L'ECONOMIE MONDIALE EST UN ENSEMBLE UNIQUE,PSYCHOSOMATIQUE. AUSTÉRITÉ VIATIQUE VERS LA CROISSANCE POUR L'OCCIDENT. Η ΠΑΓΚΟΣΜΙΑ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΕΙΝΑΙ ΕΝΑ ΕΝΙΑΙΟ ΣΥΝΟΛΟ,ΨΥΧΟΣΩΜΑΤΙΚΟ.Η ΛΙΤΟΤΗΤΑ ΕΙΝΑΙ Ο ΔΡΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΗΝ ΑΝΑΠΤΥΞΗ ΤΗΣ ΔΥΣΗΣ
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Παρασκευή 9 Σεπτεμβρίου 2011
La fin de la tentation du « chemin solitaire » (Sonderweg) allemand place la France devant ses responsabilités
Ainsi, Ursula von der Leyen, la ministre des Affaires sociales et vice-présidente de la CDU, dans un entretien à l’hebdomadaire Der Spiegel fin août a plaidé en faveur des « États-Unis d’Europe », rien de moins : « cela signifie que les États et les régions gardent beaucoup de prérogatives pour les questions concrètes, mais, pour les questions importantes comme la politique budgétaire, la fiscalité ou l’économie, nous utilisons le grand avantage que représente l’Europe. Ce sera un long chemin, mais nous pouvons y arriver. Ma vision est une Europe comme point d’ancrage pour le pluralisme, la démocratie, l’État de droit et des convictions sociales communes dans une compétition mondiale ». « Il est tout à fait révélateur que von der Leyen, qui ne s’était jamais prononcée sur les questions européennes et qui a l’ambition de succéder à Merkel ait estimé que le fédéralisme européen était un thème porteur », poursuit Thomas Klau.
Von der Leyen a immédiatement reçu le soutien de l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, toujours dans le Spiegel : « Mme von der Leyen a tout à fait raison ». Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances du gouvernement Merkel, sans aller jusqu’à plaider pour les États-Unis d’Europe, s’est rallié « à titre personnel », fin août, à l’idée de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, de créer un « ministre des finances européen » et a estimé qu’il faudrait modifier les traités européens afin de donner plus de pouvoirs aux institutions européennes dans les domaines économiques et financiers. Dans une tribune publiée par le Financial Times, début septembre, il a estimé que la politique budgétaire devrait devenir plus centralisée à condition que la démocratie européenne soit renforcée. Même le patron de la Bundesbank, Jens Weidmann a plaidé, le 1er septembre pour « une vraie union budgétaire et un abandon de souveraineté dans le domaine des politiques budgétaires nationales ». Angela Merkel avait déjà amorcé une évolution en affirmant en mars dernier qu’elle « pousserait vers des changements nécessaires du traité pour mieux faire face à de futures crises financières plut tôt et plus efficacement quand les choses vont mal (…) L’Europe doit tirer les bonnes leçons pour le futur. Nous avons vu que les instruments de la zone euro sont, tels qu’ils existent actuellement, insuffisants ».
Mercredi, l’arrêt du Tribunal constitutionnel de Karlsruhe sur la légalité de l’aide à la Grèce est venu conforter les pro-européens. Car les juges, pour la plupart des souverainistes convaincus, n’ont pas osé la juger inconstitutionnelle, eux qui avait fait du « no bail out » (pas de sauvetage), dans un précédent arrêt de juin 2009 sur le traité de Lisbonne, une ligne rouge à ne pas franchir. Or, aujourd’hui, il est clair qu’il s’agit de sauver la Grèce et sans doute de prendre en charge, en tout ou en partie, l’endettement du pays. Les juges constitutionnels ne sont pas prêts, et c’est compréhensible, à faire exploser en plein vol la construction communautaire : personne ne leur pardonnerait de prendre une telle responsabilité. Certes, ils ont exigé que chaque plan d’aide soit approuvé par la commission des finances du Bundestag (et non par la plénière) tant que le système demeure « intergouvernemental », ce qui est le cas du Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui n’est pas une institution communautaire et ne peut être activée qu’à l’unanimité des gouvernements. Autrement dit, dans un système fédéral où la démocratie est assurée (notamment par un contrôle du Parlement européen), un accord des parlements nationaux ne sera plus nécessaire… Les juges instaurent des limites afin d’éviter une dérive non démocratique de l’Union. Gerhard Schröder estime logiquement, menant à son terme l’appel de von der Leyen, que « nous devons avoir comme perspective de transformer la Commission en gouvernement qui serait contrôlé par le Parlement européen. Cela s’appelle les États-Unis d’Europe ».
