φρανκενστάιν δε φταίει που γεννήθηκε κι έγινε μεγάλος και ισχυρός,ανακουφιστικό, θα ήταν, αν ο πρωθυπουργός χθες πάταγε γερά και στην απέναντι όχθη των ευθυνών. Το χθες δεν έχει μόνο την κυβέρνηση Καραμανλή. Έχει δεκαετίες κυβερνήσεων που φούσκωσαν τα όνειρα των Ελλήνων με πλαστή ευζωία, με κούφια ευημερία και απατηλές υποσχέσεις. Όπως επίσης, το χθες, έχει και μία διετή δική του κυβέρνηση με τεράστιες ευθύνες για την τροπή που πήραν τα πράγματα.
Ας συνειδητοποιήσει λοιπόν επιτέλους ο καθένας τα λάθη και τις ευθύνες του. Τα κάνανε θάλασσα.
Όσο για εμάς… Άλλοι την καταβρίσκαμε και πλατσουρίζαμε περιχαρείς, άλλοι κολυμπούσαμε αμέριμνοι, άλλοι πνιγόμασταν και δε βγάζαμε «κιχ». Κάποιοι ελάχιστοι φώναζαν «βουλιάζουμε» και τους αποκρίνονταν οι πολλοί «Άντεαπο’ δω ρε φλώροι! Μίζεροι! Γραφικοί!»
Δε μένει τίποτα από το να πάρουμε τις τραγικές μας διαπιστώσεις, να τις μετατρέψουμε σε δημιουργία και να φύγουμε για το αύριο. Ένα αύριο που τώρα πια ξέρουμε καλά σε τι πρέπει να διαφέρει από το χθες και το αβέβαιο σήμερα.
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