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Δευτέρα 3 Οκτωβρίου 2011


Dette grecque : l'efficacité des mesures d'austérité remise en question

Alors que l'Eurogroupe se réunit ce lundi à Luxembourg, Athènes a reconnu ne pas être en mesure de tenir ses engagements de réduction des déficits en 2011 et 2012. Un aveu qui remet en question l’austérité comme remède anti-déficit.

Par Clémence DIBOUT / Julie ALBET (vidéo)
Sébastian SEIBT (texte)
 
La Grèce a rajouté dimanche soir de l’huile sur le feu boursier qui consume actuellement la zone euro. La reconnaissance par Athènes de l’impossibilité de tenir ses engagements de réduction des déficits en 2011 et 2012 a provoqué, lundi, une chute généralisée sur les marchés financiers européens. Dans la matinée, le CAC 40 à Paris perdait ainsi plus de 2 % tandis qu’à Francfort, le DAX allemand chutait de 3 %.
La Grèce anticipe dorénavant un déficit de 8,5 % du PIB en 2011, alors que l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire internationale (FMI) espéraient 7,6 % au plus.

DOSSIER

Pourtant, la nouvelle ne surprend personne. “On savait déjà que le déficit public cumulé de la Grèce sur les huit premiers mois de l’année avait atteint 18,1 milliards d’euros, soit plus que les 16 milliards d’euros qu’Athènes s’était fixés comme objectif pour 2011”, confirme à FRANCE 24 Céline Antonin, spécialiste de l’économie grecque à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
“La seule nouveauté est que la Grèce reconnaît dorénavant officiellement l’échec de sa stratégie de réduction des déficits”, renchérit Benjamin Carton, économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), contacté par FRANCE 24. Un aveu de faiblesse qui va “alimenter les craintes des marchés au sujet d’un éventuel défaut de paiement avec une baisse à prévoir de tous les titres des acteurs impliqués dans l’économie grecque”, juge ce spécialiste de la zone euro.
Les banques européennes, qui détiennent une part importante de la dette souveraine de la Grèce, risquent donc de continuer à être les principales victimes, par ricochet, de cette situation. Lundi, les cours des actions BNP Paribas et Société Générale perdaient, en fin de matinée, plus de 6 %.
Changer de cap
Au delà de l’impact boursier, Athènes peut nourrir des doutes sur le déblocage,
Par Alexia KEFALAS, correspondante à Athènes
très attendu, de la prochaine tranche de 8 milliards d’euros d’aide du FMI et de l’UE. “Le FMI a, en effet, pour habitude de rechigner à prêter de l’argent à des pays qui n’arrivent pas à tenir leurs engagements de réduction de déficits”, rappelle Benjamin Carton. “C’est sûr que cela va ajouter de l’eau au moulin de ceux qui plaident pour arrêter d’apporter un soutien financier à la Grèce”, assure Céline Antonin. La “Troïka”, composée de représentants de l’UE, du FMI et de la Banque centrale européenne (BCE), a d’ailleurs déclaré lundi avoir besoin de plus de temps pour décider de l’éventuel déblocage de la prochaine tranche d’aide.
“Cet échec à faire baisser les déficits montre surtout que l’approche européenne en Grèce est erronée depuis le début et qu’il est temps de changer de cap”, regrette Benjamin Carton. “Les coupes budgétaires à répétition ont entraîné une récession qui fait baisser les rentrées fiscales et donc plombe les efforts pour réduire les déficits”, analyse-t-il.
Pour cet économiste, les autres pays européens doivent maintenant en tirer les conséquences et enfin reconnaître que la Grèce ne va pas éviter la banqueroute. “À plus ou moins long terme ce scénario est de plus en plus probable”, acquiesce Céline Antonin. “Les autres États européens seraient avisés de changer de stratégie et de mettre en place un dispositif pour encadrer le défaut de paiement grec car sinon la faillite va être complètement désordonnée et amplifier la panique boursière, ce qui accentuera les risques de contagion à d’autres pays comme le Portugal ou l’Espagne”, prévient-il.
Mise sous tutelle
Cette faillite inéluctable ne serait, en outre, qu’un début. “Par la suite, je pense qu’avec l’accord de la population grecque, l’État devra être mis sous tutelle européenne pendant plusieurs années afin de réformer en profondeur son système fiscal inefficace et tenter de mettre un terme à la corruption qui règne dans certaines administrations”, prévoit Benjamin Carton.
C’est donc d’une double faillite annoncée qu’il s’agit : celle de la Grèce et celle des politiques d’austérité pour réduire les déficits. “D’autres pays, comme le Portugal et l’Italie, ont adopté des plans de rigueur très strictes et il n’y a pas de raison que le constat d’échec soit différent dans leur cas”, prévient Céline Antonin.

