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Δευτέρα 19 Σεπτεμβρίου 2011



 
Résistance aux antibiotiques : la chaîne alimentaire montrée du doigt

Mise à jour le lundi 19 septembre 2011 à 10 h 31 HAE
Une vache reçoit un antibiotique
Photo: iStockphoto
De plus en plus de bactéries résistent aux antibiotiques, et les microbiologistes réunis à la conférence annuelle de l'ICAAC (congrès annuel sur les maladies infectieuses) ont abordé le phénomène en s'interrogeant sur le rôle joué par la chaîne alimentaire dans son émergence.
La Dre Awa Aidara-Kane, coordinatrice du groupe de surveillance de résistance antimicrobienne à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), rappelle que de nombreux agents antimicrobiens appartenant aux mêmes catégories que ceux utilisés chez les humains sont régulièrement administrés à des animaux d'élevage.
Ces agents ne sont pas utilisés uniquement à des fins thérapeutiques, mais on s'en sert aussi pour doper la croissance des bêtes et contrôler l'apparition de maladies.
Selon la Dre Aidara-Kane, cette façon de faire favorise l'émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques qui se propagent parmi les humains par :
  • la consommation de nourriture contaminée
  • des contacts directs avec les animaux
  • la dissémination de ces pathogènes dans l'environnement
La responsable de l'OMS ajoute que des gènes qui codent la résistance aux antibiotiques de bactéries colonisant des animaux peuvent aussi être transmis à des pathogènes infectant les humains.
L'OMS recommande donc la mise en place de restrictions, voire l'élimination des antibiotiques pour doper la croissance du bétail, afin de réduire le risque de propagation de bactéries résistantes par la consommation de produits alimentaires d'origine animale.
Selon la vétérinaire-épidémiologiste Beth Karp, des centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les cas de résistance sont passés de 8 % à 24 % de 2008 à 2010.

