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Πέμπτη 22 Δεκεμβρίου 2011

Turquie-Arménie - Génocide arménien : vive la démagogie !ELECTORALE


Le Point.fr - Publié le 22/12/2011 à 11:49 - Modifié le 22/12/2011 à 13:16

Pour complaire à un lobby, les députés n'hésitent pas à prendre le risque de provoquer des dégâts considérables sur le plan diplomatique et économique.

Nicolas Sarkozy et son homologue arménien Serge Sarkissian sur le site du mémorial du génocide arménien, à Erevan, en octobre 2011.
Nicolas Sarkozy et son homologue arménien Serge Sarkissian sur le site du mémorial du génocide arménien, à Erevan, en octobre 2011. © Tigran Mehrabyan / AP

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Se brouiller avec la Turquie, voilà une riche idée... La Turquie n'est pas un partenaire facile. Elle est dirigée par un Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui se dit islamiste modéré, mais dont la politique est nimbée d'ambiguïté. Certains le soupçonnent de vouloir subrepticement démanteler l'héritage laïque de Kemal Atatürk et d'encourager l'islamisation de la société et de l'État. Il assène régulièrement de sérieux coups de canif aux libertés publiques, notamment dans le domaine de la presse. 
Ankara prétend un jour intégrer l'Union européenne, mais ne bouge pas d'un iota à propos de Chypre. Sur le génocide arménien de 1915, les Turcs affichent une cécité historique compulsive et sur-réagissent à la moindre initiative. La Turquie d'aujourd'hui n'est pourtant pas responsable des crimes de l'Empire ottoman. Pas plus que la République française du XXIe siècle ne peut culpabiliser au sujet des colonnes infernales qui ont ravagé la Vendée en 1793. 
Mais la Turquie, membre de l'Otan, est aussi un pays-clé à la charnière de l'Europe et du Proche-Orient. Elle va enregistrer une croissance autour de 10 % en 2011. Son marché intérieur (73 millions d'habitants) est considérable. La diplomatie turque joue désormais un rôle crucial dans le monde arabe. Toute solution en Syrie passe inévitablement par Ankara. 

Politique politicienne 

Était-il véritablement opportun de faire émerger le vieux serpent de mer du génocide de 1915, dont personne de sérieux ne conteste la réalité ? Il s'agit bien évidemment de politique politicienne émanant d'élus où le "vote arménien" est censé être déterminant. Pour complaire à un lobby, on n'hésite pas à prendre le risque de provoquer des dégâts considérables sur le plan diplomatique et économique. 
Une fois de plus, les politiques se mêlent de déterminer la vérité historique. Une démarche contestée dans le monde universitaire, mais aussi, Dieu merci, par nombre de responsables politiques, de Bernard Debré à Robert Badinter. En 2005, à l'initiative de René Rémond, un appel ("Liberté pour l'histoire") réunissait un millier de signatures d'historiens pour s'élever contre la multiplication des lois mémorielles. En 2008, Pierre Nora et Françoise Chandernagor reprenaient le flambeau. Avec pour thème : ce n'est pas aux politiques de dire la vérité historique et, plus grave, d'instaurer une police de la pensée. 
Cette affaire ouvre de surcroît une véritable boîte de Pandore. Les crimes de l'histoire ont été innombrables : l'Holocauste nazi, les Khmers rouges, le stalinisme, les grands massacres de la Chine rouge. Et si l'on remonte dans le temps, quid de l'ethnocide commis par les Espagnols contre les populations autochtones d'Amérique latine ? Va-t-on faire entrer dans une loi mémorielle le saccage du Palatinat par les armées de Louis XIV en 1689 ? Et à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, en juillet 1962, il y a fort à parier que des voix s'élèveront du côté d'Alger pour mettre la France au banc des accusés. Belle opération !