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Απορρίπτει τις ευθύνες για την έκρηξη στο Μαρί ο Χριστόφιας — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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Στέφανος Μάνος στο BBC: Δεν κάναμε αυτό που κάθε λογικός άνθρωπος θα έκανε

tvxs.gr/node/71558
 
 
 
Σε συνέντευξή του στην εκπομπή Today του BBC, ο Στέφανος Μάνος κατηγορεί την κυβέρνηση ότι αρνείται συστηματικά τα τελευταία δύο χρόνια να προχωρήσει σε περικοπές δαπανών, ενώ τονίζει ότι η απόφαση για την υπαγωγή 30.000 υπαλλήλων σε εργασιακή εφεδρεία δεν αποτελεί στην ουσία μείωση των δαπανών, αλλά πρόωρη συνταξιοδότηση:
Δεν κάναμε αυτό που κάθε λογικός άνθρωπος θα έκανε, δεν μειώσαμε τις δαπάνες λέει χαρακτηριστικά μεταξύ άλλων ο πρώην υπουργός οικονομικών, αρνούμενος ωστόσο ότι – αυτή τη στιγμή – θα ήταν λύση η αποχώρηση της Ελλάδας από την ευρωζώνη.

ΤΟ ΒΗΜΑ - Επίσκεψη Πρωθυπουργού στην Οικονομική Αστυνομία - κοινωνία

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Le rejet social cause l'inflammation | PsychoMédia

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Quelques proverbes

On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.

Le sage ne dit pas ce qu'il sait et le sot ne sait pas ce qu'il dit.

Quand on pointe la lune du doigt, l'imbécile regarde le doigt.

Le fruit mûr tombe de lui même.

N'attends pas des autres ce que tu ne veux pas leur promettre.

Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits.

Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines.

La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.

La porte la mieux fermée, est celle que l'on peut laisser ouverte.

Qui élargit son coeur, rétrécit sa bouche.

La gravité n'est que l'écorce de la sagesse, mais elle la conserve.

Chaumière où l'on rit, vaut mieux que palais où l'on pleure.

Il faut être bien sage ou bien borné, pour ne rien changer à ses pensées.

La boue cache un rubis, mais ne le tache pas.

Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent.

Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte.

Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts.

Celui qui plante des vertus doit s'appliquer à les arroser.

Soignez le commencement, pensez à la fin, la fin viendra sans fatigue, si vous oubliez le but, vous succomberez avant la fin.

Le sage est méthodique mais pas tranchant, intègre mais pas blessant, droit mais pas absolu, lumineux mais pas éblouissant.

La vertu suprême ignore la vertu, c'est pourquoi elle est la vertu.

Toute noblesse vient de l'humilité.

Savoir se contenter de ce que l'on a, c'est être riche.

Le sage attend tout de lui-même, le vulgaire attend tout des autres.

Entre hommes polis et sincères, il n'y a pas de classes.

Celui qui sait obéir saura ensuite commander.

L'or n'appartient pas à l'avare, mais l'avare à l'or.

Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot.

Le chagrin est en proportion de la faiblesse de l'âme.

Trois choses font aller le monde de travers: ne pas écouter les vieillards, écouter ses désirs, avoir bonne opinion de soi-même.

Il y a cinq degrés pour arriver à être sage: se taire, écouter, se rappeler, agir et étudier.

Si tu veux éviter la tristesse, ne possède rien dont la perte te puisse affliger.

