L'ECONOMIE MONDIALE EST UN ENSEMBLE UNIQUE,PSYCHOSOMATIQUE. AUSTÉRITÉ VIATIQUE VERS LA CROISSANCE POUR L'OCCIDENT. Η ΠΑΓΚΟΣΜΙΑ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΕΙΝΑΙ ΕΝΑ ΕΝΙΑΙΟ ΣΥΝΟΛΟ,ΨΥΧΟΣΩΜΑΤΙΚΟ.Η ΛΙΤΟΤΗΤΑ ΕΙΝΑΙ Ο ΔΡΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΗΝ ΑΝΑΠΤΥΞΗ ΤΗΣ ΔΥΣΗΣ
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Παρασκευή 23 Σεπτεμβρίου 2011
Affaire Karachi : "L'audition de Nicolas Sarkozy serait logique"
Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au "Monde" | LEMONDE.FR | 23.09.11 | 12h51 • Mis à jour le 23.09.11 | 18h26

Nicolas Bazire (à droite), directeur de campagne de l'ex-premier ministre Edouard Balladur en 1995, le 20 juillet 1994.AFP/GERARD FOUET
L'INTÉGRALITÉ DU DÉBAT AVEC GÉRARD DAVET ET FABRICE LHOMME, JOURNALISTES AU "MONDE", VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2011
Suedois : Pourquoi cette affaire met-elle autant de temps à remonter, et quelles pourraient être les conséquences pour Balladur ?
Gérard Davet et Fabrice Lhomme : Elle met du temps à ressortir à la surface pour la bonne et simple raison que la justice n'a été saisie des faits révélés ces derniers mois que très tardivement. Quant à Edouard Balladur, il sera inévitablement convoqué par les juges, qui devront décider s'ils ont ou pas les éléments pour le mettre en examen.
Fulanor : Edouard Balladur a-t-il été entendu dans cette affaire ? Peut-onpenser qu'il sera impliqué avant Nicolas Sarkozy (si celui-ci est un jour impliqué…) ?
Pour le moment, Edouard Balladur s'est seulement expliqué devant la mission d'information parlementaire conduite par le député socialiste Bernard Cazeneuve, qui a rendu ses conclusions au printemps 2010. Il est, à l'évidence, pour le moment en tout cas, beaucoup plus impliqué que Nicolas Sarkozy.
Louise : L'affaire peut-elle être "étouffée" à peu près "légalement" ?
Il va être compliqué de museler le juge Renaud Van Ruymbeke. Il est sous le coup d'une procédure disciplinaire. Comme il le raconte dans notre livre Sarko m'a tuer[Stock, 19 euros, 364 pages], il assimile cela à une tentative de déstabilisation, mais cela ne l'arrêtera pas. En revanche, il travaille sous l'étroite surveillance du parquet de Paris, qui examine ses initiatives avec inquiétude. Mais comme il s'agit d'un juge indépendant, et fort heureusement, la réforme [la suppression du juge d'instruction] voulue par Nicolas Sarkozy n'a pas débouché, il est encore maître de ses actes.
Sasha : Pouvez-vous nous expliquer le principe du secret de l'instruction et comment il s'applique aux journalistes ?
Le secret de l'instruction ne s'applique pas aux journalistes. Seules les parties à la procédure sont astreintes à ce secret. Cela signifie qu'elles ne peuventcommuniquer à l'extérieur les avancées de l'enquête. Avec une notable exception : les parties civiles, avec l'accord du juge, ont le droit de prendre connaissance des pièces judiciaires. Enfin, le parquet est parfaitement habilité à s'exprimer sur tous les aspects d'une enquête.
Chantal : Les juges peuvent-ils revoir les comptes de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 ?
De toute façon, les comptes de la campagne d'Edouard Balladur avaient été validés à l'époque par le Conseil constitutionnel. Mais on n'a découvert que très récemment que les rapporteurs chargés d'examiner ces comptes s'étaient prononcés pour un rejet, estimant qu'il y avait des irrégularités. Les juges d'instruction, à défaut de se prononcer sur les comptes de campagne, pourraient peut-être, en revanche, demander au parquet d'étendre leur enquête à l'incrimination de "financement illicite de campagne électorale". Il faut en effetrappeler que pour l'instant, les juges ne sont saisis que d'"abus de biens sociaux".
He : J'ai lu que la justice n'avait pour l'instant pas de "preuves" dans cette affaire, est-ce vrai ?
