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Παρασκευή 14 Οκτωβρίου 2011


France

Primaire PS. Hollande a fait le plein de soutiens

Politiquevendredi 14 octobre 2011

Dans son duel avec Martine Aubry, François Hollande a fait le plein des soutiens des candidats malheureux du premier tour de la primaire socialiste, après l’annonce vendredi par Arnaud Montebourg qu’il voterait « à titre personnel » pour le député de Corrèze.
Montebourg et Royal
Arnaud Montebourg (17,19 % des voix au premier tour), qui a attendu la réponse des deux finalistes à son courrier dans lequel il demandait des« engagements forts » sur certains de ses thèmes de prédilection (contrôle financier, démondialisation, VIe République et lutte contre la corruption), votera donc « à titre exclusivement personnel » pour François Hollande. Arrivé en tête du premier tour, ce dernier est « à (ses) yeux meilleurs rassembleur ».
. Même argument pour Ségolène Royal (6,95 % des voix), qui avait annoncé mercredi qu’elle soutenait son ex-compagnon car il est « arrivé en tête du premier tour et il est légitime d’amplifier cette avance ». La candidate de 2007 avait également assuré que « les solutions neuves » qu’elle défend seraient « prises en compte ».
Valls et Baylet
. Manuel Valls (5,63 %), arrivé en avant-dernière position dimanche, a immédiatement annoncé qu’il soutenait, « en fonction de ses convictions », François Hollande. « Le chemin qu’il a emprunté, celui sur la vérité de l’état des comptes publics, les réformes qu’il propose, m’amènent à voter pour lui », avait expliqué Manuel Valls, saluant la « cohérence dans la démarche » de François Hollande.
. Jean-Michel Baylet (0,64 %), président du Parti radical de gauche (PRG), votera lui aussi Hollande dimanche. « Nous nous retrouvons dans certaines de ses idées -sa dimension européenne, son pragmatisme économique et son sens de la raison en la matière ont fait pencher dans la balance- », mais « aussi parce que nous pensons qu’il est le mieux placé dans la présidentielle pour battre Nicolas Sarkozy », avait expliqué Jean-Michel Baylet.

SANTÉ

Publié le 14 octobre 2011 à 15h58

Maison de retraite : La moitié des pensionnaires atteints d’Alzheimer

Près d’un résident sur deux serait atteint de la maladie d’Alzheimer en maison de retraite. Mais le personnel de ces établissements ne serait pourtant pas formé pour s’occuper de tels pensionnaires.
Environ 20% des maisons de retraite ont moins de 30% de personnel formé à la maladie d'Alzheimer
Environ 20% des maisons de retraite ont moins de 30% de personnel formé à la maladie d'Alzheimer SIPA/GILE MICHEL
« En 2010, la proportion déclarée de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées est de 45% », a rapporté l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux (Anesm). Pour obtenir ces résultats qu’elle estime stables par rapport à 2009 (44%), l’Agence a demandé aux 7.000 établissements d’hébergements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de répondre à une série de questions portant sur la « bientraitance » des personnes âgées. Environ 5.000 Ehpad ont accepté de se prêter au questionnaire. Leurs patients étaient âgés de 85 ans en moyenne.

Pas assez de personnel formé

Alors que près de 800.000 personnes en France sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés, les résultats obtenus par l’Anesm ont notamment montré que 40% des Ehpad disposent d’une unité dédié aux malades dont les symptômes sont les plus graves. Un pourcentage certes, encore insuffisant mais plus élevé que celui relevé en 2009 (34%). Pour autant, l’étude a également mis en évidence le fait que tout le personnel médical de ces établissements n’était pas formé pour s’occuper de tels patients. Ainsi, environ 20% des établissements ont moins de 30% de personnel formé à cette question, 30% en ont entre 30 et 60%, environ 34% entre 60 et 90% et enfin environ 15% disent avoir plus de 90% de leur personnel formé.

Accord et visite avant admission

Forte de ces résultats quant à la dépendance en général, l'étude a ainsi souligné « la nécessité d'augmenter la proportion de personnel formé à la fois sur le versant de l'accompagnement de la dépendance mais aussi sur la fin de vie et l'évaluation de la douleur ». Celle-ci a par ailleurs indiqué que la prise en compte des attentes et des besoins des résidents s’est améliorée entre 2009 et 2010, mais aussi, que la visite de l’établissement par le résident avant son admission est devenue systématique dans plus de 35% des maisons de retraite et que le recueil de l’accord du futur pensionnaire quant à son admission est désormais systématique dans la moitié des cas (contre 42% en 2009).

