Συνολικές προβολές σελίδας

Παρασκευή 11 Νοεμβρίου 2011

Liberty: Οι ζωές των ανθρώπων

Liberty: Οι ζωές των ανθρώπων: του Αριστείδη Χατζή* Books' Journal Νοέμβριος 2011 Μια μέρα αυτός ο τρομερός πόλεμος θα τελειώσει. Θα έρθει καιρός που θα ‘μαστε άνθρ...

Φεύγεις και δεν μάθαμε ποιος είσαι

Φεύγεις και δεν μάθαμε ποιος είσαι

Πολιτική Επιθεώρηση: Οι κρετίνοι

Πολιτική Επιθεώρηση: Οι κρετίνοι: Του Νίκου Γεωργιάδη, Athens Voice, 9.11.11 H συντεταγμένη χρεοκοπία της χώρας επιβεβαίωσε τη διάχυτη υποψία η οποία είχε δημιουργηθεί εδώ...

Πολιτική Επιθεώρηση: Τέλος χρόνου

Πολιτική Επιθεώρηση: Τέλος χρόνου: Του Φώτη Γεωργελέ, Athens Voice, 9.11.11 Όταν ο Γ. Παπανδρέου ζήτησε δημοψήφισμα, είχε τα δίκια του. Έκανε όμως λάθος. Γιατί σε κρίσιμες ...

Πολιτική Επιθεώρηση: Η Μεγάλη Ληστεία

Πολιτική Επιθεώρηση: Η Μεγάλη Ληστεία: Του Αθανασιου Χ. Παπανδρόπουλου, Athens Review of Books, τχ.23, Νοέμβριος 2011 [Ο σοσιαλισμός της αστακομακαρονάδας] Είναι μία βροχερή ...

Πολιτική Επιθεώρηση: Ο Παπανδρέου και ο Σαμαράς πρέπει να αποχωρήσουν

Πολιτική Επιθεώρηση: Ο Παπανδρέου και ο Σαμαράς πρέπει να αποχωρήσουν: Του Γρηγόρη Καλφέλη , ΒΗΜΑ, 11.11.11 Η κυβέρνηση Παπαδήμου έχει ένα βασικό καθήκον: να εξασφαλίσει την ευρωπαϊκή πορεία της χώρας μας. Αυτό...

Φεύγεις και δεν μάθαμε ποιος είσαι

Φεύγεις και δεν μάθαμε ποιος είσαι

ΣΚΑΪ Player TV LIVE — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

ΣΚΑΪ Player TV LIVE — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Με την ανασύνθεση της Κεντροαριστεράς θα ασχοληθεί πλέον ο Καστανίδης

Με την ανασύνθεση της Κεντροαριστεράς θα ασχοληθεί πλέον ο Καστανίδης

Εκτός κυβέρνησης ο τολμηρός Ηλίας

Εκτός κυβέρνησης ο τολμηρός Ηλίας

Les banques européennes attaquent la zone euro


Nov1011
Le scénario du pire est en train de se produire : les banques européennes se débarrassent à tour de bras de la dette souveraine des pays de la zone euro jugés « à risques », au risque de précipiter la monnaie unique dans le gouffre. Ce mouvement, qui a débuté fin juillet, s’accélère et touche désormais la dette hexagonale qui n’est plus considérée comme un actif tout à fait sûr. C’est ce qui explique la montée accélérée des taux d’intérêt italien et l’écart de taux de plus en plus grand entre les obligations allemandes et françaises. Spéculation ?« Les fonds spéculatifs ne sont que des acteurs périphériques d’un mouvement inquiétant, parce que général : on est face à un désengagement massif des banques du marché des dettes souveraines », analyse un économiste d’une banque française qui a requis l’anonymat.