Il existe des preuves, bien évidemment. Par exemple, il est avéré, dorénavant, que les comptes de campagne de M. Balladur ont été maquillés. Les enquêteurs ont établi qu'une vingtaine de millions de francs avaient été versés sans justificatifs. Par ailleurs, il est avéré aussi, selon plusieurs documents, que les contrats Agosta et Sawari II (l'achat de frégates par l'Arabie saoudite) ont donné lieu à des versements de commissions illicites. En revanche, il sera très difficile d'établir un lien entre le financement de la campagne Balladur et le versement de ces commissions. Cela étant, le juge a lancé plusieurs commissions rogatoires afin detracer le circuit de l'argent.
Nicolas : Vous parlez de maquillage de comptes de campagne de M. Balladur. Pourrait-il être poursuivi pour cette fraude ?
Roland Dumas, à l'époque président du Conseil constitutionnel, a validé ces comptes au motif qu'il ne voulait pas déstabiliser la vie politique française. Or il savait pertinemment que le financement de la campagne Balladur était irrégulier. Quant à savoir si M. Balladur pourrait être poursuivi pour fraude, cela paraît difficile. En effet, les décisions du Conseil constitutionnel s'imposent.
Cissou : Que sait-on exactement sur cette société Heine, le rôle de Sarkozy en lien avec elle ?
Cette société offshore a été créée au Luxembourg en 1994 afin de faire transiter, dans le cadre de la signature du contrat Agosta (la vente de sous-marins au Pakistan), des commissions destinées à des intermédiaires. Nicolas Sarkozy, qui était alors ministre du budget, a donné son aval à la constitution de cette société. Divers documents, notamment un rapport de la police luxembourgeoise, en attestent.
Guest : Sarkozy était porte-parole de Balladur. Quel est le rôle d'un porte-parole ? Participe-t-il à l'organisation de la campagne ?
Tous les porte-parole n'ont pas le même rôle. En l'occurrence, en 1995, Nicolas Sarkozy était beaucoup plus que le communicant du candidat Balladur. Il faisait partie du cercle restreint de ses conseillers les plus proches, et à ce titre, n'ignorait rien des dessous de la campagne.
Ender : Peut-on penser que, si Nicolas Sarkozy n'était pas président de la République, il aurait déjà été entendu ?
Je ne suis pas certain qu'il aurait déjà été entendu. En revanche, son audition, au minimum en qualité de témoin, serait logique au vu du dossier. Il faut rappeler qu'en tant que ministre du budget, il a eu à connaître des deux contrats d'armement au cœur de l'enquête judiciaire.
A.N. : Quelle peut être l'origine de la fuite qui a permis à Brice Hortefeux deconnaître le témoignage d'Hélène de Yougoslavie ?
Il existe aujourd'hui tout un système bâti autour du chef de l'Etat qui permet deneutraliser d'éventuels gêneurs, mais aussi de freiner des enquêtes gênantes. Les hommes en place sont les mieux renseignés de France. Tout procès verbal sensible est directement transmis à la haute hiérarchie policière, puis à l'autorité politique. Il est aisé d'imaginer qu'en tant qu'ancien ministre de l'intérieur et ami intime de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux a en toute logique pu obtenir des renseignements confidentiels sur une enquête qui menace le chef de l'Etat.
François Roux : S'il y a eu versements de commissions et de rétrocommissions en 1995, c'est évidemment répréhensible. Mais c'est l'arrêt des versements qui a provoqué l'attentat de Karachi. Qui est le plus coupable ? Balladur ou Chirac ?
On ne peut pas dire que c'est l'arrêt des versements qui a débouché sur l'attentat de Karachi. Il s'agit simplement d'une hypothèse de travail. Il y a aujourd'hui deux enquêtes distinctes : l'une porte sur l'attentat de Karachi, et c'est le juge Trévidic qui tente de percer le mystère de ce drame ; l'autre est plus spécialement axée sur le retour éventuel de commissions vers la France à l'occasion de la passation de plusieurs marchés d'armement. Pour l'instant, il est largement prématuré dedésigner un coupable.
Guest : J'ai lu un article dans votre journal concernant le remplacement d'une dizaine de procureurs généraux. Quelle pourrait être leur influence dans nos affaires ?