Le déficit budgétaire des USA s'est encore creusé en 2011

vendredi 14 octobre 2011 20h18
 
(Reuters) - Le déficit budgétaire s'est creusé au cours de l'exercice fiscal 2011, restant au dessus de 1.000 milliards de dollars pour la troisième année consécutive, ce qui risque d'alimenter de nouvelles batailles au Congrès sur la nécessité de diminuer les dépenses et de relever les taxes.
Le rapport a été publié par le Trésor quelques semaines à peine après que le président Barack Obama a obtenu de haute lutte un relèvement du plafond d'endettement des Etats-Unis après une âpre bataille parlementaire.
En septembre, dernier mois de l'exercice budgétaire, le déficit est ressorti à 64,57 milliards de dollars (46,56 milliards d'euros) contre 34,61 milliards un an auparavant.
Les analystes attendaient un montant plus élevé à 68,55 milliards.
Sur l'ensemble de l'exercice, le déficit s'est inscrit à 1.299 milliards de dollars contre 1.294 milliards en 2010.
Pedro Nicolaci da Costa, Nicolas Delame pour le service français
 
 

PRIMAIRE PS. Aubry cogne Hollande au risque de blesser la gauche

Publié le 14-10-11 à 11:19    Modifié à 22:41     par Le Nouvel Observateur     256 réactions

Martine Aubry (AFP)Martine Aubry (AFP)
Cogner, frapper, attaquer pour détruire. Martine Aubry et ses partisans ont choisi, pour refaire leur retard, une tactique de terre brûlée. "Gauche molle", "propositions floues", "utilisation des mots de la droite", "candidat du système" : répétés et amplifiés par des lieutenants déchaînés, le réquisitoire contre François Hollande devient avec chaque heure qui passe plus acerbe et plus violent. Disons-le tout net : ce comportement est parfaitement irresponsable.
 Certes un débat à l’eau tiède eût ennuyé l’électeur et rendu la compétition sans âme ni relief. Il était légitime de faire valoir ses idées et de marquer les différences qui peuvent séparer les candidats. Martine Aubry a eu raison de souligner les désaccords. Mais elle viole cette fois, de toute évidence, la règle implicite de cette primaire : pas de polémique personnelle qui pourrait ensuite servir la droite.
Le procès en sorcellerie intenté à l’ancien Premier secrétaire et porte-parole de Lionel Jospin, inspiré des vieilles ficelles mollétistes qui ont si longtemps empoisonné le PS (nous sommes plus à gauche en paroles, donc les autres sont des traîtres), sert sur un plateau à Nicolas Sarkozy l’argumentaire qu’il était jusque-là bien en peine de bâtir pour contrer ses adversaires.
Comment, si elle est battue dimanche, Martine Aubry pourra-t-elle soutenir soudain un homme qu’elle a cherché à piétiner pendant toute la fin de campagne ? Qui croira à la sincérité de son ralliement ? Si le caractère de Hollande est inexistant, mieux vaut laisser Sarkozy à l’Elysée : au moins, c’est un mec qui a des couilles… Cette agressivité traduit une ligne politique suicidaire : plutôt faire perdre la gauche que perdre la primaire.
 D’autant que la championne de la "vraie gauche" n’a vis-à-vis de François Hollande aucun différend idéologique sérieux. Elle souscrit au même programme que son rival, elle propose la même réforme fiscale, la même réglementation bancaire, la même priorité donnée à l’éducation, les mêmes changements institutionnels.
Elle dit "relance mais aussi rigueur", Hollande dit "rigueur mais aussi relance". Elle dit : "il faut réduire la dette". Il dit : "réduire la dette, il faut". Elle entretient avec l’establishment des affaires des relations plutôt plus étroites que celles de François Hollande. Amie d’Alain Minc, le Jiminy Cricket des élites, elle aime à rappeler qu’elle a travaillé au sein d’un groupe multinational, non comme salariée et syndicaliste, mais comme directrice des ressources humaines, chose parfaitement honorable au demeurant, mais qui ne vous désigne pas d’emblée comme une héroïne de la classe ouvrière.
Laquelle, au demeurant, a voté plutôt Hollande, alors que les bobos à statut ont en majorité préféré Martine Aubry. Elle est tout aussi européenne que lui et se tient depuis toujours dans une filiation largement démocrate-chrétienne (voir le "care"), fidèle en cela à l’héritage réformiste et européen de son illustre père.
Quant aux différences de caractère, elles se résument en un mot : Aubry est volontaire, Hollande est opiniâtre. Voilà tout. Le reste n’est que rhétorique de campagne.
 La primaire s’était jusque là déroulée dans une sorte d’état de grâce. Tout sympathisant de la gauche doit aujourd’hui s’inquiéter. Nicolas Sarkozy observe tout cela, non "en tremblant", comme l’a dit un peu vite Harlem Désir, mais en jubilant. Il est encore temps de ranger les poignards et de revenir à un débat civilisé, qui laissera toute sa légitimité aux désaccords de fond, mais qui ne servira pas de bouée de sauvetage à une droite en difficulté.
 Laurent Joffrin – Le Nouvel Observateur