Supporte la vertu, pour amère qu'elle soit.

Vécusses-tu un siècle, apprend toujours.

Le filet pour le pigeon, l'argent pour l'homme.

Sans berger, les brebis ne font pas troupeau.

La rouille ronge le fer; et les chagrins, le coeur.

Ce que Dieu a mouillé, il peut le sécher.

Qui se sauve du soleil, aura toujours froid.

Celui qui veut se faire entendre élève le son de sa voix, celui qui veut se faire écouter le baisse.

Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit.

Le sot voudrait recouvrir la terre entière d'une toile épaisse pour ne pas blesser ses pieds, le sage met une toile épaisse sous ses deux pieds et parcours la terre entière sans heurt.

Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.

Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer.

Mieux vaut les critiques d'un seul que l'assentiment de mille.

La porte la mieux fermée est celle qu'on peut laisser ouverte.

Qui veut faire quelque chose, trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse.

La crise c'est quand l'ancien n'arrive pas à mourir et que le nouveau n'arrive pas à naître.

Le commencement de la sagesse, c'est de se rendre compte qu'on ne l'est pas.

Le commencement de l'orgueil humain c'est de se séparer de Dieu.

Le sage n’est pas celui qui sait résoudre les problèmes, mais celui qui sait ne pas les créer.

Le bonheur et le malheur ne font qu'un, seule l'illusion du temps les sépare.

Il n'y a de nouveau que ce qui a été oublié.

Il n’y a jamais eu de paradis perdu mais seulement une foule d’aveugles qui se déplacent et s’entrechoquent au milieu même de ses jardins.

Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit.

La vie, c'est ce qui nous arrive quand nous avions prévu autre chose.

La forme, c'est le fond qui remonte à la surface.

Le vers de terre mange de la terre et le papillon boit du nectar.

Tu ne peux pas empêcher les oiseaux de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux (sagesse chinoise).

Un âne peut porter des reliques.

Abandonne toi et le ciel t'aidera.

Si longue soit la nuit, elle finit toujours par une aurore.

La foi sans science est borgne, la science sans foi est aveugle.

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Κυπριακό και ΑΟΖ στην τηλεφωνική επικοινωνία Παπανδρέου – Χριστόφια — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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Τηλεφωνική συνομιλία Χριστόφια-Παπανδρέου | Sigma Live

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Κ. Σκανδαλίδης: Εθνική συνεννόηση χωρίς εκλογές
Υπέρ της εθνικής συνεννόησης, «πάση θυσία», χωρίς να προηγηθούν εκλογές, τάχθηκε ο υπουργός Αγροτικής Ανάπτυξης Κώστας Σκανδαλίδης, σε συνέντευξή του στον τηλεοπτικό σταθμό «MEGA». Ο κ. Σκανδαλίδης τόνισε ότι η χώρα έχει κυβέρνηση, η οποία νομιμοποιείται να παίρνει τις αποφάσεις που παίρνει. Η κυβέρνηση, πρόσθεσε, εκλέγεται για τέσσερα χρόνια και έχει νομιμοποίηση σε αυτό το διάστημα.
Το θέμα που τίθεται, τόνισε ο υπουργός Αγροτικής Ανάπτυξης, δεν είναι θέμα εκλογών, αλλά θέμα πορείας της χώρας και έθεσε θέμα εθνικής συνεννόησης με όλα τα κόμματα. Δεν είναι δυνατόν, τόνισε, η κυβέρνηση να προσπαθεί να λύσει τα προβλήματα και να έχει απέναντί της την αντιπολίτευση και την κοινωνία. Και επέκρινε τον Πρόεδρο της ΝΔ για τη στάση που τηρεί.
Η κυβέρνηση, τόνισε, επίσης, θα θέσει δημόσια την πρότασή της αποτελούμενη από τον προϋπολογισμό, το εθνικό φορολογικό σχέδιο και τα μέτρα που θα ψηφίσει αυτή την εβδομάδα η Βουλή και θα ζητήσει εθνική συνεννόηση και από τα κόμματα και από τους κοινωνικούς φορείς.
Απαντώντας σε σχετική ερώτηση ο κ. Σκανδαλίδης αποσυνέδεσε την πιθανότητα να μη συμφωνήσουν τα κόμματα, με το ενδεχόμενο να οδηγηθεί η χώρα σε εκλογές. Το «δια ταύτα», ανέφερε χαρακτηριστικά, δεν είναι οι εκλογές.
www.kathimerini.gr με πληροφορίες από ΑΠΕ-ΜΠΕ

