L'ECONOMIE MONDIALE EST UN ENSEMBLE UNIQUE,PSYCHOSOMATIQUE. AUSTÉRITÉ VIATIQUE VERS LA CROISSANCE POUR L'OCCIDENT. Η ΠΑΓΚΟΣΜΙΑ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΕΙΝΑΙ ΕΝΑ ΕΝΙΑΙΟ ΣΥΝΟΛΟ,ΨΥΧΟΣΩΜΑΤΙΚΟ.Η ΛΙΤΟΤΗΤΑ ΕΙΝΑΙ Ο ΔΡΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΗΝ ΑΝΑΠΤΥΞΗ ΤΗΣ ΔΥΣΗΣ
Συνολικές προβολές σελίδας
Τρίτη 11 Οκτωβρίου 2011



Avez-vous reporté certains soins médicaux (dentiste, ophtalmo, spécialistes...) en raison de leur coût élévé cette année ?

Julie Pollet
Sexologue
3 articlesDavid Rofé-Sarfati
Psychanalyste
5 articlesFrédéric Duval-Levesque, thérapeute en psychothérapie
Psychopraticien certifié
108 articles
Politique : Votre cerveau est-il de gauche ?

A l’heure de la primaire socialiste des 9 et 16 octobre, revenons sur une étude publiée en avril dernier dans Current Biology.
Depuis des années, les psychologues et sociologues s'interrogent sur l'origine de nos orientations politiques : facteurs psychologiques ? Environnementaux ? Génétiques ? Afin de rechercher une éventuelle corrélation avec l'anatomie cérébrale, Ryota Kanai et son équipe ont fait passer des IRM à 90 volontaires. Résultat, la morphologie de notre cerveau reflèterait bien nos opinions. Mais est-ce le ressenti politique qui façonne notre cerveau, ou bien est-on plutôt conservateur ou progressiste en fonction de la taille de telle ou telle aire cérébrale ? "Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique", disait le philosophe et sociologue français Raymond Aron... "qui était de droite", avait rajouté, facétieusement, l'humoriste Pierre Desproges. En effet, même si l'on s'affiche centriste, nos opinions politiques sont souvent assez marquées, ce qui se retrouve au niveau cérébral.
Evaluation des opinions politiques sur une échelle de 1 à 5 : Les chercheurs de l'Institut londoniens de neurosciences cognitives ont donc tout d'abord interrogésur leurs orientations politiques 90 étudiants londoniens en bonne santé (23 ans en moyenne, 61 % de femmes). Concrètement, ils leur ont présenté une échelle à 5 points, déjà utilisée dans des études précédentes, sur laquelle ils devaient cocher la valeur qui leur correspondait le plus : 1 : Très libéral, au sens anglo-saxon du terme (le terme libéral, pour les Anglais, se rapproche du progressisme, conciliant liberté économique et libéralisme culturel, sociétal. Il n'y a pas vraiment d'équivalent en France, du moins sous la forme d'un parti politique, même si certains socialistes se disent inspirés par la social-démocratie à l'anglaise, ainsi que certains militants du parti de droite Démocratie Libérale) 2 - Libéral 3 - Centriste ("middle-of-the-road") 4 - Conservateur : (le conservatisme anglo-saxon repose sur le traditionalisme, la religion, la lutte contre l'avortement et certains aspects de la modernité. En France, cela correspondrait à une partie de la droite dite "conservatrice", mais aussi de la gauche, voire de l'extrême-gauche) 5 - Très conservateur : Cette échelle, en apparence très simple, prédit de manière précise les votes des individus, comme cela a pu être vérifié au cours de précédentes recherches et suivis.
Ces fonctions particulières semblent correspondre à certains traits psychologiques des libéraux et conservateurs, comme l'ont confirmé plusieurs études.
Pour tenter d'en savoir plus, il faudrait dans l'idéal mettre en place une étude de suivi sur plusieurs années. En effet, les opinions politiques fluctuent, donc il faudrait faire des IRM régulières pour savoir si le changement cérébral précède, suit ou survient en même temps que le changement d'opinion...
En attendant cette hypothétique étude, ces travaux anglais, publiés dans la revue Current Biology, démontrent queles tendances psychologiques liées aux opinions politiques se retrouvent dans l'anatomie du cerveau (corrélation dans 3 cas sur 4 environ, ce qui est une corrélation forte). Il y aurait donc une plasticité cérébrale liée aux opinions politiques, comme il existe une adaptation du cerveau, par exemple, au bilinguisme. Une découverte qui ouvre des perspectives de recherche importantes sur les facteurs psychologiques influençant le modelage du cerveau humain, et sur l'interprétation de tel ou tel aspect du cerveau...