ΒΙΝΤΕΟ: Όταν ο Άκης ρητόρευε περί σοσιαλισμού…

ΒΙΝΤΕΟ: Όταν ο Άκης ρητόρευε περί σοσιαλισμού…
Το βίντεο έχει αποσπάσματα από το ιστορικό συνέδριο του ΠΑΣΟΚ το 1996, όταν η αριστερή πτέρυγα του Κινήματος ηττήθηκε από τουςεκσυγχρονιστές και το συνέδριο εξέλεξε πρόεδρο του ΠΑΣΟΚ τον Κώστα Σημίτη. Τότε ηγέτης της αριστερής πτέρυγας του ΠΑΣΟΚ ήταν ο Άκης Τσοχατζόπουλος, ο οποίος επίσης διεκδικούσε την προεδρία. Δείτε τι έλεγε στους συνέδρους και αναρωτηθείτε τι απ’ όλα αυτά απέμεινε…
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Καλείται για... εξηγήσεις ο Πετσάλνικος | πολιτική | MEGA TV: MEGA ΓΕΓΟΝΟΤΑ

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Πρώτο ΘΕΜΑ online : «Αγανακτισμένοι» όλου του κόσμου ενωθείτε! - Κόσμος

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Πρώτο ΘΕΜΑ online : «Μεγάλο haircut δεν σημαίνει και μεγάλη μείωση του χρέους» - Οικονομία

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Ίδρυμα της Βουλής: Πάνω από 1,5 εκατ. € το «Πάρκο Εθνικής Συμφιλίωσης» — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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Φέρνει λίστα με ονόματα φυσικών προσώπων, οφειλετών του Δημοσίου