Prix immobiliers : là ou ça baisse, là ou ça flambe

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Publié le jeudi 15 septembre 2011 à 15H43
Le marché poursuit sur sa bonne lancée de 2010.
À Marseille, la demande reste soutenue et les prix progressent dans l'ensemble des quartiers. Le prix au m² le plus important se retrouve dans le 7e pour un appartement, dans le 8e pour une maison. Le prix le moins élevé est dans le 3
À Marseille, la demande reste soutenue et les prix progressent dans l'ensemble des quartiers. Le prix au m² le plus important se retrouve dans le 7e pour un appartement, dans le 8e pour une maison. Le prix le moins élevé est dans le 3e arrondissement.
Photo Frédéric Speich
Le marché de l'immobilier de Marseille et de la région se porte bien. En témoignent les chiffres livrés, hier, par la Chambre des notaires. Ils font état d'une demande toujours soutenue, ainsi que d'une évolution des prix à la hausse.
En un an, le prix moyen du m² dans l'ancien a progressé de 6% pour atteindre 2700€. Tandis que pour les logements neufs, la hausse est évaluée à 9%, avec un prix moyen du m² de 4000€. Des données qui cachent cependant de fortes disparités selon la situation d'un bien, son état, son environnement.
À MARSEILLE
La ville concentre 60% du marché de l'ancien du département et 50% de l'offre neuve. La franche reprise entamée fin 2009 a permis de renouer avec un niveau proche de la période 2007-2008. Les prix ont suivi et la hausse a été chiffrée à 5,8% pour les appartements anciens, à 0,4% pour les maisons. Depuis le premier trimestre de 2011, une accélération profite à la maison. Les notaires voient dans ce phénomène "le retour des secondo accédants". Jusqu'à présent, le marché était plutôt tiré par les jeunes ménages, "les primo accédants".
Tous les quartiers de Marseille sont concernés par la hausse. Mais la plus significative (+15,1%) est relevée dans le 1er arrondissement où le prix moyen au m² fluctue entre 2500€ et 3000 €. Même tendance dans le 11e arrondissement, où la hausse dépasse 10% pour un prix moyen du m² qui évolue entre 2000 et 2500€. Au contraire, les hausses les plus ténues sont dans les 13e et 10e arrondissements, où elles atteignent respectivement 1,3% et 1,9%. Au bout du compte, pour un appartement ancien, le prix moyen du m² s'établit à 2544€ à Marseille. Quant au prix moyen d'une maison proche de 110 m², il se situe autour de 335000€.
À AIX-EN-PROVENCE
Le marché y est jugé "assez atypique". Dans l'ancien, les prix y sont élevés, s'échelonnant en moyenne entre 3200 et 4300€ le m². Pour un studio, ce prix peut grimper jusqu'à 5000 m². Autre constat : le prix des appartements neufs peut, dans certains secteurs, être double de la moyenne du département. Le prix du m² pour un studio peut ainsi atteindre les 7000€. Pour ce qui concerne les maisons anciennes, il y a peu de transaction. Mais là aussi, le prix moyen (544000€) est une fois et demie plus élevé que la moyenne du département.
SUR LA CÔTE BLEUE
À Carry-le-Rouet, la hausse atteint 5,8% pour les appartements avec un prix du m² moyen de 4300€. Elle culmine à 12% à Sausset, où le prix du m² fluctue entre 5100 et 6000€. Pour ce qui concerne les maisons, les notaires notent un retour des budgets compris entre 400000 et 600000€.
À CASSIS-LA CIOTAT
Le prix moyen des appartements à reculé de 3,6% pour s'établir à 3760€ le m². C'est le seul reflux enregistré par les notaires. Rien de tel pour les maisons: leur prix a progressé de 2,8%.
DANS LE VAUCLUSE
2011, le calme après la tempête ? Pas tout à fait: les prix de l'immobilier étaient particulièrement à la hausse en 2010 dans le Vaucluse, et la tendance s'est confirmée début 2011… avant que les coûts du m² ne se tassent légèrement à la rentrée. Au niveau du logement neuf, la courbe est stable, alors qu'elle grimpe dans les départements voisins.
Du coup, exceptés les "micro-marchés" comme le Luberon, le Vaucluse reste un département relativement bon marché. Les disparités restent cependant fortes d'une ville à l'autre. Avignon et Cavaillon affichent par exemple des prix bien plus élevés qu'Orange et Carpentras. Sur le marché de la location des appartements, c'est la Grand Avignon qui caracole en tête, tant au niveau des prix qu'au niveau de la quantité. Mais la capitale du Vaucluse et ses alentours fourmillent encore de bonnes affaires en comparaison d'autres grosses villes de la Région Paca.
Si les professionnels du département de l'immobilier gardent le sourire malgré l'accalmie de cette rentrée, ils s'attendent à une année 2012 un peu plus compliquée, avec notamment l'élection présidentielle et les doutent qui l'accompagnent…..
À AVIGNON
Certes, le prix de l'immobilier est dans l'ensemble en (très légère) baisse dans la Cité des Papes. Et cela même si, comme le souligne Marie-Josée Bellone, de l'agence avignonnaise ERA, "avec 2200€ et jusqu'à 3000€ le m², on est dans les prix. Par rapport à la crise économique, on peut même dire cela reste cher". La professionnelle précise : "Du coup, nous ne sommes pas envahis d'acquéreur, on note même un coup de frein sur les ventes, alors que la location se porte mieux. Il faut dire que les propriétaires n'arrivant souvent pas à louer, ils ont dû revoir leurs prix à la baisse, avec des T2 autour de 550€/mois."
À Avignon, c'est l'intra-muros qui reste le plus cher malgré une certaine paupérisation du secteur."Montfavet, avec un gros pôle d'immeubles neufs, mais aussi Champfleury ou Saint-Ruf, où il reste de jolis coins, sont actuellement revalorisés", précise Marie Josée Bellone. Et les bonnes affaires? "La route de Tarascon et la route de Morières sont abordables et pas désagréables." La zone la moins chère reste la zone sud du quartier Monclar, où le m² est jusqu'à deux fois moins cher qu'intra-muros.
DANS LE LUBERON
Et oui, la crise grecque a des conséquences jusque dans le Luberon. Mais pas négatives. Au contraire :"depuis quelques jours et la fragilisation des banques, on croule sous les demandes de gens qui veulent acheter, pour investir dans la pierre au lieu de laisser l'argent sur leur compte" explique Made Nelson, de l'agence immobilière "Un Mas en Provence", basée à Gordes. "Ça fait 20 ans que je fais ce métier, et je n'ai jamais vu ça !"
Cette ruée vers les maisons du Luberon est à mettre à l'actif d'une clientèle largement étrangère et très aisée, les premiers prix des maisons individuelles s'élevant autour des 300 000€. "En 2008, les prix avaient grimpé beaucoup plus haut. Cette année, on est retombé sur des chiffres plus habituels."Alain Jacques, expert agréé en évaluation immobilière, confirme que le Luberon a toujours la côte, avec de"nouvelles zones prisées autour de Pertuis, qui profitent du report des gens qui travaillent à Aix ou Marseille, où les loyers sont souvent plus élevés." Dans le Parc naturel, les villages les plus abordables sont les moins bien desservis, comme Cucuron ou Cabrières d'Aygues.
Jean-Luc CROZEL et Romain FAUVET

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RPT-Villepin en a fini avec Clearstream, fait un pas vers 2012