Evaluation des opinions politiques sur une échelle de 1 à 5 : Les chercheurs de l'Institut londoniens de neurosciences cognitives ont donc tout d'abord interrogésur leurs orientations politiques 90 étudiants londoniens en bonne santé (23 ans en moyenne, 61 % de femmes). Concrètement, ils leur ont présenté une échelle à 5 points, déjà utilisée dans des études précédentes, sur laquelle ils devaient cocher la valeur qui leur correspondait le plus : 1 : Très libéral, au sens anglo-saxon du terme (le terme libéral, pour les Anglais, se rapproche du progressisme, conciliant liberté économique et libéralisme culturel, sociétal. Il n'y a pas vraiment d'équivalent en France, du moins sous la forme d'un parti politique, même si certains socialistes se disent inspirés par la social-démocratie à l'anglaise, ainsi que certains militants du parti de droite Démocratie Libérale) 2 - Libéral 3 - Centriste ("middle-of-the-road") 4 - Conservateur : (le conservatisme anglo-saxon repose sur le traditionalisme, la religion, la lutte contre l'avortement et certains aspects de la modernité. En France, cela correspondrait à une partie de la droite dite "conservatrice", mais aussi de la gauche, voire de l'extrême-gauche) 5 - Très conservateur : Cette échelle, en apparence très simple, prédit de manière précise les votes des individus, comme cela a pu être vérifié au cours de précédentes recherches et suivis.
Une anatomie cérébrale qui varie en fonction des opinions
Ces étudiants ont passé des IRM cérébrales spéciales (IRM morphométrique reflétant le fonctionnement du cerveau). Les chercheurs ont focalisé leurs mesures sur 3 régions particulières : - Le cortex cingulaire antérieur, situé à l'avant du cerveau. Cette zone régulant la gestion du conflit, de l'incertitude apparaît plus volumineuse chez les étudiants se disant les plus libéraux. - L'amygdale cérébrale droite, située dans la région temporale du cerveau. Cette structure, qui gère notamment la peur, est davantage développée chez les sujets les plus conservateurs. - L'insula, ou cortex insulaire, dont le rôle est encore mal connu mais qui serait impliquée dans la sensation de dégoût. Elle est également plus volumineuse chez les étudiants conservateurs.Ces fonctions particulières semblent correspondre à certains traits psychologiques des libéraux et conservateurs, comme l'ont confirmé plusieurs études.
Des liens entre la personnalité, l'opinion et l'IRM cérébrale
Il est étonnant de voir à quel point les données des études psychologiques se trouvent corroborés par l'imagerie : - Les conservateurs sont plus sensibles à la menace et l'anxiété liée à l'incertitude, selon plusieurs études, or leur aire cérébrale de la peur est plus développée. De même, ils sont davantage sensibles au dégoût (en particulier suscité par des questions morales), selon une étude parue en 2008, sensibilité particulière retrouvée au niveau du volume de l'insula. - Quant aux libéraux, ils sont décrits comme davantage ouverts au changement. Or ils présentent un cortex cingulaire antérieur plus volumineux, ce qui pourrait traduire une capacité plus importante à accepter et gérer l'incertitude et les conflits liés au changement, pilier du libéralisme à l'anglo-saxonne.Le cerveau guide l'opinion... à moins que cela soit l'inverse !
Est-ce le cerveau qui influence l'opinion, ou l'inverse, au-delà du fait que ces résultats sont seulement indicatifs et nécessitent bien sûr d'être affinés, mis en perspective avec d'autres facteurs (par exemple l'âge, l'hérédité, l'éducation parentale, l'environnement sociétal de notre enfance) ? Est-on davantage enclin à la peur et au conservatisme parce que l'on a un cerveau façonné de cette façon ? Ou est-ce parce que nous maîtrisons mal nos angoisses que nous avons une grosse amygdale cérébrale ? On en revient à une des questions fondamentales posée depuis des siècles : l'Esprit précède-t-il le Corps (donc le cerveau), ou l'inverse ? Et si l'Esprit et le Corps humains étaient tout simplement indissociables, formant un tout complexe qui évolue, au sens large du terme, en fonction des différentes interactions (biologiques, génomiques, sociales, environnementales, etc.) ? Auquel cas, le cerveau, le vote et les traits de personnalité seraient simplement trois miroirs de notre Etre évoluant simultanément...Pour tenter d'en savoir plus, il faudrait dans l'idéal mettre en place une étude de suivi sur plusieurs années. En effet, les opinions politiques fluctuent, donc il faudrait faire des IRM régulières pour savoir si le changement cérébral précède, suit ou survient en même temps que le changement d'opinion...