Θέμα ημερών, κατά το Βενιζέλο, η συμφωνία με Ελβετία για καταθέσεις

Δήλωναν εισόδημα κάτω των 1000 ευρώ, έστελναν εμβάσματα 100.000 στο εξωτερικό
Τελευταία ενημέρωση: 
Σε λίγες μέρες θα έχει ολοκληρωθεί η συμφωνία με την Ελβετία για τις καταθέσεις Ελλήνων που βρίσκονται εκεί, τόνισε ο υπουργός Οικονομικών, από το βήμα της Βουλής. Παράλληλα, σύμφωνα με τα στοιχεία του 2009, που έδωσαν οι τράπεζες στην κυβέρνηση, βγήκαν από τη χώρα 5,4 δισ. ευρώ, από 180.000 πολίτες, 542 εκ των οποίων δήλωναν εισοδήματα κάτω των 1000 ευρώ.
Σύμφωνα με τον ίδιο, η συμφωνία θα είναι παραπλήσιες με τις αντίστοιχες συμφωνίες της Ελβετίας με τη Βρετανία και τη Γερμανία οι οποίες πάντως ολοκληρώθηκαν μετά από διαπραγματεύσεις αρκετών μηνών.
Σχετικά με τα εμβάσματα που στάλθηκαν στο εξωτερικό το 2009, τόνισε πως αφορούν συνολικά 5,4 δισεκατομμύρια ευρώ, από 180.000 φορολογούμενους.
Για τα εμβάσματα άνω των 100.000 ευρώ, σύμφωνα με τις δηλώσεις Βενιζέλου, εντοπίστηκαν 8.867 περιπτώσεις, που αντιστοιχούν στα 4,9 δισεκατομμύρια και 542 εξ αυτών είχαν δηλωμένο εισόδημα μικρότερο των 1.000 ευρώ. Άλλοι 1.143 δήλωναν λιγότερα από 10.000 ευρώ και 2.033 λιγότερα των 20.000 ευρώ.
Σύμφωνα με τον ίδιο, από όσους έστειλαν πάνω από 100.000 ευρώ στο εξωτερικό το 2009, το 42% είχε εισόδημα κάτω των 20.000 ευρώ.
Αυτό βέβαια δεν σημαίνει ότι απαραίτητα είναι όλοι φοροφυγάδες, καθώς μπορεί π.χ. σε κάποια περίπτωση να αφορά εισόδημα που έχει συγκεντρωθεί με τα χρόνια, κάτι που μπορεί να φανεί με έλεγχο πόθεν έσχες.
Ο υπουργός Οικονομικών τόνισε πως σε άλλη κατάσταση που παρουσίασε στη Βουλή υπάρχουν κάτοχοι περιουσίας 4 εκατομμυρίων που παίρνουν επίδομα ανεργίας από τον ΟΑΕΔ. 
Στη δημοσιότητα η λίστα μεγαλοοφειλετών την επόμενη εβδομάδα
Τον κατάλογο των φυσικών προσώπων, οφειλετών του Δημοσίου θα δώσει την επόμενη εβδομάδα στη δημοσιότητα ο υπουργός Οικονομικών, ανεξαρτήτως του τι θα συμβεί με την Αρχή Προστασίας Δεδομένων Προσωπικού Χαρακτήρα, όπως δήλωσε στη Βουλή.
"Αυτός ο κατάλογος εκκρεμεί εδώ και αρκετό καιρό στην Αρχή Προστασίας Δεδομένων Προσωπικού Χαρακτήρα. Είπα σε τηλεφωνική επικοινωνία που είχα με το νέο Πρόεδρο της Αρχής ότι ελπίζω μέχρι σήμερα να έχω θετική απάντηση, γιατί η πρόθεσή μου είναι την άλλη εβδομάδα, ανεξαρτήτως του τι θα έχει συμβεί, η Κυβέρνηση να δώσει αυτούς τους καταλόγους στη δημοσιότητα. Ελπίζω ότι θα τους δώσουμε με τη σύμφωνη γνώμη της Αρχής Προστασίας Δεδομένων Προσωπικού Χαρακτήρα, ώστε να ξέρει ο καθένας ποιοι είναι οι μεγάλοι οφειλέτες και ελπίζω αυτό να ασκήσει μία σοβαρή πίεση, να συμμορφωθούν όσοι υπάρχουν και όσοι μπορούν να συμμορφωθούν. Γιατί υπάρχουν πεθαμένοι, πτωχευμένοι, ενδεχομένως καταγράφονται και ανύπαρκτα πρόσωπα.".

Πρώτο ΘΕΜΑ online : Απάντηση Πετσάλνικου περί «Πάρκου Εθνικής Συμφιλίωσης» Γράμμου - Πολιτική

Πρώτο ΘΕΜΑ online : Απάντηση Πετσάλνικου περί «Πάρκου Εθνικής Συμφιλίωσης» Γράμμου - Πολιτική

Une zone euro forte pour un euro fort?
           14 October 2011, Brussels 
Comment la zone euro peut-elle mettre définitivement ses 17 économies à l’abri de la spéculation sur leurs dettes souveraines? Comment peut-elle se désendetter et retrouver la croissance en misant sur une répartition plus juste, plutôt qu’en poussant à une course au moins disant social et fiscal entre Etats membres? Quels changements institutionnels sont nécessaires et possible pour donner une assise politique à la zone euro? 

Le gingembre pourrait protéger contre le cancer du côlon | PsychoMédia

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L’Europe prise au piège de la zone euro

L’Europe prise au piège de la zone euro

Dans un contexte mondial toujours marqué par la crise de 2008, la zone euro menace de retomber en récession, selon les dernières prévisions de l’OFCE, l’institut économique de Sciences-Po.