ΤΟ ΒΗΜΑ - Συνέντευξη Ομπάμα στο Διαδίκτυο για την οικονομία - κόσμος

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ΤΑ ΝΕΑ ΤΟΥ ΣΚΑΙ

ΤΟ ΒΗΜΑ - Μειώστε ως 40% τη δόση του στεγαστικού σας - oικονομία

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Primaire PS : Jack Lang va soutenir François Hollande

LEMONDE.FR | 03.10.11 | 18h23   •  Mis à jour le 03.10.11 | 18h35
Jack Lang en juillet 2010.
Jack Lang en juillet 2010.AFP/GUILLAUME BAPTISTE
Jack Lang, dans la dernière ligne droite, s'apprête à apporter son soutien à François Hollande. "Jack va appeler cette semaine à voter pour François", assure un proche du député de Corrèze. Le député du Pas-de-Calais a prévu de le faire au lendemain du débat télévisé de mercredi, le troisième entre les six candidats à la primaire.
Il devrait habiller ce ralliement "en se servant du débat", indique un membre de l'équipe Hollande, et en prenant prétexte d'une supposée convergence entre les positions de l'ancien ministre de la culture et de l'éducation nationale et les propositions de François Hollande dans le domaine de la culture et sur le dossier Hadopi. Lesquelles, pourtant, ne constituent pas précisément le point fort de l'ancien premier secrétaire.
Jack Lang, qui expliquait dimanche au Monde s'accorder "encore cette semaine pour vérifier quelques points", avait soutenu Ségolène Royal lors de la primaire de 2006, puis Martine Aubry pendant le congrès de Reims de 2008. "J'étais à l'origine, avec d'autres, de l'accession de Martine à la tête du PS, assure-t-il. C'était une entreprise à haut risques, et on peut lui rendre gré d'avoir su réunir les uns et les autres." Mais c'est finalement dans le camp du favori des sondages que Jack Lang, qui choisit rarement une équipe qui perd, bascule.
"VOTE UTILE"
L'ancien premier secrétaire vient déjà d'enregistrer un nouveau soutien d'importance en la personne de Jean-Jacques Urvoas. Le député du Finistère était jusqu'ici le seul des amis politiques de Dominique Strauss-Kahn à n'avoir pas tranché entre Martine Aubry et François Hollande.
Il vient de se prononcer pour ce dernier, qui à ses yeux "s'est affirmé progressivement comme un véritable leader" et s'est montré "combatif et déterminé", tout en démontrant "sa capacité à rassembler" et ses "convictions""Il lui reste à recevoir l'onction d'une majorité incontestable", dit M. Urvoas, rejoignant l'argument du vote utile, volontiers brandi par les équipes de François Hollande.
"Si des gens qui pour l'instant ne soutenaient pas François le rejoignent en dernière semaine, il faut en profiter pour faire passer l'idée de vote utile", indique Bruno Le Roux, député de Seine-Saint-Denis.
Ces deux ralliements tombent à pic, dans le sprint final, pour le député de Corrèze, soucieux de transformer l'avance sondagière en votes sonnants et trébuchants, le 9 octobre prochain.
"Là où on est, les soutiens sont importants. On les prend tous, poursuit Bruno Le Roux. L'idée de François est de faire campagne jusqu'au bout, avec un certain nombre d'initiatives qui vont créer du mouvement autour de sa candidature."
David Revault d'Allonnes

Jacques Attali apporte également son soutien à François Hollande

Ancien sherpa de François Mitterrand, chargé par Nicolas Sarkozy de "libérer la croissance", intellectuel multicartes, Jacques Attali a annoncé, lundi 3 octobre, qu'il soutenait lui aussi François Hollande.
Dans un article publié sur le site Slate.fr, M. Attali estime que pour "choisir le meilleur aujourd'hui, un seul critère me semble s'imposer en ces temps difficiles : sa capacité à rassembler." Or, pour Jacques Attali, "selon ce critère, un candidat s'impose, à mon sens : François Hollande."
M. Attali précise toutefois, un peu plus loin : "Reste à connaître, le moment venu, son programme."