Ainsi, BNP-Paribas a réduit son exposition aux dettes de la zone euro de près de 21 % en se délestant de 10 milliards d’euros au cours du dernier trimestre, dont 8,3 milliards de dettes italiennes. Le Crédit Agricole a été un peu plus loin en diminuant son exposition de 27 % : en un mois, il a bradé plus d’un milliard de bons du trésor italien et 850 millions de dettes espagnoles. Depuis le 1er juillet, la banque verte a fait passer son exposition de 10,717 milliards sur les cinq pays périphériques à 7,285 milliards. De même, la Société Générale a vendu 650 millions de dettes italiennes, 400 millions de dettes espagnoles, etc. Tous ces mouvements ne sont pas des ventes : elles reflètent aussi l’inscription des obligations détenues à leur valeur de marché, ce qui permettra de recapitaliser au plus juste les établissements bancaires.
Ce sauve-qui-peut général a été lancé par les banques allemandes. Ainsi, la Deutsche Bank, à la fin du mois de juillet, s’est délestée de 8 milliards de dettes italiennes, ce qui a déclenché la descente aux enfers de la péninsule. Car ce mouvement s’autoalimente : chaque vente sur le marché secondaire fait baisser la valeur des obligations d’État (et donc grimper les taux d’intérêt). Ce qui pousse les autres acteurs de marchés à les suivre de crainte de prendre une tôle plus importante. Et de proche en proche, la panique gagne, tout le monde voulant se débarrasser d’actifs jugés fragiles, même si cela est totalement irrationnel : « les marchés sont en train de perdre la raison », se désole-t-on dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, le président français, ceux-ci traitant désormais moins bien l’Italie, « la huitième économie du monde », que la Tunisie ou l’Égypte…
Le pire est que cette défiance à l’égard de la zone euro est alimentée pour l’essentiel par des acteurs de marché européen, banques, assurances, fonds de pension, etc., et non par des établissements non européens. « C’est Cronos qui dévore ses propres enfants », soupire un analyste de banque. Il ne s’agit pas seulement à un mouvement de renationalisation du marché des dettes souveraines qui s’était largement internationalisé avec l’euro. En effet, il semble que les banques se délestent aussi de leur dette domestique : BNP-Paribas a ainsi vendu plus d’un milliard de dettes françaises. Les autres banques, elles, ne « communiquent » pas sur le sujet…
Les États vont avoir du mal à ramener à la raison des marchés qu’ils ont eux-mêmes affolés en ne tenant pas leurs engagements. Dès le début de la crise grecque, fin 2009, la zone euro avait promis ne pas restructurer la dette grecque. En échange, les États ont demandé à leurs banques de ne pas vendre de titres grecs. Mais, le 21 juillet dernier, la zone euro a décidé d’une décote « volontaire » de 21 % en moyenne de la dette grecque, décote portée à 50 % le 27 octobre. Cela a porté un coup mortel à la crédibilité des États, puisque plus rien ne garantit que les autres pays ne soient pas un jour traités de la même façon. Donc, plutôt que de prendre un risque, on vend et, ce faisant, on précipite la crise que l’on redoute…
RTR2TKF7_CompLa décision de recapitaliser les banques, prise le 27 octobre sous la pression des marchés américains qui se défient désormais de l’euro, a accentué ce mouvement. Les États ont, en effet, décidé de les obliger à augmenter leurs fonds propres « durs » (capital, réserves, dividendes non distribués) à 9 % de leur bilan contre 5 % actuellement. Plutôt que de faire appel aux marchés et donc de diluer leur actionnariat, elles ont fait le choix de se débarrasser de leurs actifs jugés les plus fragiles, en l’occurrence les dettes publiques : après tout, si on les oblige à se recapitaliser, c’est parce qu’elles ont prêté aux États de la zone euro… Ce qui leur permet au passage de réduire la taille de leur bilan et donc d’adoucir l’augmentation des fonds propres, ce qui leur permettra de continuer à distribuer bonus et dividendes.
« Si cela se confirme, on ne le tolèrera pas », s’énerve-t-on à l’Élysée : « on a demandé aux banques de ne pas céder d’actifs domestiques et de ne pas réduire l’accès au crédit dans la zone euro ». Or, selon un économiste d’une agence de notation, « on assiste à un clair retrait du financement de l’économie par les banques dans plusieurs pays de la zone euro ». En clair, un refus généralisé de prêter aux entreprises et aux ménages, c’est-à-dire à un « credit crunch ». Si on ajoute à cela la crise de liquidités qui se dessine, les banques refusant à nouveau de se prêter entre elles, et le désengagement des banques du marché des dettes souveraines, on se dirige tout droit vers une dépression de grande ampleur. 
« Si les banques ne jouent pas le jeu, on peut faire une recapitalisation forcée », menace un proche du Président de la République. Autrement dit, une prise de participation directe de l’État dans le capital des banques. La menace, venant d’un gouvernement de droite, ne manque pas de sel.

