21.07.2011
DSK : l'Elysée l'a rêvé, Accor l'a fait...
Attention, un dédale peut en cacher un autre...
On ne le dira pas assez : la première impression est toujours la bonne et le criminel oublie souvent le petit détail qui le trahit.
L'accusation portée contre DSK -favori socialiste à l'élection présidentielle de 2012 - est tellement étrange qu'il faut être aveugle pour ne pas voir la manoeuvre consistant à décapiter le parti socialiste pour voler aux Français une élection acquise à la gauche.
Il faut dire - non sans caricaturer - que la conjoncture, le climat social et l'état de la France après une rupture qui a profané la République, les Français voteraient même pour une chèvre, dès lors qu'elle incarne la fonction présidentielle et non un chef de clan sans stature et prêt à en découdre avec les pêcheurs sur le port.
Cass toi pov con : voilà l'image de la France à l'étranger et des propos que notre futur papa tiendra à table devant la progéniture en gestation.
Alors que les défenseurs de DSK sont accusés de tous les maux - il faut dire que dans les régimes fascistes, les rares résistants à la lobotomisation collective ont toujours été taxés de malades mentaux neutralisés par des moyens peu glorieux comme la camisole, donc rien de nouveau sous le soleil - voici un mail qui en dit long.
"Nous avons réussi à faire tomber DSK au Sofitel (...)", écrit Xavier Graff - un cadre du groupe Accor qui se trouvait comme par hasard au Sofitel de New York le jour de l'arrestation de DSK le 14 mai dernier - dans un mail envoyé à une vingtaine de personnes.
In Vino Veritas
Accor se défend aujourd'hui au motif qu'il s'agirait d'une mauvaise blague. Il n'empêche que chaque blague comporte une part de vérité : In Vino Veritas.
Aucune personne responsable ne peut se livrer à l'apologie de la violence, surtout envers le sexe faible que l'homme doit protéger comme il se doit. Personne ne saurait non plus être livré à la vindicte populaire à partir de fausses accusations surtout si l'oiseleur lui a tendu un piège.
Certains diront que DSK n'avait qu'à déjouer ce piège. On leur rétorquera qu'en droit français, il est interdit de provoquer une infraction. Ainsi, un policier ne saurait inciter un voleur à passer à l'acte pour ensuite l'arrêter.
Quand on a rien à cacher, on montre tout. L'affaire DSK avec les ramifications françaises paraît étrange. L'électeur français a l'impression qu'on veut lui voler quelque chose en le privant de choix pour lui imposer une solution unique.
C'est la raison pour laquelle, face aux inquiétudes, à toutes les interrogations légitimes sur l'affaire DSK, il est nécessaire dans une démocratie comme la nôtre que l'Elysée et le groupe Accor s'expliquent avant l'élection présidentielle.
Sinon, sinon... Personne ne nous volera notre élection à l'aide d'intrigues, de fausses postures et de polémiques au ras des pâquerettes.
CHÂTIMENT, nouvelle d'Alexandre Thomas publiée le 18 juillet 2011
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