 - Publié le 19/09/2011 à 20:56
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Répétition: bien lire lundi, et non mardi, dans le premier paragraphe.
PARIS (Reuters) - La relaxe de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin dans l'affaire des faux listings de la société Clearstream est devenue définitive lundi après la décision du parquet général de ne pas se pourvoir en cassation.
Il a fait immédiatement un pas de plus vers une possible candidature à l'élection présidentielle de 2012 en mettant en avant un programme et en lançant la constitution de ce qui ressemble à une équipe de campagne.
Le programme tient en cinq points, dit un communiqué de République solidaire, son parti: "la dette, l'emploi, la compétitivité de notre économie, l'efficacité de notre système scolaire et universitaire, la garantie de la sécurité des personnes."
"Dominique de Villepin a demandé à Brigitte Girardin, ancienne ministre, de le rejoindre pour constituer une équipe destinée à mettre en oeuvre, dans les mois à venir, une telle démarche pour notre pays", ajoute le communiqué
Il a suivi de près l'annonce officielle de la fin de la procédure Clearstream. "Le parquet général ne formera pas de pourvoi", a dit une porte-parole. Le ministère public aurait pu en théorie faire cette démarche, puisqu'il avait réclamé en vain 15 mois de prison avec sursis au procès en appel.
Le procureur de Paris avait provoqué un nouveau procès en faisant appel de la relaxe prononcée en première instance.
La procédure s'arrêtera donc là pour Dominique de Villepin, mis en examen en 2006 pour "complicité de dénonciation calomnieuse" dans ce dossier visant la dénonciation à la justice en 2004 d'un faux scandale censé compromettre des centaines de personnalités, dont Nicolas Sarkozy.
Il est possible en revanche que la Cour soit saisie de pourvois par les deux autres protagonistes de l'affaire, l'ex-vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, condamné à trois ans de prison dont 30 mois avec sursis, et l'informaticien Imad Lahoud, sanctionné de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis.
Thierry Lévêque, édité par Jean-Loup Fiévet

Primaire PS: François Fillon est «atterré» par les propositions des candidats

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Créé le 19/09/2011 à 20h24 -- Mis à jour le 19/09/2011 à 21h31

POLEMIQUE - Pour le Premier ministre, les propositions des candidats socialistes ne peuvent que creuser les déficits...

François Fillon s'est dit «atterré» lundi lors d'un meeting UMP à Pons (Charente-Maritime) par les propositions des six candidats à la primaire socialiste,notamment en matière budgétaire.
«Jeudi soir, j'ai regardé avec intérêt l'émission télévisée consacrée aux primaires du Parti socialiste», a déclaré le Premier ministre, qui a trouvé «l'exercice utile à la démocratie».
«Je dois dire que j'ai été atterré par les propositions des six candidats», a-t-il ajouté devant plusieurs centaines de militants UMP.
Les déficits en question
«Un élément m'a paru important: l'essentiel de l'émission a tourné autour de la question des déficits», a dit François Fillon, qui se pose depuis 2007 en défenseur de l'orthodoxie budgétaire.
Selon lui, «cette question a longtemps été ignorée à gauche, elle a longtemps été taboue, et c'est donc une bonne chose que le Parti socialiste ait enfin pris conscience du problème».
«Les déficits, ce n'est pas un problème de droite ou de gauche, c'est un problème national», a-t-il lancé.
«Conscience du problème ne signifie malheureusement pas conscience des efforts que réclame la résolution de ce problème», a déclaré François Fillon.
«A mon sens, les Français, à l'issue de ce débat (de jeudi soir, ndlr), ne savent toujours pas où, comment et en taxant qui, le Parti socialiste compte dégager des économies pour réduire nos déficits», a ironisé François Fillon.
Une politique qui coûte cher
«En revanche, nous avons parfaitement compris que la promesse d'un retour à la retraite à 60 ans, la promesse de recruter 60.000 enseignants supplémentaires et 10.000 policiers allaient coûter très cher», a-t-il poursuivi.
«La stratégie que j'ai entendue jeudi soir est une stratégie qui conduit à accroître notre déficit», a mis en garde François Fillon, en rappelant celle du gouvernement: «la réduction des dépenses de l'Etat, le non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite».
François Fillon, auteur fin août d'un plan d'économies de 12 milliards d'euros, a reconnu que «chacun préfèrerait être dispensé» de ces efforts. Mais ces derniers ne «sont rien par rapport à ceux que nous serions obligés d'assumer si le laxisme était au pouvoir», selon lui. Il a prôné des «efforts constants» qui ne seraient pas «prisonniers des échéances électorales».
Le Premier ministre, qui a entamé sa dernière année à Matignon, a «mis au défi» l'opposition de présenter un candidat «capable d'afficher la même expérience et la même combativité» que Nicolas Sarkozy, dont il a une nouvelle fois souligné la «crédibilité».
 © 2011 AFP