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EURO

CRISE DE LA DETTE

La BCE soulage les banques

22 décembre 2011
Presseurop
"Mario Draghi joue au Père Noël", constate La Tribune. Le 21 décembre, le président de la Banque centrale européenne (BCE) a mis à disposition une ligne de crédit de plus de 489 milliards d’euros sur trois ans pour venir en aide à 523 banques européennes. Annoncée début décembre et surnommée "Bazooka de petit calibre", cette opération inédite vise à "assurer la liquidité des banques, responsables de 75% du financement de l’économie de la zone euro", explique le quotidien économique français. Cela atténuerait l’impact de la récession attendue pour 2012.
L’action de la BCE est d’abord dirigée vers les banques. Elle n’est pas une réponse directe à la question des dettes souveraines. Ces financements sont censés garantir les économies européenne contre un "credit crunch". Ils constituent une réponse au fait que les banques ne se prêtent plus guère entre elles, en même temps qu’il permettent aux établissements financiers de poursuivre leur concours à l’économie sans prendre de risques majeurs sur leur taux de liquidité. En dépit des incitations de la BCE, il est très peu probable que les banques utilisent ces fonds pour acheter de la dette souveraine, ou à dose homéopathique, et selon le principe du chacun chez soi… Le problème du financement des Etats de la zone euro demeure donc entier. […] Que la BCE s’institue en prêteur de dernier ressort des banques est de nature à apaiser provisoirement les inquiétudes. Mais le répit ne sera que de courte durée tant que l’incertitude demeurera sur le financement de la dette des Etats.
Un avis que partage le Corriere della Serapour qui "l’opération de la BCE ne sera pas une panacée, ni pour les entreprises, ni pour les Trésors publics, ni pour les banques, du moins en Italie." Les banques italiennes ne disposent en effet pas de réserves de capital suffisantes pour à la fois accorder de nouveaux prêts et acheter des titres de la dette italienne.
"La BCE met à disposition un demi milliard d'euros", se rejouit de son côté Die Welt, qui souligne que “même les experts n’attendaient pas une telle demande” des banques.
Selon les banques privées allemandes, ce crédit de trois ans est un saut quantique : il améliore de manière décisive l’approvisonnement en liquidités en Europe. Cela soulage les banques dans une phase de réfinancement difficile. Avec les autres aides aux liquidités décidées début décembre par la BCE [comem la baisse des taux d’intérêt directeur à 1%], cela constitue des pas importants et dans la bonne direction pour faire face au danger de la pénurie des crédits dans la zone euro.

Πλασιέ χρεοκοπημένων ΜΜΕ ο Τσίπρας

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Η αποκαλυπτική "αλληλογραφία" της Ελευθεροτυπίας με την Τρ.Πειραιώς

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LE CAPITALISME A BESOIN D'UNE CURE D'AUSTERITE POUR RETROUVER SA SANTE.