En quoi la politique du gouvernement est-elle efficace face à la crise ?

Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au commerce extérieur, conseiller de Paris | LEMONDE.FR | 19.09.11 | 09h42   •  Mis à jour le 22.09.11 | 17h12
Pierre Lellouche.
Pierre Lellouche.AFP/DANIEL MIHAILESCU
L'INTÉGRALITÉ DU DÉBAT AVEC PIERRE LELLOUCHE, SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉ DU COMMERCE EXTÉRIEUR ET CONSEILLER DE PARIS, JEUDI 22 SEPTEMBRE 2011
Alain : La France vient de battre son record de déficit extérieur... Allez-vous nous dire que ce n'est pas la faute de la politique du gouvernement ?
Pierre Lellouche : J'ai eu l'occasion de présenter un diagnostic sans complaisance de nos performances à l'international la semaine dernière devant la Commission des finances. Je n'ai pas eu l'impression qu'il y ait eu, de la part de députés d'opposition, de mise en cause de la politique du gouvernement.
Le problème que nous avons est fondamentalement un problème d'offre, c'est-à-dire de production en France, et ensuite, de reconquête de parts de marché. Notre appareil de production est à la fois trop faible à l'export et trop concentré sur le marché européen. C'est ainsi que nous avons 91 000 entreprises sur plus de 3 millions qui exportent, contre plus de 400 000 en Allemagne et 200 000 en Italie. Donc nous avons un tissu industriel souvent de trop petite taille pour l'export.
C'est la raison pour laquelle l'essentiel du travail que je mène vise à aider nos PME[petites et moyennes entreprises] à l'export. Nous avons autant de grands groupes (CAC 40) qu'en Allemagne, mais l'un des problèmes que nous avons, c'est que bien souvent, ces grands groupes portent insuffisamment leurs PME sous-traitantes à l'export.
Dès lors, le travail qui est le mien s'articule autour de plusieurs axes prioritaires : 1)faire en sorte d'améliorer la connaissance de la demande mondiale à l'export ; 2)renforcer le tissu de PME en régions, avec la création, dans chaque région, de guichet unique à l'export ou de maisons de l'export en liaison avec les régions et les chambres de commerce régionales ; 3) développer le portage entre nos grands groupes et les PME. Le reste de mon travail consiste à travailler aux négociations commerciales internationales en liaison avec le commissaire européen [au commerce] Karel de Gucht.
Mais le fond du problème est bien celui de la compétitivité de la France. Le déficit commercial n'est rien d'autre que l'autre facette du déficit budgétaire et de la dette de la France. Nous sommes dans un nouveau monde où la production s'est déplacée vers les émergents. Nous devons être capables de produire à nouveau en France et de reconquérir des parts de marché.
Pascal :  En gros, vous nous expliquez qu'en France, on subit la mondialisation depuis plus de dix ans mais qu'on ne sait pas en profiter. Comment est-il possible de ne s'en rendre compte que maintenant ?
Pas depuis dix ans. Je dirais depuis une trentaine d'années. Notre pays, malheureusement, a subi la destruction de 2 millions d'emplois industriels à force de délocalisations, de manque de politique industrielle, de financiarisation de notre économie, de manque d'organisation des filières. Un exemple : notre industrie agroalimentaire, l'un de nos fleurons à l'export, représentait 9 % du marché mondial il y a dix ans, nous sommes tombés à 6 %. Et l'Allemagne nous est passée devant avec 7 % du marché mondial. Nos produits sont excellents, nous ne savons pasorganiser les filières qui permettraient aux producteurs de réussir à l'export comme ils le devraient.
Ajoutez à cela que pendant très longtemps, les Français considéraient que le commerce extérieur était l'affaire du président et des "grands contrats" : armement, nucléaire, aéronautique. Or ce qui se passe, c'est que vingt ans après la guerre froide, les exportations d'armement chutent, l'énergie nucléaire est en question, et plus généralement, nos clients d'hier sont devenus nos compétiteurs d'aujourd'hui. Voyez les TGV chinois ou les centrales coréennes à Abou Dhabi.