Par Sébastian SEIBT (texte)
 
"Il y a six mois, nous estimions que la France était sur la voie du redressement économique. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas”, regrette Eric Heyer, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Tous les indicateurs qui reprenaient des couleurs - moral des entrepreneurs, exportations et amélioration en vue sur le marché de l’emploi - sont de nouveau en berne pour 2012, selon les prévisions de l’organisme rendues publiques vendredi.
Pour l’an prochain en effet, l’OFCE n’anticipe dorénavant, en France, qu’une croissance de 0,8% - contre plus de 1% il y a six mois. “Il existe même un risque de récession”, insiste Éric Heyer. Mais cette dégradation rapide de la situation concerne en fait tous les pays de l’Union européenne. Même le bon élève allemand devrait passer d’une croissance de 2,9% en 2011 à seulement 1,2 % l’année prochaine…
“Éviter à tout prix le défaut de paiement grec"
En cause : les "insuffisances de la construction européenne" qui, selon Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l'OFCE, se sont "refermées comme un piège" sur les États membres de la zone euro. En clair : dans le contexte actuel hérité de la crise financière de 2008, le fait d’être membre du club des 17 pays utilisant la monnaie unique européenne serait plus un handicap qu’un avantage.
À l’origine de ce constat, il y a, encore et toujours, la tragédie grecque. Constatant l’impossibilité d’Athènes à reduire son déficit, les marchés ont pris en grippe l'ensemble - ou presque (à l'exception de quelques pays du nord de l'Europe) - des dettes souveraines de la zone euro, notamment celles de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal.
C’est pourquoi “la priorité numéro un doit être d’éviter un défaut de paiement grec”, martèle Xavier Timbeau. Une exhortation qui détonne à l’heure où même les responsables européens semblent se résigner à la possibilité d’une restructuration de la dette grecque. Pour lui en effet, l’hypothèse d’une faillite de la Grèce ouvrirait la porte à une réaction en chaîne qui pourrait être pire que celle qui a suivi la chute de la banque Lehman Brothers, en septembre 2008. C’est ce que le patron de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, appelait, lundi dernier, le “risque systémique” de la crise actuelle.
Paradoxe européen
Autre effet de ce poison grec : l'austérité partout, pour tous, les gouvernements européens craignant de subir à leur tour les foudres des agences de notation et ne pouvant, en outre, compter sur la planche à billets de la BCE pour se financer. Contrairement aux États-Unis ou au Royaume-Uni, l'institution n’a, en effet, pas vocation, selon le traité de Rome, à injecter de l’argent dans l’économie européenne en rachetant de la dette des pays membres. Et même si elle a commencé à le faire malgré tout à la fin de 2010, c'est de manière très ponctuelle, plus timide que la Réserve fédérale américaine ou la Bank of England.
“On s’est donc retrouvé dans une situation paradoxale puisqu’au lieu de faire des politiques de relance pour encourager la reprise, les États se sont convertis à la rigueur”, analyse encore Xavier Timbeau, qui remarque même que cette vague d’austérité s’est accentuée ces six derniers mois.
Conséquence de ce piège européen : une chute brutale de la croissance. Sans politique de rigueur, la France aurait ainsi pu prétendre à une augmentation de 2,4% de son PIB au lieu du 0,8% anticipé, et l’Espagne de 3,8% et non de 0,9% comme le prévoient les spécialistes de l’OFCE. Des chiffres qui, au demeurant, sont loin d’être abstraits puisqu’ils devraient se traduire par une nouvelle envolée du chômage. En France, par exemple, le taux de chômage, qui a chuté en 2011 à 9,2%, devrait remonter à 9,6% l’an prochain.
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Σαλέ για Βουλευτές ετοιμάζει ο Φίλιππος Πετσάλνικος!

