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Παρασκευή 14 Σεπτεμβρίου 2012

1 médicament sur 2 serait inutile, 1 sur 20 dangereux




1 médicament sur 2 serait inutile, 1 sur 20 dangereux

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1 médicament sur 2 serait inutile, 1 sur 20 dangereux
Deux médecins, Bernard Debré et Philippe Even, affirment dans le "Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles et dangereux", un livre publié le 13 septembre, que la moitié des médicaments vendus en France ne servent à rien. Pire, selon ces deux professeurs de médecine 5% des médicaments vendus en pharmacie seraient potentiellement dangereux.


Après le rapport au vitriol adressé en mars 2011 par les médecins sur le Mediator, c’est un nouveau coup porté par Philippe Even (directeur de l’Institut Necker) et Bernard Debré (urologue et député de Paris) à l’industrie pharmaceutique. Selon leur ouvrage de 900 pages paru aujourd’hui, le "Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles et dangereux" (qui, selon les auteurs, « s’appuie sur des informations et non des opinions »), près d’un médicament sur deux vendu en pharmacie serait inutile. Et à l’heure où le déficit de la Sécurité sociale s’élève à 14,7 milliards d’euros, le duo enfonce le clou en affirmant que le déremboursement de ces médicaments inefficaces permettrait à l’Etat de réaliser des économies se montant à au moins 10 milliards d’euros.

S’appuyant sur une étude réalisée sur 2 000 produits, les experts ont fait part de leur constat : « 40% des médicaments proposés dans l’hexagone présentent une efficacité faible ou nulle, 25% font courir un risque potentiel pour la santé, et 5% seraient franchement dangereux pour la santé ». Parmi les médicaments dangereux (qui seraient au nombre de 58), les médecins mettent par exemple l’accent sur le Ketum, une pommade anti-inflammatoire censée venir à bout des tendinites et des entorses, et qui entraînerait des brûlures sérieuses lors d’une exposition au soleil. Ils n’épargnent pas non plus la pilule contraceptive de 3ème génération Varnoline qui favoriserait quant à elle la formation de caillots de sang (thrombose).

Les auteurs ajoutent en outre que les statines, ces médicaments contre le cholestérol « consommés par 3 à 5 millions de Français et qui coûtent 2 milliards d’euros par an à l’Etat, sont complètement inutiles ». La réaction du LEEM, porte-voix des industries du médicament, n’a pas tardé. Christian Lajoux, président de cette organisation, a ainsi estimé qu’ « il y a des amalgames et des approximations dans cet énième réquisitoire de Bernard Debré et Philippe Even ». L’intéressé juge en outre que « le livre en question risque d’avoir un impact déstabilisant sur les patients en les poussant à arrêter des traitements de leur propre initiative ».
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