On voit bien qu'il s'agit aujourd'hui de redensifier l'ensemble de notre tissu industriel, y compris au plan agroalimentaire, d'améliorer notre offre, et donc deregarder en face notre problème de compétitivité. Y compris en matière de coût du travail. Laissez-moi vous dire que je regrette que, sur ce point précis, il ne soit toujours pas possible de bâtir un consensus bipartisan sur l'écart de compétitivité entre nous et les Allemands, écart que nous évaluons à 10 % s'agissant du coût du travail, ce que la gauche refuse de reconnaître.
Zaza :  Pourquoi le gouvernement n'a-t-il engagé aucun effort de libéralisation de notre pays, qui est toujours très mal placé au classement des libertés économiques ?
La France est un pays de liberté économique. Elle a le modèle social dont elle a choisi de se doter, qui, c'est vrai, est très coûteux par rapport à beaucoup de nos concurrents, mais nous restons un pays de liberté et un pays de liberté attractif, car je rappelle que nous sommes la troisième destination au monde pour les investissements étrangers (les IDE) derrière les Etats-Unis et la Chine. J'en profite d'ailleurs pour rappeler aux avocats de la "démondialisation" que la moitié de nos exportations est réalisée par les filiales de grands groupes étrangers établis en France.
Guest : Quelle(s) mesure(s), s'il y en a, symbolisent l'action du gouvernement dans le domaine économique et industriel ?
Je crois que nous sommes en train de remettre le navire dans la bonne direction en termes de production et d'emploi chez nous. C'est d'abord tout ce qui touche à l'innovation et à la recherche, élément stratégique pour l'avenir. Réforme des universités, crédit impôt-recherche sont des points absolument clés pour l'avenir. A l'export, la corrélation est totale entre innovation et capacité de prendre des parts de marché.
Deuxièmement, la fiscalité. La réforme de l'ISF [impôt de solidarité sur la fortune]sur le volet PME, la suppression de la taxe professionnelle, l'ambition d'œuvrer à un impôt sur les sociétés commun à la France et à l'Allemagne dès 2013 sont autant d'éléments clés. Restent, bien entendu, la fiscalité et l'environnement en matière de coût du travail, durée du travail, et les options fiscalité du travail et fiscalité du capital. Nous avons déjà pris une réforme très difficile qui concerne les retraites. Le débat est ouvert pour la suite – je pense à la TVA sociale. Pour ma part, je suis pour l'amplification de ces réformes, c'est-à-dire pour l'amplification de la rupture. C'est la seule condition pour que la France relève le défi de la mondialisation et cesse de subir.
Nous avons le choix entre redevenir un grand pays industriel qui compte, à l'instar de l'Allemagne, à l'échelle mondiale, ou bien continuer à subir la mondialisation en termes de délocalisations, d'appauvrissement de notre société, avec le modèle d'une France qui serait assez proche de celle que décrit Houellebecq à la fin de son dernier roman, La carte et le territoire (éditions Flammarion, 2010) : une France hôtellerie-restauration pour cadres chinois fatigués, auxquels s'ajouteraient quelques niches industrielles comme l'aéronautique et les produits de luxe. Ma conviction, pour avoir sillonné et le monde et nos provinces, c'est qu'il y a chez nous un formidable vivier de talents, de créativité, de travail, qui doit nous permettrede rester un grand pays, y compris au plan de l'économie.
Alexandre : Concernant le problème du coût du travail en France, pourquoi n'essayez-vous par de baisser les charges des salariés et/ou des entreprises afin d'inciter les entreprises à embaucher ?