Σαλέ για Βουλευτές ετοιμάζει ο Φίλιππος Πετσάλνικος!
Οι «εκλεκτοί του λαού» φαίνεται πως δεν καταλαβαίνουν ούτε από οικονομική κρίση, ούτε από περικοπές και ανέχεια. Δεν εξηγείται αλλιώς το γεγονός πως ο πρόεδρος της Βουλής Φίλιππος Πετσάλνικος , σύμφωνα με πρωτοσέλιδο της εφημερίδας «Αυριανή» ετοιμάζει υπερπολυτελές σαλέ στην εκλογική του περιφέρεια, την Καστοριά!
Η ιδέα της δημιουργίας του σαλέ ξεκίνησε από τα μέσα της δεκαετίας του ’80, στο πλαίσιο του πάρκου «εθνικής συμφιλίωσης» στην περιοχή του Γράμμου. Ουσιαστικά όμως προχώρησε επί κυβέρνησης Σημίτη, που ο σημερινός πρόεδρος της Βουλής είχε κομβικό ρόλο στο επιτελείο του πρώην πρωθυπουργού.
Από τότε όμως ξεκίνησαν και οι συζητήσεις για το κατά πόσο είναι σωστό να δημιουργηθεί ένα μεγαθήριο , σε μια περιοχή σπάνιας φυσικής ομορφιάς, η οποία ανήκει και στο δίκτυο natura, ενώ υπήρχαν και καταγγελίες πως ο χώρος οικοδόμησης του ήταν δασική έκταση που νομιμοποιήθηκε παράνομα.
Τέλος στην όποια συζήτηση , έβαλε η κυβέρνηση Καραμανλή που ανέστειλε και τους τελευταίους πόρους που δίνονταν για το οικοδόμημα – μεγαθήριο, χαρακτηρίζοντας το μάλιστα ο τότε πρωθυπουργός ως «πολιτικό σκάνδαλο»
Η ολοκλήρωση όμως του έργου δεν φαίνεται να είχε βγει από το μυαλό των εμπνευστών του. Με την επάνοδο του ΠΑΣΟΚ στην εξουσία και την ανάληψη του Πετσάλνικου ως προέδρου της Βουλής , το έργο περνά στην δικαιοδοσία του ιδρύματος της Βουλής και ο Πρόεδρος της φαίνεται έτοιμος να το ολοκληρώσει έστω και με καθυστέρηση 25 χρόνων!
Η εφημερίδα «Αυριανή» αναφέρει πως το συνολικό ποσό θα κυμανθεί στα 16 εκατομμύρια ευρώ, με το γραφείο Τύπου της Βουλής να κάνει λόγο για «ανυπόστατους και συκοφαντικούς ισχυρισμούς» και ότι οι συνολικές δαπάνες για την ολοκλήρωση, οργάνωση και λειτουργία του «Πάρκου Εθνικής Συμφιλίωσης» , όπως το αναφέρει , θα κυμανθούν περί το 1,5 εκατομμύριο ευρώ
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Israël et le travail de France 2 : pourquoi tant de haine ?

Alerté par une partie de la communauté juive, Prasquier, président du Crif, se dit « écœuré » par un reportage de la chaîne sur le conflit au Proche-Orient.


Richard Prasquier au dîner annuel du Crif, le 10 février 2011 (Eric Feferberg/Reuters)
Ce soir-là, il écrivait dans sa bulle. Il a commencé à recevoir un SMS, puis deux, puis trois. Tous disaient une chose : nous sommes horrifiés par le reportage pro-palestinien qui est diffusé en ce moment sur France 2.
Au bout d'un moment, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a dû se résigner à quitter son bureau.
Richard Prasquier a allumé la télévision et n'a vu que la fin du programme « Un œil sur la planète ». Mais ces quelques minutes ont suffi pour le bouleverser.
Le président du Crif a écrit une note de blog, puis une lettre ouverte au président de France Télévisions – après avoir vu l'intégralité de l'émission. Un rendez-vous a été pris avec Rémy Pflimlin, le PDG de France Télévisions le 2 novembre. L'ambassadeur d'Israël rencontrera la direction fin octobre. « Nous avons pris des rendez-vous séparés, je ne suis pas aux ordres », dit Prasquier.
Et, il fallait s'y attendre, l'ambassadeur palestinien a, à son tour, demandé à être reçu. Il le sera la semaine prochaine.