En attendant cette hypothétique étude, ces travaux anglais, publiés dans la revue Current Biology, démontrent queles tendances psychologiques liées aux opinions politiques se retrouvent dans l'anatomie du cerveau (corrélation dans 3 cas sur 4 environ, ce qui est une corrélation forte). Il y aurait donc une plasticité cérébrale liée aux opinions politiques, comme il existe une adaptation du cerveau, par exemple, au bilinguisme. Une découverte qui ouvre des perspectives de recherche importantes sur les facteurs psychologiques influençant le modelage du cerveau humain, et sur l'interprétation de tel ou tel aspect du cerveau...
Loreline Robbe Sciences et ...
GRÈCE-ALLEMAGNE
Les bons conseils de Berlin
11 octobre 2011PARIS

Une Grecque manifeste devant le siège de la Fédération des industries allemandes à Berlin, lors d'une réunion à laquelle participent Angela Merkel et Georges Papandréou, le 27 septembre
AFP
Alors que la troïka a terminé les discussions avec le gouvernement Papandréou sur les nouvelles mesures d’ajustement, le ministre de l’Economie allemand était à Athènes pour proposer à la Grèce de changer de modèle économique. Pour se rapprocher du modèle… allemand.
Jeudi 6 octobre, autour de 23 heures. Philipp Rösler, le ministre allemand de l'Economie, s'échappe un moment de son hôtel de Vouliagmeni pour faire quelques pas, le long de la plage toute proche. C'est une très belle nuit. Sereine. Une très faible brise colporte des senteurs de pins et les notes de "lounge music" qui s'échappent d'un bar à cocktails. La mer étale évoque l'épopée homérique, les intrigues de l'Olympe, les héros de Sophocle et les allégories de Platon.
Difficile de croire que la Grèce est au bord du gouffre, que, faute d'un feu vert de la troïka (FMI-BCE-Commission européenne), Athènes pourrait faire défaut dès le mois prochain, que l'Europe se déchire depuis maintenant dix-huit mois sur la meilleure manière de contenir une crise qui menace d'emporter l'euro. C'est pourtant bien le cas. La veille de l'arrivée de Philipp Rösler, une nouvelle grève générale contre les mesures d'économies drastiques décidées par le gouvernement Papandréou a paralysé le pays. Au moment où le ministre allemand, entouré de gardes du corps, s'offre une promenade de quelques minutes, des Grecs grimés en Hitler manifestent devant l'ambassade d'Allemagne à Athènes. Le taux de chômage devrait approcher les 20 % l'an prochain, estiment les économistes, après quatre années consécutives de récession.
Si Philipp Rösler est venu à Athènes, ce n'est pas pour y savourer un moment d'éternité, mais proposer l'aide de l'Allemagne, premier partenaire commercial de la Grèce, avec des échanges annuels de l'ordre de 8 milliards d'euros. Pour sortir du bourbier, on ne doit pas seulement contraindre Athènes à une purge de ses finances publiques, a-t-on depuis longtemps compris, à Berlin. On doit aussi l'aider à regagner en compétitivité. En clair, à changer de modèle économique. De préférence pour en adopter un plus... germanique.
Un potentiel énorme dans le photovoltaïque
Philipp Rösler mène une délégation de quelque 70 entrepreneurs et banquiers qui doivent apporter idées, conseils et capitaux. La démarche doit se comprendre en complément des travaux de la "task force" de la Commission européenne, créée en juillet pour dynamiser l'économie grecque, et présidée par Horst Reichenbach, un... Allemand. Signe que cette visite est prise au sérieux : Philipp Rösler est reçu par le Premier ministre lui-même [Geroges Papandréou], vendredi matin. Il s'entretient aussi avec le ministre des Finances, son homologue à l'Economie et le ministre de l'Energie. C'est dans ce dernier domaine que le gouvernement allemand voit le plus d'opportunités. Notamment dans le photovoltaïque.
Avec plus de 300 jours de soleil par an en moyenne, la Grèce dispose d'un potentiel énorme, qu'elle n'a pas jusqu'ici exploité : à peine 350 MW de capacités à l'heure actuelle – à comparer à quelque 20 GW en Allemagne. "Le pays a bien un système de tarifs garantis intéressant, plus intéressant qu'en Allemagne même, le problème, c'est que les investisseurs ne savent pas comment ils peuvent évoluer", explique Dirk Janssen, avocat spécialisé chez Watson, Farley & Williams.
Athènes a maintenant pour objectif d'installer jusqu'à 10 GW sur son sol : c'est le projet Helios. Avec la perspective d'exporter cette électricité verte. Pourquoi pas vers l'Allemagne ? Berlin a décidé, en juin, de sortir, d'ici à dix ans, du nucléaire et doit aménager son bouquet énergétique en conséquence. La chancelière elle-même a indiqué la semaine dernière que cela ferait sens de produire l'énergie solaire là où les conditions sont optimales. Evidemment, vendre de l'énergie solaire grecque aux consommateurs allemands, c'est une gageure technologique et juridique. Mais les acteurs allemands du photovoltaïque se disent prêts à financer jusqu'à 5 % des 20 milliards d'euros d'investissements nécessaires à Helios. "A condition que l'UE investisse elle aussi", prévient Frank Asbeck, le patron de Solarworld, une des "success stories" du solaire allemand.