Il est désormais plus compliqué pour le pouvoir de désigner les procureurs généraux présumés conciliants. Cela étant, il y a certains postes, comme à Paris avec l'affaire Karachi ou celle des fadettes, et à Bordeaux avec l'affaire Bettencourt, où l'exécutif a besoin de disposer d'un relais fiable au parquet, qui dépend toujours, en France, de la chancellerie. Il est certain que le vaste mouvement qui s'amorce est scruté de très près en haut lieu. Cela dit, à Paris, il ne semble pas que le procureur général actuel soit sur le départ.
Benoit : Ce type de faits pourraient-ils se reproduire dans le financement de la campagne de 2012, ou a-t-on plus de moyens de contrôle aujourd'hui ?
Malgré les lois successives de financement de la vie politique, il est à craindre que la circulation des valises de billets n'ait jamais cessé. En France, la vie politique souffre d'un mal endémique : le manque d'argent.
Claire : Quels sont les enjeux de cette affaire ?
Ils sont multiples. Sur le plan judiciaire, parvenir à établir plus de quinze ans après les faits qu'une campagne électorale a été financée frauduleusement relève de la gageure. Sur le plan politique, il est certain que cette affaire va alimenter, voirepolluer, la campagne présidentielle de 2012.
Steve : Peut-on parler d'affaire d'Etat ? La plus grave de la Ve République ?
On peut parler d'une affaire d'Etat, oui. Pour autant, il est difficile de classer ces dossiers sensibles, a fortiori quand ils sont encore en cours. En revanche, il est certain que cette affaire, au même titre que le cas Bettencourt ou le dossier des fadettes, va empoisonner le climat électoral et la probable campagne présidentielle du chef de l'Etat dans les mois à venir.
Modéré par Clara Georges et Cyril OuzouliasZiad Takieddine et l'affaire Karachi
L'idée d'un défaut grec gagne du terrain, le G20 déçoit
publié le 23/09/2011 à 17:05, mis à jour à 18:30

La possibilité d'un défaut de la Grèce sur sa dette a pris de l'ampleur vendredi, et même l'engagement du G20 à faire le nécessaire pour empêcher que la crise en zone euro ne sape les banques et l'activité économique n'est pas parvenu à apaiser les marchés financiers mondiaux.
Athènes a démenti des informations de la presse grecque affirmant que l'un des scénarios envisagés pour sortir de la crise était un défaut ordonné avec une décote de 50% pour les détenteurs d'emprunts souverains.
Le Premier ministre George Papandréou a dit que la Grèce avait pour seul souci la mise en oeuvre d'un second plan de sauvetage convenu avec l'Union européenne en juillet.
"Parce qu'on dit et écrit beaucoup de choses, concernant les scénarios, je souligne une fois de plus que nous avons choisi de mettre en vigueur l'accord du 21 juillet", lit-on dans un communiqué publié par ses services.
Le ministère grec des Finances a lui réagi à ces articles en assurant que le pays était déterminé à mettre en oeuvre le deuxième plan d'aide international, de 109 milliards d'euros, défini le 21 juillet. "Toutes les autres discussions, les rumeurs, les commentaires, les scénarios détournent notre attention de cet objectif central", a dit le ministre Evangelos Venizelos dans un communiqué.
De son côté, Klaas Knot, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé que le scénario d'un défaut grec ne pouvait plus être écarté, devenant ainsi le premier banquier central de la zone euro à admettre la perspective d'une telle issue, longtemps exclue par les dirigeants européens.
"C'est l'un des scénarios", a-t-il dit au quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad. "Tous les efforts visent à prévenir cela, mais je suis désormais moins certain d'exclure une faillite qu'il y a encore quelques mois", a-t-il ajouté, se demandant "si les Grecs se rendent compte de la gravité de la situation".
LES BANCAIRES GRECQUES À LA PEINE
L'aversion au risque s'est encore accentuée après que Deutsche Bank a déclaré que la décote que les investisseurs privés ont accepté de passer sur les titres de dette souveraine grecs dans le cadre du deuxième plan de sauvetage d'Athènes pourrait être supérieure aux 21% retenus lors de la définition du programme.
Les Bourses européennes effaçaient leurs pertes en fin d'après-midi mais dans un marché toujours très nerveux, les investisseurs étant de plus en plus sceptiques quant à la capacité des gouvernements à sortir de la crise de la dette souveraine et du marasme économique.
L'euro restait sous pression, tout en regagnant du terrain au-dessus de 1,35 dollar après son plus bas de huit mois touché la veille contre la devise américaine.
En particulier, les investisseurs semblent déçus par le fait qu'aucune mesure précise n'accompagne l'engagement des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 à agir pour endiguer la crise.