« Le reportage a choqué les plus modérés »

Depuis le lundi 3 octobre, soir de la diffusion du programme, une partie de la communauté juive se dit « émue » voir « écœurée ». Un groupe Facebook« Boycott France Télévisions » compte plus de 2 300 membres.
Marine Krief, 21 ans, très active sur le groupe, vit depuis trois ans en Israël. Elle a entendu parler de l'émission, le mardi, en arrivant au boulot. Pour elle, c'est « erreur sur erreur », « une émission de propagande ».
Parmi les plus critiques, quelques-uns sont connus pour leurs positions radicales, comme Philippe Karsenty qui a écrit un texte menaçant. Jonathan Simon-Sellem a réalisé une émission parodique sur son site JSSNews, et hébergée sur le site de l'ambassade d'Israël.
Quelques autres ont perdu la tête et ont envoyé des e-mails d'insultes et de menaces (sur l'intégrité physique) au journaliste-présentateur Etienne Leenhardt. Le médiateur de la République a reçu des centaines d'e-mails d'indignation. Thierry Thuillier, directeur de l'information de France Télévisions, qui soutient la rédaction, dit :
« Je condamne les insultes et les calomnies. Des limites ont été dépassées. »
Mais il y a aussi des messages d'encouragement et le collectif Une autre voix juive a tenu à soutenir les journalistes de France 2, en dénonçant des « interventions inadmissibles qui menacent le droit d'expression ». En prenant position, le Crif, représentant de la communauté juive française, ne va-t-il pas au-delà de ses attributions ? Richard Prasquier répond :
« Non, en deçà. Le reportage a choqué même les plus modérés comme ceux de la synagogue de la rue Copernic. Jamais une émission n'a généré autant de réactions émues, depuis mon arrivée à la présidence du Crif. »

« Il faut déclencher une campagne pour salir »

Chacun se fera son idée. Avant de travailler sur le sujet, j'ai regardé le reportage et rien ne m'a choqué. Richard Prasquier n'est pas surpris du tout : il pense que je suis comme « la plupart des journalistes français », dans une « narration hostile à la politique du gouvernement israélien ».
J'ai trouvé que les journalistes de France 2 n'avaient pas épargné les Palestiniens, qu'ils avaient bien réussi à montrer comment le Hamas – qui espionne et a « des yeux partout » – et les groupes salafistes entretiennent un climat de violence.
La dernière partie du reportage sur la puissance du lobby pro-israélien aux Etats-Unis m'a étonnée. Un ancien de l'Aipac [organisation lobbyiste américaine] dit qu'il y a des listes de journalistes défavorables à Israël. L'ancien président Jimmy Carter assure qu'il a du mal à aller donner des conférences sur les campus américains depuis la sortie de son livre « La Palestine : la paix, pas l'apartheid ».
Exagéré ? Patrick Boitet, rédacteur en chef de l'émission « Un œil sur la planète » :
« Mais tout est dit face caméra ! Ils le disent spontanément. Ce n'est pas nous qui le disons. »
Lui s'explique l'émotion suscitée par le fait que des « choses connues », comme « le mur » ou le fait que des paysans palestiniens soient privés d'eau dans la vallée du Jourdain, sont « montrées » :
« Il n'y a aucun scoop. Mais il faut déclencher une campagne pour salir. Pour que cela décourage pour la prochaine fois, pour que les journalistes renoncent à traiter le sujet. Ce n'est pas la première fois que cela arrive. »
Charles Enderlin, journaliste qui a commenté les images du sujet surMohammed Al-Dura (enfant mort sous des balles attribuées à l'armée israélienne dans le reportage), a aussi subi des pressions. Le journaliste - qui apparaît d'ailleurs dans un reportage de l'émission, soutient les journalistes de France 2 sur son blog. Le syndicat SNJ de France Télévisions a lancé une pétition « Défendons la liberté de l'information ».

Y a-t-il des erreurs factuelles ?

Je demande donc à Richard Prasquier quel est le problème. Le président du Crif qui a peur de se faire traiter de fasciste par Rue89, tient à préciser, en préambule, qu'il est pour l'existence d'un Etat palestinien « quand les Palestiniens reconnaîtront Israël comme l'Etat du peuple juif ». Ce n'est pas lui qui envoie des insultes aux journalistes, dit-il.
Y a-t-il des erreurs factuelles dans ces reportages ? « Nous sommes en train de regarder les faits », dit-il. Ce qu'il reproche au magazine, c'est d'avoir été écrit à l'avance et de ne pas respecter la « pluralité des opinions ».
Le conflit israélo-palestinien peut être racontée de deux façons et ils ont choisi l'autre. Richard Prasquier brandit la bibliographie annotée qui a été utilisée pour le programme. Il la juge partiale. Les faits peuvent être vrais, dit-il, mais c'est dans les articulations, dans les suggestions, qu'il y a de la « propagande stalinienne ». Exemples qu'il a en tête :
  • il est dit dans le reportage (à 2'46) que Hamas agit « par réaction » aux attaques israéliennes ;
  • un journaliste dit que les responsabilités sont « partagées » sur le fait que les frontières ne sont pas restées comme en 1947 (dans l'introduction) ;
  • un professeur d'Harvard suggère que c'est parce que les Etat-Unis ont soutenu Israël qu'il y a eu le 11 Septembre (« Cela sous-entend que les Israëliens sont responsables du 11 Septembre », dit Prasquier).
Mais dans le premier cas, c'est un homme, présenté comme l'un des « cadres les plus radicaux du Hamas » qui parle. Dans le dernier, un téléspectateur non antisémite ne ferait jamais ce raccourci...