La nature du débat a donc totalement changé outre-Rhin, du moins dans la classe politique : le saut fédéral est clairement sur la table, même si son ampleur reste à préciser (notamment en ce qui concerne la création d’eurobonds, d’emprunts européens). Et l’opinion publique ? Elle reste méfiante, après avoir vu ses élites se déchirer à belles dents pendant deux ans. Mais il faut noter que le soutien aux pays en difficulté a quasiment doublé en dix-huit mois. Comme l’expliquait Henrik Enderlein, un économiste membre du SPD, dans un entretien publié dans le Monde du 25 août, l’Allemagne n’est pas eurosceptique,« mais il faut faire preuve d’un réel leadership pour convaincre la population. Pendant que la gauche a envoyé un signal pro-européen très clair, c’est à la droite de se repositionner ». C’est ce qu’avait fait Helmut Kohl en son temps, face à une opinion publique massivement hostile à l’abandon du mark, expression de la réussite allemande.
Ce revirement allemand ne peut que causer de l’embarras en France, notamment à l’Élysée, où l’on n’a pas compris ce qu’impliquait le fédéralisme. L’Allemagne n’acceptera jamais une Europe intergouvernementale dans le domaine économique et budgétaire qui aboutirait à ce que son Parlement soit dessaisi au profit de l’Eurogroupe, l’enceinte qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, ou du Conseil européen de l’Eurozone. Car cela viderait la démocratie de son sens, l’Europe étant alors gouvernée sans aucun contrôle parlementaire. Paris, qui demeure allergique au Parlement européen, seule instance qui pourrait jouer ce rôle, va devoir faire un choix rapide et ne pas répéter l’erreur de 1994, lorsque Wolfgang Schäuble et Karl Lamers lui avaient proposé (le Premier ministre était alors Édouard Balladur) la création d’une fédération européenne limitée à quelques pays, une proposition restée alors sans réponse. Si la France veut vraiment sauver l’Europe, il faudra qu’elle accepte une Europe communautaire et pas seulement intergouvernementale. Une seconde inconnue est l’attitude grecque : si la Grèce continue à se moquer du monde, les citoyens allemands pourraient se lasser de verser leur argent dans un puits sans fond.
Photos: Reuters
Obama s'attaque au chômage, les républicains s'attaquent à Obama
Le plan pour l'emploi présenté par le président américain, le 8 septembre, est salué par le chroniqueur et prix Nobel d'économie Paul Krugman. Mais les républicains feront tout pour le faire capoter. Et tant pis pour les 14 millions de chômeurs du pays.
09.09.2011 | Paul Krugman | The New York Times

© AFP
Barack Obama
Commençons par le commencement : j'ai été agréablement surpris par le nouveau plan pour l'emploi d'Obama, nettement plus audacieux et mieux pensé que je ne l'aurais cru. Il n'a certes pas l'audace du plan que je souhaiterais dans un monde idéal. Mais s'il est effectivement adopté, il devrait porter un sérieux coup au chômage.
Naturellement, il y a peu de chances qu'il soit adopté, étant donné l'opposition des républicains. Et il y a peu de chances que quelque chose soit fait pour aider les 14 millions d'Américains sans emploi. Ce qui est à la fois une tragédie et un scandale.
Naturellement, il y a peu de chances qu'il soit adopté, étant donné l'opposition des républicains. Et il y a peu de chances que quelque chose soit fait pour aider les 14 millions d'Américains sans emploi. Ce qui est à la fois une tragédie et un scandale.
