Durant son intervention sur le plateau de TF1, DSK a brandi à plusieurs reprises le rapport du procureur de New York, qui avait décidé d'abandonner les charges pénales contre lui. |
Au JT de 20h de TF1, dimanche soir, Dominique Strauss-Kahn a immédiatement évoqué l'affaire du Sofitel de New York.
"Ce qui s'est passé dans la suite de l'hôtel ne comporte ni violence, ni contrainte, ni aucun acte délictueux : c'est le procureur qui le dit" [ndlr, en réalité, le rapport du procureur de New York Cyrus Vance ne dit pas exactement cela. Dans le document, il est écrit : "Les preuves ne permettent pas de dire si l'acte a eu lieu sous contrainte et sans consentement" ]
Face à Claire Chazal, DSK a évoqué une "relation inapropriée", mais surtout "une faute morale". "Une faute morale pour ma femme, mes amis, les Français qui avaient placé en moi une espérance de changement".
"On a dit beaucoup de choses fausses, que j'avais voulu fuir, alors que mon billet pour l'Europe avait été pris depuis des jours, que j'avais déjeuné avec ma fille", a-t-il ajouté. "Le rapport du procureur dit quoi ? Ce ne sont pas mes avocats qui le disent, ce n'est pas moi. Il dit que Naffisatou Diallo a menti sur tout, elle a menti sur les faits, elle a présenté tellement de versions différentes que je ne peux plus en croire un mot, elle a menti à chaque entretien".
"Les charges ont été abandonnées, il n'y a pas lieu de poursuivre parce que les accusations sont tombées. Il n'y a pas eu de procès parce qu'il n'y avait plus aucune déclaration qui tienne. La poursuite au civil montre bien les motivations financières qui sont derrière tout cela. La procédure civile va se dérouler, je n'ai pas l'intention de négocier", explique-t-il aussi. "La procédure prendra le temps qu'il faudra", a-t-il tonné.
Regardez l'intégralité de son interview sur TF1 :
Sur l'affaire Banon :
"Il n'y a eu aucune violence sur Tristane Banon, qui a présenté une version imaginaire. Mais je ne ferai pas plus de commentaires sur une procédure en cours".
Son attitude vis-à-vis des femmes :
"Je comprends que cela a pu choquer... J'ai beaucoup perdu. Ces 4 mois, j'ai beaucoup réfléchi. J'ai vu la douleur que j'ai créé autour de mo. Cette légèreté je l'ai perdue pour toujours". "J'ai du respect pour les femmes".
La justice américaine est-elle allée trop loin ? :
"J'ai eu peur, j'ai eu très peur. Quand vous êtes pris dans les mâchoires de cette machine vous avez l'impression qu'elle peut vous broyer. J'ai eu le sentiment d'être humilié avant d'avoir pu dire un mot. J'ai beaucoup perdu".
DSK victime d'un complot ? :
"Avez-vous pensé à un piège tendu au Sofitel de New York ?", a demandé Claire Chazal. "Un piège c'est possible, un complot nous verrons...", a laissé planer le socialiste.
Sur la primaire socialiste :
"Je souhaite la victoire de la gauche. Mais ce n'est pas mon rôle de m'immiscer dans la primaire. Martine Aubry est une amie. Pendant toute cette période, elle a été très présente et j'ai été sensible à cette présence."
Sur la présidentielle 2012 :
"Oui, je voulais être candidat mais cela est évidemment derrière moi. Je souhaite la victoire de la gauche".

Sur la crise de la dette en Europe :
Rayer la dette de la Grèce? "C'est un peu l'idée". "Tout le monde doit prendre sa perte, les banques comme les Etats". "Il faut couper les pertes maintenant, pour pouvoir repartir de l'avant. Le problème des gouvernements européens, c'est qu'ils font soit trop peu, soit trop tard, soit trop peu trop tard".