L’actualité de la crise : LE CAPITALISME ASSISTÉ, par François Leclerc

22 DÉCEMBRE 2011 par FRANÇOIS LECLERC | Print L’actualité de la crise : LE CAPITALISME ASSISTÉ, par François Leclerc
Billet invité
Qualifié de sugar rush (bouffée d’énergie après avoir mangé un aliment sucré) par les analystes financiers anglo-saxons, le prêt de 489 milliards d’euros de la BCE n’a pas longtemps enthousiasmé les marchés. Après une brève envolée, il s’est produit le contraire de ce qu’il était espéré : l’ampleur même de l’opération et des besoins qu’elle a révélée a amplifié les craintes des investisseurs, sur le thème “nous en sommes donc là ?”.
Deux constatations découlent de cette opération, l’une évidente et l’autre plus masquée. La première est que le système bancaire européen – puisque l’attention est focalisée sur lui – est devenu un zombie : une créature ayant seulement l’apparence de la vie. Une aide permanente lui est devenue nécessaire, en substitut des mécanismes de marché qui lui permettaient auparavant de fonctionner. Induisant une question qui n’est pas encore posée et qui ne devrait pas tarder à l’être : qu’en sera-t-il à l’échéance de trois ans du prêt de la BCE ? Devra-t-il être renouvelé et entrerons-nous ainsi dans une nouvelle phase du capitalisme, le capitalisme assisté ?
La seconde remarque que la BCE est devenue la bad bank de la zone euro, acceptant en garantie des actifs (le collatéral) en étant de moins en moins regardante sur leur qualité, tout en mettant en avant la décote qu’elle opère pour se prémunir de tout risque en les accueillant, sans faire preuve à cet égard d’une quelconque transparence. La finance a décidément besoin de zones d’ombre : il y a sa face visible et sa face cachée. Le parler allusif des banquiers centraux et l’obscurité voulue de leurs bilans sont sur la tranche.
Le tour de passe-passe qui vient d’être opéré sous nos yeux est donc la création – non revendiquée – d’unebad bank pour toute la zone, qui vient suppléer celles qui ont déjà été crées en plus modeste en Irlande et en Allemagne, imprimant une trajectoire que le gouvernement espagnol aimerait bien suivre pour sa part.
Le nombre des établissements ayant demandé à bénéficier de ce prêt est connu – 523 banques – mais leur identité ne l’est pas. On croit toutefois savoir que les banques italiennes ont été particulièrement bien servies. Selon Reuters Thomson, une douzaine d’entre elles, dont les plus importantes, auraient demandé et obtenu 116 milliards d’euros à elles seules, soit plus du quart de l’ensemble des prêts accordés. Mais il est intéressant de noter, selon ces informations, que les banques auraient beaucoup utilisé du collatéral garanti par l’État. Ce qui signifie deux choses : qu’il est de mauvaise qualité, puisqu’une telle garantie s’impose, et que c’est en dernière instance l’État qui prend le risque. Ni vu, ni connu : la bad bank est adossée aux États, comme il se doit.
On sait déjà également que le prêt net qui a été consenti est de l’ordre de 200 milliards d’euros, si l’on prend en compte les opérations à plus court terme auprès de la BCE qui n’ont pas été renouvelées par les banques. Et l’on attend déjà la prochaine opération à trois ans, annoncée pour février prochain, car un tel montant est très inférieur aux besoins de refinancement des banques pour la seule année 2012.
Dans ces conditions, annoncer que ces fonds vont être utilisés pour procéder à des achats sur le marché de la dette souveraine, comme l’a publiquement fait savoir Nicolas Sarkozy, n’est pas faire preuve d’une particulière clairvoyance et reflète – s’il en est besoin – l’incompréhension manifeste dont font preuve les dirigeants européens face à cette crise qu’ils ne maitrisent en rien, acharné en ce qui le concerne plus particulièrement à défendre les banques comme un dernier rempart.
La BCE vient de magistralement délivrer deux leçons. La première est que le système bancaire dont elle a la charge est garanti une fois pour toute de toute faillite. Le spectre de Lehman Brothers s’est à nouveau manifesté et la banque centrale a répondu “plus jamais cela !”. Sans s’interroger outre mesure sur les conséquences de sa protection, ou bien sur les conclusions que vont en tirer les banques, désormais certaines de ne pas être abandonnées à leur triste sort, toutes indistinctement pourvues d’un label “Too big to fail” (trop importantes pour faire banqueroute) que l’on croyait réservé aux plus importantes, en vertu durisque systémique ?
Nous entrons décidément dans un nouveau stade d’assistanat du capitalisme financier, où se révèle un étrange paradoxe : le rôle attribué à l’État est d’une main restreint, afin d’étendre le terrain de jeu de la finance, mais son apport est sollicité de l’autre main afin de conforter le système financier, via les garanties qu’il accorde et les facilités de la BCE. Il en découle que le rôle parasitaire de la finance s’accroît, si l’on considère son prélèvement accru sur des budgets publics diminués.
Deuxième leçon, la BCE est placée dans une étrange situation, nous jouant un rôle de composition. Drapée dans son refus intransigeant de financer les États, réfugiée derrière la défense de sa vertu et de son acte de baptême, la BCE pratique en réalité déjà une création monétaire déguisée. Jean-Paul Trichet avait pour la faire passer inventé la fiction d’achats sur le marché secondaire destinés à permettre le fonctionnement de sa politique monétaire, en les assortissant d’opérations d’assèchement de liquidités pour des montants correspondants dont le détail n’est pas connu ; que va bien pouvoir trouver Mario Draghi, qui sort de son coffre près d’un demi millier de milliards de dollars comme si de rien n’était ? Si ce n’est pas de la création monétaire, cela n’en est pas loin, car rien n’interdira de renouveler dans trois ans cette opération, pour permettre le roulement de cette nouvelle dette destinée à refinancer les précédentes…
Nous en sommes là !
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On a demandé au Dalaï-Lama: "Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité...?" Il a répondu: "Les hommes... Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu."


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21 DÉCEMBRE 2011

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 Σε λουκέτο οδηγούνται 800 φαρμακεία λόγω έλλειψης ρευστότητας
Σε λουκέτο οδηγούνται 800 φαρμακεία λόγω έλλειψης ρευστότητας
Την ίδια στιγμή οι οφειλές των ασφαλιστικών ταμείων προς τα φαρμακεία ξεπερνούν τα 400.000.000 ευρώ
"Η" Online 22/12 11:15
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Σε απόγνωση βρίσκονται οι 12.000 φαρμακοποιοί με ορατό πλέον τον κίνδυνο συσσωρευμένων λουκέτων, με τα κατασχετήρια να αυξάνονται με γεωμετρική πρόοδο λόγω έλλειψης ρευστότητας. Κραυγή αγωνίας απευθύνουν και οι οικογένειες των 24.000 υπαλλήλων στον χώρο του φαρμάκου, με την ανεργία να τους απειλεί.