Le plan Obama prévoit 200 milliards de dollars de dépenses nouvelles (qui financeront en majorité des choses dont nous avons besoin, comme des écoles rénovées, des réseaux de transports, ou moins de suppressions de postes dans l'enseignement), et 240 milliards d'allégements fiscaux. Des sommes impressionnantes à première vue, mais qui en réalité ne le sont pas. Les effets persistants de la crise, depuis l'éclatement de la bulle immobilière et l'endettement excessif des ménages qui a suivi, créent chaque année un manque à gagner de quelque 1 000 milliards de dollars pour l'économie américaine ; or le plan Obama, qui ne portera pas tous ses fruits dès la première année, ne ferait que combler partiellement ce manque. Il est difficile de savoir, en particulier, si les baisses d'impôt stimuleront véritablement la consommation.
Pourtant, ce plan serait nettement mieux que rien, et certaines de ses mesures, dont l'objectif est précisément d'inciter à l'embauche, pourraient se révéler proportionnellement très bénéfiques au marché de l'emploi. Comme je l'ai dit, il est bien plus audacieux et mieux pensé que je ne m'y attendais. Il est évident que Barack Obama a parfaitement saisi l'ampleur du désastre sur le terrain de l'emploi.
Reste que son plan n'a guère de chance d'être adopté, en raison de l'opposition des républicains. Il faut souligner à quel point cette opposition s'est durcie au fil du temps, alors même que la détresse des chômeurs s'aggravait.
Début 2009, tandis que le nouveau gouvernement Obama essayait de faire face à la crise dont il avait hérité, les critiques venues de la droite s'axaient principalement autour de deux grandes lignes. Primo, les conservateurs estimaient qu'il fallait davantage recourir à la politique monétaire qu'à la politique budgétaire - autrement dit, que la lutte contre le chômage devait être laissée à la Réserve fédérale [en faisant marcher la planche à billets]. Secundo, les mesures budgétaires, selon eux, devaient plutôt prendre la forme d'allégements fiscaux que de programmes exceptionnels de dépenses.
Aujourd'hui en revanche, les républicains les plus en vue s'opposent aux allégements fiscaux, en tout cas s'ils profitent aux travailleurs américains plutôt qu'aux riches et aux entreprises.
Et ils s'opposent également aux mesures de politique monétaire. Lors du débat entre candidats républicains organisé le 7 septembre, Mitt Romney a déclaré que s'il était élu, il chercherait un successeur à Ben Bernanke, le président de la Fed, au motif notamment que ce dernier s'était efforcé de faire quelque chose (mais de façon insuffisante) contre le chômage. Et cela fait de Romney un modéré selon les critères républicains, puisque Rick Perry, son principal rival à l'investiture, a estimé quant à lui que Ben Bernanke méritait une "sacrée correction".
Autant dire qu'aujourd'hui, les républicains sont grosso modo opposés à tout ce qui pourrait venir en aide aux chômeurs. Mitt Romney a certes produit un "plan pour l'emploi" fort léché et ronflant, mais il ressemble plus à une liste de 59 points en forme de coquille vide - sans absolument rien, en tout état de cause, qui puisse justifier l'affirmation quasi mégalomaniaque selon laquelle il créerait pas moins de 11 millions d'emplois en quatre ans.
La bonne nouvelle, en somme, c'est qu'en se montrant plus audacieux qu'on ne s'y attendait, Barack Obama a sans doute créé un terrain favorable à un débat politique sur la création d'emplois. Mais au bout du compte, rien ne sera fait tant que les Américains n'exigeront pas que des mesures soient prise
09/09 | 10:16 | mis à jour à 10:17 | Claude Fouquet
Déficit budgétaire : Paris dans les clous
Le déficit budgétaire s'est amélioré sur un an. A fin juillet, il avoisinait 86 milliards d'euros contre 93 milliards un an plus tôt. Une évolution qui reste conforme aux prévisions.