Son avenir :
"Je vais me reposer, retrouver les miens. Toute ma vie a été consacrée à esayer d'être utile au bien public. On verra..."
"Ce qui s'est passé dans la suite de l'hôtel ne comporte ni violence, ni contrainte, ni aucun acte délictueux : c'est le procureur qui le dit" [ndlr, en réalité, le rapport du procureur de New York Cyrus Vance ne dit pas exactement cela. Dans le document, il est écrit : "Les preuves ne permettent pas de dire si l'acte a eu lieu sous contrainte et sans consentement" ]
Face à Claire Chazal, DSK a évoqué une "relation inapropriée", mais surtout "une faute morale". "Une faute morale pour ma femme, mes amis, les Français qui avaient placé en moi une espérance de changement".
"On a dit beaucoup de choses fausses, que j'avais voulu fuir, alors que mon billet pour l'Europe avait été pris depuis des jours, que j'avais déjeuné avec ma fille", a-t-il ajouté. "Le rapport du procureur dit quoi ? Ce ne sont pas mes avocats qui le disent, ce n'est pas moi. Il dit que Naffisatou Diallo a menti sur tout, elle a menti sur les faits, elle a présenté tellement de versions différentes que je ne peux plus en croire un mot, elle a menti à chaque entretien".
"Les charges ont été abandonnées, il n'y a pas lieu de poursuivre parce que les accusations sont tombées. Il n'y a pas eu de procès parce qu'il n'y avait plus aucune déclaration qui tienne. La poursuite au civil montre bien les motivations financières qui sont derrière tout cela. La procédure civile va se dérouler, je n'ai pas l'intention de négocier", explique-t-il aussi. "La procédure prendra le temps qu'il faudra", a-t-il tonné.
Regardez l'intégralité de son interview sur TF1 :
Source : TF1
Sur l'affaire Banon :
"Il n'y a eu aucune violence sur Tristane Banon, qui a présenté une version imaginaire. Mais je ne ferai pas plus de commentaires sur une procédure en cours".
Son attitude vis-à-vis des femmes :
"Je comprends que cela a pu choquer... J'ai beaucoup perdu. Ces 4 mois, j'ai beaucoup réfléchi. J'ai vu la douleur que j'ai créé autour de mo. Cette légèreté je l'ai perdue pour toujours". "J'ai du respect pour les femmes".
La justice américaine est-elle allée trop loin ? :
"J'ai eu peur, j'ai eu très peur. Quand vous êtes pris dans les mâchoires de cette machine vous avez l'impression qu'elle peut vous broyer. J'ai eu le sentiment d'être humilié avant d'avoir pu dire un mot. J'ai beaucoup perdu".
DSK victime d'un complot ? :
"Avez-vous pensé à un piège tendu au Sofitel de New York ?", a demandé Claire Chazal. "Un piège c'est possible, un complot nous verrons...", a laissé planer le socialiste.
Sur la primaire socialiste :
"Je souhaite la victoire de la gauche. Mais ce n'est pas mon rôle de m'immiscer dans la primaire. Martine Aubry est une amie. Pendant toute cette période, elle a été très présente et j'ai été sensible à cette présence."
Sur la présidentielle 2012 :
"Oui, je voulais être candidat mais cela est évidemment derrière moi. Je souhaite la victoire de la gauche".

Dominique Strauss-Kahn, sur le plateau du 20h de TF1, dimanche soir.
Sur la crise de la dette en Europe :
Rayer la dette de la Grèce? "C'est un peu l'idée". "Tout le monde doit prendre sa perte, les banques comme les Etats". "Il faut couper les pertes maintenant, pour pouvoir repartir de l'avant. Le problème des gouvernements européens, c'est qu'ils font soit trop peu, soit trop tard, soit trop peu trop tard".
Son avenir :
"Je vais me reposer, retrouver les miens. Toute ma vie a été consacrée à esayer d'être utile au bien public. On verra..."