La remarque est très juste. Si l'Allemagne réussit si bien aujourd'hui à l'export – elle est à 150 milliards d'euros d'excédent –, c'est parce que les lois votées il y a plus d'une dizaine d'années sous l'impulsion du chancelier [allemand Gehrard]Schröder, ont fortement amélioré la compétitivité de l'économie allemande. Ces lois visaient en effet à réduire le plus possible les charges pesant et sur les salariés et sur les entreprises. Le paradoxe est qu'elles ont été votées par un Bundestag à l'époque dominé par la gauche et qu'elles ont ensuite bénéficié grandement à l'actuel gouvernement de coalition allemand.
Guest : Selon vous, sommes-nous les témoins d'une nouvelle forme de "guerre économique" entre Etats-Unis et Europe, par le biais des attaques d'établissements financiers ?
Le principal, dans la crise mondiale que nous vivons depuis déjà quatre ans, est de ne pas se tromper de diagnostic. Bien sûr que nous sommes en compétition, nous les Français, nous les Européens, avec les Etats-Unis, le Japon, et bien sûr les nouveaux grands émergents. Mais de grâce, évitons la théorie du complot.
La crise de l'euro n'est pas un complot américain ou un complot chinois ; la crise de l'euro est une partie d'une crise générale de l'endettement, et de l'endettement de ce que j'appelle les "anciens pays riches", c'est-à-dire les Etats-Unis, le Japon, l'Europe, qui subissent ce phénomène tectonique qu'a été depuis trente ans le déplacement de la production mondiale vers les émergents. Aux Etats-Unis comme en Europe, comme au Japon, nous finançons le niveau de vie auquel nous sommes habitués de plus en plus, hélas, par la dette, faute de produiresuffisamment chez nous. Là est l'origine de l'endettement, de la fameuse crise des dettes souveraines.
Benoit : Pourquoi la règle d'or semble-t-elle si chère aux yeux du gouvernement ? Le fait d'inscrire l'interdiction de déficit dans la Constitution est-il vraiment utile ou n'est-ce qu'un simple message "positif"envoyé aux marchés ?
Deux observations. La première, c'est que cette règle a été déjà introduite dans bon nombre de pays européens, quelle que soit la couleur politique des gouvernements en place. Par exemple par le gouvernement socialiste espagnol. Deuxième remarque : cette règle a une vertu pédagogique. Dans un pays qui n'a pas présenté un budget en équilibre depuis trente-cinq ans, elle signifie d'abord la prise de conscience que nous ne pouvons pas continuer ainsi sans littéralement plombernos propres enfants par la dette que nous allons leur laisser et que, d'autre part, la gauche et la droite sont au moins d'accord sur la nécessité de gérer sainement nos finances, comme nous devons les uns et les autres dans notre propre vie familiale, "en bon père de famille", sans dettes ou avec le moins de dettes possible.
Si l'on en croit les sondages, j'ai l'impression que les Français ont compris cela. C'est probablement l'essentiel. Evidemment, ce serait mieux si tous nos grands dirigeants politiques, de droite ou de gauche, se mettaient d'accord au moins sur ce principe, quitte à ensuite décliner des politiques différentes ou des itinéraires différents sur tel ou tel aspect de la vie de notre pays.
Fabien : Que pensez-vous de la niche Copé ?
Je pense, mais je ne suis pas le ministre du budget, qu'il est légitime que l'ensemble des acteurs économiques soient traités à égalité de droits et de devoirs.
Pierre : Pourquoi avez-vous soutenu, un temps, la candidature de Jean-François Legaret en dissidence face à Chantal Jouanno pour les sénatoriales parisiennes ?
Cela n'a jamais été le cas. Jean-François Legaret [maire du Ier arrondissement] a donné trente ans de sa vie à la vie municipale à Paris, il est l'un des meilleurs connaisseurs de la ville, du budget de la ville notamment, et il avait toute légitimité àêtre lui-même candidat au poste de sénateur de Paris. Il a eu la maturité politique de faire prévaloir l'intérêt collectif de sa famille politique en soutenant la liste officielle de l'UMP plutôt que de partir en dissidence. Je l'en ai publiquement remercié. Il est l'un des maires de ma circonscription, et nous travaillons en pleine confiance, en tandem.