Dans un marché toujours très volatil, les valeurs bancaires se sont retournées à la hausse dans l'après-midi, semble-t-il après des propos d'Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, jugeant qu'il serait peut-être souhaitable de réintroduire les appels d'offres à un an.
Mais les banques grecques chutait de 8% après l'abaissement par l'agence de notation Moody's des notes de huit établissements du pays.
La situation des banques européennes en graphiques :
http://link.reuters.com/qux33s
LA RECAPITALISATION AU CENTRE DES DÉBATS
Dans ce contexte, la question d'une recapitalisation des banques européennes les plus vulnérables paraît de plus en plus pressante aux yeux des investisseurs.
Les banques grecques n'ont pas besoin d'être nationalisées mais devraient recevoir un soutien direct du fonds de sauvetage de la zone euro, a préconisé le chef d'une délégation de l'Union européenne chargée d'aider Athènes à mettre au point son programme de réformes.
Selon le président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF), entre 15 et 20 banques européennes ont besoin d'une recapitalisation. Jean-Pierre Jouyet a en outre appelé à "retrouver des investisseurs privés qui viennent augmenter le capital de ces banques".
Mais la Commission européenne a assuré qu'il n'y avait aucun plan de recapitalisation des banques prévu au niveau européen, jugeant les établissements du continent bien plus solides qu'il y a trois ans.
Quelque 420 milliards d'euros de capital ont été injectés dans les banques européennes depuis la crise financière de 2008 et cette recapitalisation se poursuit, a souligné lors d'une conférence de presse Olivier Bailly, porte-parole de l'exécutif européen.
Jean Décotte pour le service français, édité par Dominique Rodriguez
Par ReutersL'IDÉE D'UN DÉFAUT GREC GAGNE DU TERRAIN, LE G20 DÉÇOIT

par Angeliki Koutantou et Jan Strupczewski
ATHENES/WASHINGTON (Reuters) - La possibilité d'un défaut de la Grèce sur sa dette a pris de l'ampleur vendredi, et même l'engagement du G20 à faire le nécessaire pour empêcher que la crise en zone euro ne sape les banques et l'activité économique n'est pas parvenu à apaiser les marchés financiers mondiaux.
Athènes a démenti des informations de la presse grecque affirmant que l'un des scénarios envisagés pour sortir de la crise était un défaut ordonné avec une décote de 50% pour les détenteurs d'emprunts souverains.
Le Premier ministre George Papandréou a dit que la Grèce avait pour seul souci la mise en oeuvre d'un second plan de sauvetage convenu avec l'Union européenne en juillet.
"Parce qu'on dit et écrit beaucoup de choses, concernant les scénarios, je souligne une fois de plus que nous avons choisi de mettre en vigueur l'accord du 21 juillet", lit-on dans un communiqué publié par ses services.
Le ministère grec des Finances a lui réagi à ces articles en assurant que le pays était déterminé à mettre en oeuvre le deuxième plan d'aide international, de 109 milliards d'euros, défini le 21 juillet. "Toutes les autres discussions, les rumeurs, les commentaires, les scénarios détournent notre attention de cet objectif central", a dit le ministre Evangelos Venizelos dans un communiqué.
De son côté, Klaas Knot, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé que le scénario d'un défaut grec ne pouvait plus être écarté, devenant ainsi le premier banquier central de la zone euro à admettre la perspective d'une telle issue, longtemps exclue par les dirigeants européens.
"C'est l'un des scénarios", a-t-il dit au quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad. "Tous les efforts visent à prévenir cela, mais je suis désormais moins certain d'exclure une faillite qu'il y a encore quelques mois", a-t-il ajouté, se demandant "si les Grecs se rendent compte de la gravité de la situation".
LES BANCAIRES GRECQUES À LA PEINE
L'aversion au risque s'est encore accentuée après que Deutsche Bank a déclaré que la décote que les investisseurs privés ont accepté de passer sur les titres de dette souveraine grecs dans le cadre du deuxième plan de sauvetage d'Athènes pourrait être supérieure aux 21% retenus lors de la définition du programme.
Les Bourses européennes effaçaient leurs pertes en fin d'après-midi mais dans un marché toujours très nerveux, les investisseurs étant de plus en plus sceptiques quant à la capacité des gouvernements à sortir de la crise de la dette souveraine et du marasme économique.
L'euro restait sous pression, tout en regagnant du terrain au-dessus de 1,35 dollar après son plus bas de huit mois touché la veille contre la devise américaine.