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En pleine crise financière et débat sur la règle d'or budgétairela nouvelle est plutôt rassurante. Au mois de juillet, le déficit budgétaire français s'affiche en baisse par rapport à son niveau de 2010. Il atteint 86,6 milliards d'euros contre un peu plus de 93 milliards un an plus tôt. Si on ne peut que se satisfaire de cette amélioration, il ne faut cependant pas en crier victoire trop vite. Comme le souligne largement le communiqué de Bercy, les évolutions du mois de juillet sont largement conformes aux prévisions. En clair, le déficit se réduit mais ni plus, ni moins vite que ce qui était prévu. Et sur le fond la situation reste des plus tendue. Même si Valérie Pécresse, ministre du Budget, a réaffirmé hier que la trajectoire de réduction des déficits publics serait tenue (5,7 % du PIB cette année, 4,5 % en 2012 et un retour à 3 % en 2013), Bercy a récemment revu à la hausse sa prévision pour le seul budget de l'Etat. Selon les nouvelles estimations, celui-ci devrait atteindre 95,7 milliards à la fin de l'année, soit 3,4 milliards de plus que prévu.
Mais pour l'heure, la situation se présente en juillet sous un meilleur jour que pendant l'été 2010. C'est notamment vrai en ce qui concerne l'évolution des dépenses. Au 31 juillet celles-ci, en tenant compte du budget général et prélèvements sur recettes, atteignaient 219,7 milliards d'euros contre 236,1 milliards un an plus tôt. Alors que l'évolution de la charge de la dette (en hausse de 4,5 milliards d'euros d'une année sur l'autre ) s'avère plus lourde du fait de l'évolution de l'inflation, dans le même temps les autres dépenses se replient du fait principalement d'un effet mécanique : en 2010, en effet, la réforme de la taxe professionnelle avait entraîné une hausse des versements aux profits des collectivités locales. Ceux-ci avaient alors atteint 18,5 milliards d'euros. Cet effet ne joue plus et les versements ont fondu pour atteindre seulement 1,7 milliards en juillet dernier.
Dans le même temps, le niveau des recettes du budget général évolue peu d'une année sur l'autre. Les recettes s'établissent à 160 milliards d'euros à fin juillet contre 159,7 milliards un an plus tôt. Et si elles progressent, la hausse est en grande partie compensée , là encore, par les effets de la réforme de la taxe professionnelle d'une part, et le report au mois de septembre de la date d'échéance de l'ISF. Ce report explique, selon Bercy, un écart de 3,5 milliards d'euros de recette d'une année sur l'autre.
Enfin, et sans surprise, les chiffres de juillet montrent une dégradation de 10,9 milliards du solde des comptes spéciaux, liée principalement aux décaissements du prêt octroyé à la Grèce (1,1 milliards d'euros) et aux paiement d'intérêt de titres indexés sur l'inflation.
Stark appelle à des mesures drastiques
AFP Publié Réagir
Le chef économiste démissionnaire de la Banque centrale européenne (BCE), Jürgen Stark, appelle à des mesures drastiques pour sortir la zone euro de la crise de la dette, dans un entretien à la presse quelques heures après son départ.
"Un saut qualitatif" est nécessaire "au niveau européen" pour renforcer la cadre institutionnel, écrit-il dans une tribune au quotidien économique Handelsblatt à paraître lundi et dont des extraits ont été diffusés vendredi.
"Instabilité financière"
"Une large réforme des mécanismes de décision et des sanctions" est nécessaire, selon lui, pour assurer à l'avenir une coordination efficace des politiques économiques et financières dans les pays de la zone euro.
"Nous nous trouvons dans une situation où les risques pesant sur les budgets publics sapent la stabilité financière", écrit encore Jürgen Stark, dans cette tribune publiée quelques heures seulement après l'annonce de sa démission.
Sécu : déficit historique de près de 30 milliards d'euros en 2010
Publié le 08-09-11 à 12:52 Modifié à 13:00 par Le Nouvel Observateur avec AFP 37 réactions
Le déficit "a plus que triplé en deux ans", s'alarme la Cour des Comptes qui souligne que la crise n'est pas la seule responsable.

La Cour des Comptes s'alarme, dans un rapport publié jeudi 8 septembre, du déficit historique atteint en 2010 par les comptes sociaux (Sécu et Fonds de solidarité vieillesse) à près de 30 milliards d'euros, un niveau record pas seulement dû à la crise.