N.B.: version longue de mon article paru ce matin
Photo: Reuters

 

Le populisme électoral rogne la social-démocratie partout en Europe

Vincent Barros - Marianne | Mercredi 9 Novembre 2011 à 15:01 | Lu 6984 fois

Les partis dits « populistes » continuent de progresser sur le continent européen. Au point que le politologue Dominique Reynié nous alerte sur le fait qu'un peu partout, ces formations deviennent l'alternative à la droite conservatrice, au détriment de la social-démocratie.



En ces temps de crise et d’abstentionnisme, le national-populisme se pare de vertus enchanteresses et salvatrices. L’extrême droite prospère, et dans son sillage, les partis dits « populistes » cheminent partout en Europe, en siphonnant l’électorat déçu des gouvernements de droite comme de gauche. En Norvège, en Suisse, en Autriche, ces partis dépassent les 20% aux élections législatives. En Finlande, ils y sont presque et tournent autour de 15% au Danemark, en Hongrie, aux Pays-Bas, comme le note Yann Mens, le rédacteur en chef d’Alternatives internationales (voir encadré ci-dessous). 
  
De cette montée en puissance du « populisme », c’est ainsi qu’en parlent journalistes et commentateurs politiques anxieux, le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, distingue trois catégories : l’extrême droite traditionnelle (comme le FPÖ, Parti autrichien de la liberté), les partis issus de l’extrême droite qui se sont modernisés et qui ont réussi leur enracinement (comme le Front national en France ou le Vlaams Belang en Belgique) et enfin les droites populistes xénophobes radicalisées, enfantées par la droite conservatrice ou libérale (comme l’Union démocratique du centre (UDC) en Suisse, le Parti du peuple danois (DF) ou le Parti de la liberté (PVV) du néerlandais Geert Wilders, lequel compare le Coran à Mein Kampf). 
  
Tous ces mouvements rejettent d’une même vocifération les élites politiques, la mondialisation et le multiculturalisme, avec pour principaux ennemis l’Europe et l’étranger – la première étant jugée responsable de l’« invasion » du second.

DÉFENSE DU NIVEAU DE VIE ET DU STYLE DE VIE

Dans le dernier numéro de la revue Commentaire , le politologue Dominique Reynié interprète une étude sur l’état de la droite en Europe, réalisée par la Fondation pour l’innovation politique, créée en 2007 avec le soutien de l’UMP et dont il est le directeur général. La poussée populiste qui s’opère depuis le milieu des années 1990 résulte notamment, écrit Reynié, du basculement électoral des classes populaires, abandonnées par les partis socialistes et séduites aujourd’hui par un « ethno-socialisme » efficace, en clair la préférence nationale. 
  
« Les partis populistes, argumente le politologue, articulent une proposition de défense du niveau de vie menacé par la globalisation – soit le patrimoine matériel – avec une proposition de défense du style de vie menacé par l’immigration et le multiculturalisme – soit le patrimoine immatériel. Ce sont les seuls à prendre ainsi en charge politiquement toutes les dimensions de l’existence. » Les gouvernements de droite et de gauche étant devenus purement matérialistes. 
  
Considérant cette avancée, les partis de droite devraient-ils s'approprier les thèmes des populistes pour affaiblir leurs mouvements, comme l’avait fait Nicolas Sarkozy en 2007, en reprenant les thèmes de prédilection de Jean-Marie Le Pen – la violence, l’immigration et l’identité nationale ? Surtout pas ! rétorque Dominique Reynié, qui alerte sur ce danger : « La conjonction d’une disparition de la social-démocratie et d’une montée en puissance du populisme a pour effet logique de recentrer la droite européenne. Il est donc inapproprié à la nouvelle situation politique de rapprocher la droite des partis populistes. »

A QUI LA FAUTE ?