Pascal : Selon vous, qui sera le quatrième sénateur de droite à Paris dimanche ?
Je souhaite que ce soit [Daniel-Georges] Courtois, puisqu'il figure en quatrième position sur la liste UMP. Et je souhaite que nous ayons quatre sénateurs dimanche. Je rappelle que nous devions en avoir cinq, et que la division nous a déjà coûté un siège lors du dépôt des listes des grands électeurs...
Alain : Si François Fillon ne se présente pas à Paris, pourriez-vous êtrecandidat au municipales contre Rachida Dati et Chantal Jouanno ?
Je ne savais pas que Rachida Dati et Chantal Jouanno étaient déjà candidates à la mairie de Paris, et je ne sais pas si François Fillon sera candidat. Une haie à la fois : les sénatoriales dimanche, la présidentielle, puis les législatives. Et entre 2012 et 2014, essayer de rebâtir une offre politique alternative crédible à Paris.
Compte tenu du mode de scrutin, qui fait que le maire de Paris n'est pas élu au suffrage universel, il faut que l'UMP soit capable d'avoir non seulement un candidat pour Paris, mais des candidats crédibles dans les arrondissements de l'est, qui sont à reconquérir, et notamment dans les plus importants d'entre eux sur le plan démographique. Pour ma part, je travaillerai à cette offre alternative, et nous verrons. Il est clair que maire de Paris doit être l'une des fonctions les plus exaltantes dans notre pays, surtout si on aime Paris, si on est parisien, comme c'est mon cas, et qu'on essaie de penser Paris dans le monde dans trente ans. Alors oui, Paris m'intéresse, bien sûr.
Guest : Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement, et Claude Goasguen(XVIe) ont répété, dans les médias, que l'UMP devait faire le ménage au sein de la direction de sa fédération parisienne. Partagez-vous leur point de vue ?
Je souhaiterais tellement que les responsables politiques parisiens cessent les petites phrases, ou plutôt les réservent à M. Delanoë [le maire de Paris] et à son bilan. Les Parisiens n'ont que faire de la cuisine interne de la fédération UMP de Paris. Ce qu'ils attendent, c'est une offre politique alternative. La population parisienne est très sophistiquée, en majorité diplômée, surinformée. Elle a soutenu Delanoë pendant la période où celui-ci incarnait encore la modernité par rapport à une droite parisienne vécue comme vieillie.
Mais aujourd'hui, cette population parisienne mesure parfaitement les insuffisances de gestion en matière de propreté, de transports, d'emplois, le manque de vision s'agissant de l'avenir de la capitale, la muséification de notre ville. Elle attend de nous des options pour l'avenir, pas des querelles d'appareil. Dans ces conditions, mon rôle consiste à rassembler, d'abord au sein de ma propre circonscription, dedonner l'exemple d'un travail sur le fond et pas de partir dans des querelles de personnes ou d'appareil.
Jean : Etes-vous favorable à la reconnaissance internationale de l'Etat palestinien ?
La position de la France n'a jamais varié sur ce sujet. Si ma mémoire est bonne, depuis 1978. Et le président de la République actuel l'a exposé avec force devant la Knesset en 2008 ; j'étais à ses côtés. Nous pensons que les Palestiniens ont droit à un Etat, et qu'Israël a droit à la sécurité. La solution de ce conflit, si difficile et si important pour la paix du monde, passe nécessairement par une solution à deux Etats. Deux Etats qui se reconnaissent et qui vivent en paix.
La position exposée par Nicolas Sarkozy à l'ONU est une position sage qui préserve la solution à deux Etats et qui rend droit aux deux parties : sécurité d'un côté, reconnaissance de l'autre. Espérons qu'elle soit, in fine, adoptée par tous. Et que, dans l'année qui vient, nous puissions arriver à une solution négociée et non à une escalade de violences. Le printemps démocratique arabe est en tout cas une chance historique à saisir pour bâtir la paix.
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