En particulier, les investisseurs semblent déçus par le fait qu'aucune mesure précise n'accompagne l'engagement des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 à agir pour endiguer la crise.
Dans un marché toujours très volatil, les valeurs bancaires se sont retournées à la hausse dans l'après-midi, semble-t-il après des propos d'Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, jugeant qu'il serait peut-être souhaitable de réintroduire les appels d'offres à un an.
Mais les banques grecques chutait de 8% après l'abaissement par l'agence de notation Moody's des notes de huit établissements du pays.
La situation des banques européennes en graphiques :
http://link.reuters.com/qux33s
LA RECAPITALISATION AU CENTRE DES DÉBATS
Dans ce contexte, la question d'une recapitalisation des banques européennes les plus vulnérables paraît de plus en plus pressante aux yeux des investisseurs.
Les banques grecques n'ont pas besoin d'être nationalisées mais devraient recevoir un soutien direct du fonds de sauvetage de la zone euro, a préconisé le chef d'une délégation de l'Union européenne chargée d'aider Athènes à mettre au point son programme de réformes.
Selon le président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF), entre 15 et 20 banques européennes ont besoin d'une recapitalisation. Jean-Pierre Jouyet a en outre appelé à "retrouver des investisseurs privés qui viennent augmenter le capital de ces banques".
Mais la Commission européenne a assuré qu'il n'y avait aucun plan de recapitalisation des banques prévu au niveau européen, jugeant les établissements du continent bien plus solides qu'il y a trois ans.
Quelque 420 milliards d'euros de capital ont été injectés dans les banques européennes depuis la crise financière de 2008 et cette recapitalisation se poursuit, a souligné lors d'une conférence de presse Olivier Bailly, porte-parole de l'exécutif européen.
Jean Décotte pour le service français, édité par Dominique Rodriguez
ΑΙΧΜΕΣ
Λάβαρα
Του Διονύση Νασόπουλου
ΔΗΜΟΣΙΕΥΘΗΚΕ: Δευτέρα 19 Σεπτεμβρίου 2011
Ο Αντώνης Σαμαράς έχει δίκιο όταν διαμηνύει στην κυβέρνηση και στην τρόικα ότι στην ύφεση δεν αυξάνεις τους φόρους. Εχει επίσης δίκιο όταν παραπέμπει για τον κανόνα στον οποιονδήποτε πρωτοετή φοιτητή των Οικονομικών. Δεν είναι βέβαιο, ωστόσο, πως θα δικαιωθεί και η θέση του ότι η μείωση των φόρων θα αυξήσει τα έσοδα, επειδή τους μειωμένους φόρους θα σπεύσουν να πληρώσουν περισσότεροι - τουλάχιστον στην Ελλάδα.
Το πρόβλημα για τον πρόεδρο της ΝΔ δεν είναι οι ενστάσεις της κυβέρνησης ή οι αντιρρήσεις της τρόικας. Την αξιοπιστία της πρότασης για φοροελαφρύνσεις, τουλάχιστον ως προς την αποτελεσματικότητά τους, πλήττει η εμπειρία από την τελευταία κυβέρνηση της δικής του παράταξης.
Από το 2005 η κυβέρνηση Καραμανλή αποκλιμάκωνε τους φορολογικούς συντελεστές για τις επιχειρήσεις και τα φυσικά πρόσωπα, είχε μειώσει τα φορολογικά βάρη στα ακίνητα, με ιδιαίτερα ευνοημένη μάλιστα τη μεγάλη ακίνητη περιουσία, αλλά στα δημόσια ταμεία δεν έγιναν ουρές.
Το αποτέλεσμα ήταν το ακριβώς αντίθετο, αναγκάζοντας το καλοκαίρι του 2008 τον τότε υπουργό Οικονομίας Γιώργο Αλογοσκούφη να αναφωνήσει στη Βουλή το περίφημο «πιάσαμε πάτο στα έσοδα»!
Χωρίς ένα ριζικά αναθεωρημένο φορολογικό σύστημα, που θα χτυπά καίρια τη φοροδιαφυγή, είναι αμφίβολο εάν η μείωση των φόρων θα οδηγήσει σε άλλο αποτέλεσμα. Μακάρι να ήταν ζήτημα πατριωτισμού. Με τα λάβαρα του 1821 υψωμένα, όμως, μπορεί πολλοί να βγουν στις πλατείες, αλλά κανείς δεν πάει στην Εφορία...
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