Car oui, pour le politologue de droite, la gauche social-démocrate n’est plus une menace. Comme le communisme il y a vingt ans, elle est en passe de disparaître. Et ce pour « trois raisons historiques » : la globalisation met la pression sur les travailleurs, l’Etat-providence mine la puissance publique, alors que les thèmes de sécurité et d’immigration s’imposent du fait du vieillissement de la population, en proie à une déprise inquiète de son identité culturelle. « L’histoire ferme la porte du pouvoir à la gauche. La crise de la dette la ferme à double-tour », condamne Reynié. 

Du Parti socialiste européen (PSE), jugé trop libéral, trop atlantiste, trop compromis, trop éloigné du peuple parce qu’embourgeoisé (jugent même certains), les électeurs n’attendent plus de réelles perspectives mais une alternance, à défaut d’une alternative au libéralisme économique et ses conséquences sociales – une alternance en dépit de velléités politiques réformistes, comme par exemple celles en France de Mélenchon, Montebourg et aujourd’hui Chevènement qui tentent de faire « bouger les lignes »
  
De l’aveu même du porte-parole du PS français, Benoit Hamon« une partie de la gauche européenne ne conteste plus qu’il faille, à l’instar de la droite européenne, sacrifier l’Etat-providence pour rétablir l’équilibre budgétaire et flatter les marchés. (…) Nous avons été en plusieurs lieux du globe un obstacle à la marche du progrès. Je ne m’y résigne pas (1) »… 
  
Si la dépréciation de la gauche européenne participe inévitablement du déclin de l’Europe au profit des nouvelles forces populistes, doit-elle pour autant en être jugée responsable ? Dominique Reynié ne rappelle-t-il pas, dans son article, que dix-neuf des vingt-sept pays de l’Union européenne sont dirigés par la droite ? 

Que les euroseptiques se rassurent : leur salut passera par la droite, persiste Dominique Reynié, puisqu'elle présente « un profil philosophique, idéologique et culturel plus en phase avec le monde qui s’impose : celui du marché, de l’entreprise, de l’Etat économe, des sociétés vieillissantes, de la préoccupation pour la sécurité… » C'est ainsi que la droite se défausse des responsabilités qui sont aussi et surtout les siennes, en taxant de « populisme » - mot désormais dévoyé - des personnalités nationalistes voire d'extrême droite. N'est-ce pas le meilleur moyen d'en faire les garants de la parole du peuple ? Aussi Dominique Reynié ne fait-il pas du « populisme » un mot-valise confortable, évitant ainsi d'évoquer les vraies raisons de son ascension, à savoir l'effondrement d'un système ? 

(1) Benoit Hamon, Tourner la page. Reprenons la marche du progrès social (Flammarion, 2011).

LES FORCES POPULISTES EN EUROPE

En Suède, les Démocrates suédois (SD), formation populiste et xénophobe, issue de la mouvance néonazie, a fait une entrée fracassante au Parlement en septembre 2010, décrochant 20 sièges de députés et privant la coalition gouvernementale de droite d’une majorité. 
  
En Finlande, le parti des Vrais Finlandais, formation agrarienne et ultra-nationaliste opposée à l’establishment et aux immigrants, est devenu la troisième force parlementaire en obtenant plus de 19% des voix aux élections législatives d’avril 2011. 
  
En Suisse, le premier parti du pays est l’Union démocratique du centre (UDC), un parti conservateur, isolationniste, populiste et xénophobe qui veut limiter la liberté de circulation des travailleurs étrangers, tout en prônant le libéralisme et la concurrence. 
  
En Norvège, le Parti du Progrès, conservateur et économiquement libéral, anti-immigration et anti-UE, est le premier parti d’opposition depuis 2005. Il dispose de 41 sièges au parlement depuis les législatives de 2009. Le « tueur d’Oslo », Anders Behring Breivik, a appartenu dix ans à ce parti. 
  
Aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté (PVV), qui combat la religion musulmane au nom de la défense des droits de femmes et des homosexuels, a remporté 17% des voix lors des élections européennes de juin 2009, puis raflé 24 sièges sur 150 au Parlement en juin 2010, s’imposant comme la troisième force du pays. 
  