"Jamais le déficit de la Sécurité sociale n'a atteint un niveau aussi élevé qu'en 2010. A 29,8 milliards le déficit cumulé des régimes de base et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) a un caractère historique. Il a plus que triplé en deux ans", souligne le rapport annuel de la Cour sur la Sécurité sociale.
La crise n'est pas la seule responsable
"Le niveau exceptionnellement élevé des déficits ne s'explique que partiellement par la crise économique. Moins de la moitié de celui du régime général provient de la faiblesse de la conjoncture", selon la Cour qui précise que sur le 1,2 point de Produit Intérieur Brut (PIB) qu'a représenté en 2010 le déficit du régime général, les "facteurs structurels" ont compté pour 0,7 point.
Selon la Cour, les déficits se sont aggravés en 2010 dans toutes les branches de la Sécu (maladie, famille, retraites, accidents du travail/maladies professionnelles).
De son côté le FSV (fonds de solidarité vieillesse), qui verse le minimum vieillesse pour les personnes âgées ne touchant pas de retraites, est "chroniquement sous-financé".
De plus, pour la branche vieillesse, les magistrats de la rue Cambon tirent la sonnette d'alarme à propos du régime des exploitants agricoles dont le déficit, qui a dû être financé par recours à un emprunt bancaire, "est également très préoccupant".
L'accumulation des déficits, d'année en année, fait gonfler la dette sociale qui a atteint un total de 136,2 milliards fin 2010.
Cette dette sociale "représente en elle-même une anomalie", estime la Cour qui constate que "aucun de nos grands voisins européens n'accepte de déséquilibres durables de sa protection sociale".
Le Nouvel Observateur - AFP
Les banques françaises attaquées sur les marchés
LEMONDE.FR avec AFP | 09.09.11 | 16h51 • Mis à jour le 09.09.11 | 18h42
Les Bourses européennes semblaient prises d'un mouvement de panique, vendredi 9 septembre, plombées par la crise dans la zone euro, les pertes de Wall Street et la démission de l'économiste en chef de la BCE, Jurgen Stark. Le CAC 40 a cédé 3,6 % en clôture.
Les valeurs bancaires européennes – et tout particulièrement les françaises – ont été de nouveau pilonnées, plusieurs d'entre elles flirtant avec leur plus bas niveau historique. La Société générale a été, une nouvelle fois, la plus attaquée de toutes les banques françaises : elle a perdu 10,58 %, à 17,44 euros, suivi par le Crédit agricole (- 7,77 %, à 5,4 euros), BNP Paribas (- 7,54 %, à 29,8 euros) Natixis (- 7,60 %, à 2,40 euros). Autre valeur financière à dégringoler Axa (- 7,59 %, à 9,39 euros).
La Société générale a encore fait l'objet de rumeurs, vendredi, dans la lignée de celles entendues depuis début août et systématiquement démenties. Le groupe avait déjà été attaquée par les investisseurs le 10 août, alors que les rumeurs les plus folles circulaient selon lesquelles le groupe était proche d'une faillite. Ce jour-là, le titre de la banque avait fini en recul de 14,74 % à 22,18 euros. Depuis le début de l'année, le groupe a cédé 56,3 %.
Une enquête de l'Autorité des marchés financiers (AMF) est en cours sur ces rumeurs. Le président du gendarme des marchés, Jean-Pierre Jouyet, a évoqué jeudi comme origine possible les pays anglo-saxons, l'Asie, mais aussi la France.
La suspicion à l'égard des banques atteint un paroxysme, indique-t-on dans les salles de marché. Les propos de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, sur les besoins de recapitalisation des banques européennes ont provoqué un mouvement de panique dans ce secteur, ajoute-t-on.
"Face à la montée des risques et des incertitudes, et à la nécessité de convaincreles marchés, certaines banques ont besoin de renforcer leur capital", a-t-elle assuré vendredi avant l'ouverture d'une réunion du G7 à Marseille.
Le 30 août, l'ancienne ministre de l'économie de Nicolas Sarkozy avait déjà demandé une "recapitalisation urgente" des banques européennes, ce qui lui avait valu une volée de critiques de la part de nombreux responsables politiques et patronaux européens.
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