Des fonctionnaires allemands en Grèce
Le financement, c'est bien le problème clef. Ralf Ketteler, chef de projet pour le spécialiste de l'éolien WPD, basé à Brême, actif dans 14 pays européens, confirme que"c'est en ce moment très difficile, mais on travaille beaucoup, et il y a des possibilités, notamment via la KfW ". Berlin réserve en effet un rôle important à la banque publique dans son plan d'aides à la Grèce, à travers des partenariats avec les sociétés grecques. KfW se propose aussi d'aider les autorités grecques à monter leur propre banque publique de soutien aux PME.
Cette banque grecque pourrait financer des projets, non seulement dans les renouvelables, mais aussi dans le tourisme, la santé, l'informatique. "Il y a beaucoup de jeunes spécialistes d'informatique très bien formés en Grèce", assure Volker Treier, expert des chambres de commerce et d'industrie. Les entreprises allemandes gagneraient à les employer, puisque le coût du travail est moins élevé qu'en Allemagne. On parle aussi beaucoup de projets de résidences médicalisées pour les retraités – la population allemande vieillit rapidement.
Mais, pour que tout cela fonctionne, il faudra des réformes de fond, a martelé Philipp Rösler. Au cours des briefings qui ont précédé le voyage, à Berlin, l'entourage du ministre a évoqué la nécessité d'un "changement de mentalité". Philipp Rösler ne s'est pas privé de rappeler à ses interlocuteurs que plusieurs grandes entreprises allemandes, parmi lesquelles Bayer, Deutsche Telekom, Siemens, Fresenius, cherchent, parfois depuis des années et sans succès, à recouvrir des créances grecques. Il n'y aura pas d'investissements massifs en Grèce sans un meilleur cadre réglementaire et une meilleure administration.
Les autorités allemandes sont prêtes à envoyer des fonctionnaires en Grèce pour aider à réformer. Forte de l'expérience de la réunification, après laquelle la Treuhand a organisé la vente des actifs est-allemands, l'Allemagne veut aussi aider aux privatisations grecques. Autre domaine dans lequel, visiblement, il faudra agir rapidement : la formalisation complète d'un cadastre fiable. "A l'heure actuelle, on ne sait souvent pas bien à qui appartient telle ou telle parcelle", déplore Volker Treier. Enfin, Philipp Rösler suggère à Athènes d'imiter la Pologne, qui, après la chute du rideau de fer, a tiré grand profit de la création de zones économiques spéciales, avec traitement fiscal privilégié.
Les cadres asiatiques désormais mieux payés que les cadres européens |
|
![]() Selon Mercer, le cabinet de consultants spécialiste des ressources humaines,les cadres asiatiques gagnent désormais de plus gros salaires que leurs homologues européens, et en 2013, leurs enveloppes devraient également être plus avantageuses que celles des cadres américains. C’est en Chine, en Inde, en Indonésie, au Vietnam, dans les Philippines et en Malaisie que les salaires des cadres ont le plus augmenté. En 2011, les salaires des cadres en Asie ont progressé de 7%, contre 2,5% en moyenne pour les pays européens, et 3% pour les Etats Unis et le Canada. « Historiquement, les cadres des pays de l’Ouest étaient les mieux payés, mais le centre de gravité se déplace inexorablement vers l’Est. En 2010, les salaires des cadres en Asie ont surpassé ceux des Européens, et nous nous attendons à ce qu’ils surpassent ceux des Etats Unis en 2013 », a indiqué Hans Kothuis, du bureau Asie Pacifique de Mercer. Ce rattrapage est le résultat d’une combinaison de plusieurs phénomènes : - Le blocage des salaires des pays occidentaux, lié au ralentissement économique et à la crise de la dette ; - La croissance économique des pays émergents, qui pousse l’inflation à la hausse, et donc les salaires ; - La pénurie de cadres disponibles dans les pays en question. Cependant, dans ces pays, Mercer juge que l’inflation risque de créer une bulle qui pourrait créer des distorsions importantes entre les performances de ces cadres et les structures de salaires des firmes qui les emploient. « Les compagnies dans l’Asie devraient auditer leur politique de rémunération pour s’assurer qu’elle peuvent assurer une certaine pérennité et capitaliser sur les changements rapides de technologies, du contexte commercial et du contexte financier, ainsi que leur part de croissance économique mondiale », leur conseille Kothuis. |
Εγγραφή σε:
Σχόλια (Atom)