En Autriche, le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) lutte contre l’immigration extra-européenne, pour le renforcement des lois, l’autoritarisme, la promotion de la famille et le renforcement de la natalité européenne. Deuxième force politique du pays, il a rassemblé 15,24 % des voix lors de l’élection présidentielle de 2010, et 27% lors des élections municipales à Vienne de la même année – un score historique qui priva la gauche de la majorité absolue. 
  
En Italie, la Ligue du Nord, parti régionaliste et xénophobe est allié au Peuple de la liberté, le parti présidé par le président du Conseil Silvio Berlusconi. La Ligue du Nord conserve de solides positions au niveau parlementaire et gouvernemental comme au niveau local, malgré une perte d’électeurs en 2011. 
  
En Hongrie, le Jobbik, parti d’extrême droite, prospère en menant une lutte radicale contre le capitalisme, la mondialisation, l'Union européenne, l'élite politique, les Roms, les Juifs… En avril 2010, lors des élections législatives hongroises, Jobbik a recueilli 16,67 % des voix soit 47 sièges à l'Assemblée nationale.

 



< >

Vendredi 11 Novembre 2011 - 17:01MMORPG : la ruée vers l’or… virtuel

Vendredi 11 Novembre 2011 - 16:01Le cinéma russe s'invite à Paris

Ανακοινώθηκε η σύνθεση της κυβέρνησης Παπαδήμου — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

Ανακοινώθηκε η σύνθεση της κυβέρνησης Παπαδήμου — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)


11 novembre 2011
ATHÈNES
A Athènes comme à Rome, la crise a balayé les dirigeants élus pour les remplacer par des technocrates. Leur mission : la mise en oeuvre les plans d’austérité exigés par Bruxelles et par les marchés et que leurs prédécesseurs n’ont pas pu appliquer.
Au pic de la crise économique et après une multitude de mauvais choix des dirigeants politiques, et en premier lieu des Premier ministre sortant, les non-politiques entrent en jeu. Ici, en Grèce, c’est le banquier central Lucas Papademos.
En Italie, le nouveau maillon faible de la zone euro dans la crise de la dette souveraine, il en va de même : le gouvernement a disparu. Et c’est un ancien membre de la Commission européenne, Mario Monti, qui entretient de bon rapports avec le système bancaire européen, qui devrait prendre la tête du gouvernement.
Les similitudes sont remarquables. Dans les deux cas, le système politique n’a pas su gérer la crise. En Grèce, le gouvernement du socialiste Georges Papandréou, bien qu'il se soit entièrement mis en conformité avec les exigences des prêteurs européens, a perdu la confiance du peuple, surtout après la décision du Premier ministre sortant d'organiser –  avant de se raviser –  un référendum. Cela a marqué le début de la fin et a grandement facilité la formation d'un gouvernement de coalition avec la droite.

La perte de confiance de Berlin, Paris et Bruxelles

Berlin, Paris et Bruxelles ont profité de l'occasion pour exiger la coopération des deux principaux partis en mettant à leur tête un technocrate, puisqu’ils ne faisaient plus confiance aux leaders politiques. M. Papandréou a été mis hors jeu par sa proposition de référendum.
Après avoir hésité entre ses ambitions personnelles et les exigences de sa base, son rival Antonis Samaras, leader de Nouvelle démocratie, est revenu sur ses positions de départ, en soutenant pleinement Papademos et en approuvant les décisions que son gouvernement sera amené à appliquer au cours de son mandat. Un mandat qui, selon l'accord passé entre les deux partis, devrait prendre fin en février prochain.
Mais une nouvelle réalité est visible. Le gouvernement Papademos doit sceller le budget 2012 et faire ratifier l’accord européen du 27 octobre dernier, qui prévoit la réduction de 50% de la dette et des mesures d’austérité supplémentaires. Il n’est pas dit qu’il y arrive d’ici la fin de son mandat. Il a le soutien des Européens, qui, a priori, lui font plus confiance pour appliquer l’accord du 27 octobre. Et ils ne seraient pas opposés à voir le mandat de ce gouvernement prolongé.
Bien entendu, tout cela dépendra du cadre intérieur, des appétits et besoins des partis politiques, des leaders et des députés. Mais beaucoup de choses ont changé et il n’est pas exclu que Papedemos mène à bien sa mission.