Σύμφωνα με εκτιμήσεις των φαρμακοποιών μέσα στο επόμενο έτος αναμένεται να οδηγηθούν σε κλείσιμο περίπου 800 φαρμακεία. Την ίδια στιγμή οι οφειλές των ασφαλιστικών ταμείων προς τα φαρμακεία ξεπερνούν τα 400.000.000 ευρώ.
Με βάση πραγματικά στοιχεία η φαρμακευτική δαπάνη μειώθηκε από τα 5,3 δις ευρω το 2009 στα 3,5 δις το 2010. Από την διαφορά των 2 δις τα 400.000.000 αποτελούν την εισφορά των φαρμακοποιών. Επιπλέον άλλα 200.000.000 ευρώ θα δώσουν μέσα στο επόμενο έτος γιατί σύμφωνα με τον προϋπολογισμό του 2012, η περικοπή τα φαρμακευτικής δαπάνης θα φτάσει το 1 δις ευρώ.
Σύμφωνα με απόφαση της Γενικής Συνέλευσης του Πανελληνίου Φαρμακευτικού Συλλόγου από την 1η Ιανουαρίου του 2012 οι φαρμακοποιοί αναστέλλουν την πίστωση στα ασφαλιστικά ταμεία. Παράλληλα ξεκινούν Γενικές Συνελεύσεις σε όλους του Συλλόγους της χώρας προκειμένου να προγραμματιστούν κινητοποιήσεις διαρκείας.
“Τα φαρμακεία βιώνουν συνθήκες οικονομικής αδυναμίας να λειτουργήσουν και συγχρόνως αισθάνονται την ασφυκτική πίεση της κυβέρνηση. Μας έχουν στοχοποιήσει ζητώντας την περαιτέρω μείωση τους εισοδήματος μας με τρόπο που οδηγεί στην απόλυτη καταστροφή μας” τόνισε ο πρόεδρος του Π.Φ.Σ. κ. Θ. Αμπατζόγλου. “Ο Ιανουάριος θα είναι καυτός μήνας λόγω κινητοποιήσεων όπως προανήγγειλε και ο ίδιος υπουργός υγείας πρόσφατα. Στο πνεύμα των ημερών και με την σκέψη μας στον πάσχοντα , τον ηλικιωμένο , τον ασθενή, καλούμε τον Υπουργό να μην καταστρέψει το σύστημα της φαρμακευτικής περίθαλψης, βασικός πυλώνας του οποίου είναι το φαρμακείο της γειτονιάς”.
Η φαρμακευτική περίθαλψη καταρρέει σύμφωνα με τον Πανελλήνιο Φαρμακευτικό Σύλλογο εξαιτίας :
* Των πολύμηνων και παράνομων καθυστερήσεων πληρωμών των ταμείων παρά τις επανειλημμένες κυβερνητικές δεσμεύσεις
* Των κυβερνητικών σχεδιασμών εξόντωσης των φαρμακείων
* Της πιστωτικής ασφυξίας και της σημερινής οριακής οικονομικής κατάστασης των φαρμακείων
* Της υποβάθμισης της περίθαλψης , της απαξίωσης του φαρμακοποιού και της διάλυσης του κοινωνικού κράτους
Οι φαρμακοποιοί, στην ανακοίνωσή τους ζητούν:
* Να υλοποιηθούν ΑΜΕΣΑ οι κυβερνητικές διαβεβαιώσεις για αποπληρωμή των πολύμηνων καθυστερήσεων και να ξεκαθαριστούν οι ημερομηνίες πληρωμών όπως προβλέπει η ελληνική και η κοινοτική νομοθεσία
* Να παρέμβει η Κυβέρνηση έτσι ώστε να αρθεί η πιστωτική ασφυξία η οποία οδηγεί τα φαρμακεία σε οικονομική αδυναμία λειτουργίας καθώς οι προμηθευτές συντονισμένα έχουν σταματήσει την πίστωση
* Να στηριχθεί η αποστολή και ο κοινωνικός ρόλος του φαρμακείου και να σταματήσει το συνεχές κλίμα αβεβαιότητας που πλήττει φαρμακοποιούς και ασφαλισμένους
Ο πρόεδρος του ΠΦΣ καταλήγει: “Η υγεία γίνεται πολυεθνική και εμπορευματοποιείται Αυτή τη συνταγή καταστροφής, εμείς δεν την εκτελούμε! Η μόνη διέξοδος είναι αγώνας μέχρι εσχάτων . Οι φαρμακοποιοί από το νέο έτος ξεκινούν αγώνα διαρκείας . Δεν διαπραγματευόμαστε την επιβίωσή μας”.

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