« Quand j'ai vu ces images, j'ai pleuré »

Le président du Crif parle aussi d'un moment de l'émission où il est suggéré que les soldats israéliens prennent du plaisir à tirer sur des enfants palestiniens.
EXTRAIT DU PROGRAMME « UN OEIL SUR LA PLANÈTE : UN ETAT PALESTINIEN EST-IL POSSIBLE ? »
Tout d'un coup, l'affaire Mohammed Al-Dura est à nouveau là, au milieu de la table, à côté du thé au citron de Prasquier. Cette suggestion est insupportable, parce qu'elle vous rappelle la mort de Mohammed Al-Dura ?
Ses yeux se mouillent. Richard Prasquier est sensible comme une corde de violon tendue. Quand il parle, il plie sa serviette en accordéon, de façon ultra-nerveuse. Pli, pli, pli. Dépli. Pli.
« Bien sûr que ça tourne, que ça remonte. Quand j'ai vu ces images [celles de la mort de l'enfant, ndlr], j'ai pleuré. Je me suis dit que ce n'était pas possible, que ce n'était pas l'Etat que je défendais et que j'aimais. »
Silence.
« Après, j'ai regardé le dossier et j'ai compris que cela n'était pas tout à fait ça qu'il s'était passé. »

« Est-ce qu'ils parlent de la famille Fogiel ? »

Richard Prasquier a témoigné au procès de Jamal Al-Dura (père de Mohammed), en sa défaveur. Il ne va pas reparler du dossier, ce n'est pas le sujet aujourd'hui : « Ce n'est pas une occasion de régler des comptes. » Mais on a compris quelque chose : Richard Prasquier n'arrive à concevoir l'horreur (tuer pour le plaisir) que d'un seul côté. Il dit :
« Et dans les reportages, est-ce qu'ils évoquent l'assassinat de la famille Fogiel, avec un enfant de 3 mois ? C'était il y a six mois. Et ça ne remue pas les tripes ça ? »
Le président du Crif, alerté à la moindre agression antisémite, la moindre blague discutable (comme celle, récemment, des Guignols de l'info), a eu peur que l'émission « Un œil sur la planète » entraîne de la violence dans les quartiers : « Heureusement, là, ils ne s'est rien passé. » L'antisionisme est pour lui une nouvelle forme d'antisémitisme.
Et l'antisémitisme a marqué sa vie. Polonais d'origine juive, il a perdu presque toute sa famille en Pologne dans les camps de concentration (pas ses parents). Sa fille est partie vivre en Israël à ses 18 ans et a épousé un Israélien. Elle lui a dit plus tard que c'était, en partie, en raison de l'antisémitisme en France.
Lui n'en a été victime qu'une fois. C'était en 1961. Il est en classe de première. Son voisin de derrière, membre de l'OAS, se met à chanter un chant antisémite. Prasquier se lève et le gifle. 36 ans plus tard, il reçoit une lettre. Dans cette lettre, un homme lui demande s'il est bien le Richard Prasquier de 1961. Il s'excuse. « J'ai pleuré » dit Richard Prasquier.

« Je ne suis pas un censeur »

Son émotion, la montrera-t-il dans le bureau de Rémy Pflimlin ?
« Je ne veux pas imposer mon point de vue. Je vais juste lui dire ce que je vous ai dit, qu'il faut de la pluralité et un équilibre de l'information.
Je n'ai pas vocation à interférer dans la gouvernance de France Télévisions. Je ne suis pas un censeur, je tire juste la sonnette d'alarme. »
En disant cela, il fait et refait le geste de tirer sur une sonnette imaginaire.