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Δευτέρα 24 Σεπτεμβρίου 2012

Οι μαύροι κύκλοι

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Τα “τελευταία μέτρα” θα είναι και η τελευταία μέρα της Τρίτης Ελληνικής Δημοκρατίας

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ΔΝΤ: Επίθεση σε Motor Oil-ΕΛΠΕ για τις τιμές

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IMMIGRATION L’autre crise grecque 19 septembre 2012 THE WALL STREET JOURNAL EUROPE BRUXELLES Réagir37

Partagé 86 fois en 10 langues Text larger Text smaller Envoyer Imprimer Un immigrant somalien se lave dans un camp de fortune sur une plage à Patras, en Grèce, le 11 mai 2009. AFP En plus de la crise économique et des mesures d'austérité, la Grèce doit également faire face, avec très peu de moyens,à l'arrivée de milliers d'immigrants venus du Moyen-Orient et du sous-continent indien. Et dans ce domaine également, ses partenaires de l'UE ne sont pas très solidaires. Extraits. Matina Stevis Un début d’après-midi dans cet important port situé à 200 kilomètres d’Athènes, deux officiers de marine grecs patrouillent les quais. A l’aide de bâtons équipés d’un miroir, ils regardent sous les camions, mais ils n’ont encore rien trouvé. Soudain, trois hommes surgissent de derrière un énorme conteneur et détalent à toutes jambes. Les militaires les prennent en chasse, mais la course-poursuite est terminée avant même de commencer. En une minute, les trois jeunes gens, plus rapides et désespérés, ont disparu dans un complexe industriel délabré. A en croire l’un des officiers, ce sont des migrants illégaux, qui ont apparemment passé la nuit sur le quai, dans l’espoir d’embarquer clandestinement sur un ferry à destination de l’Italie. Ils font partie des innombrables sans-papiers qui tentent de pénétrer en Europe via la Grèce, et le fait de filer entre les doigts des autorités fait simplement partie du processus. “Tous les jours, c’est la même histoire”, se lamente l’officier, en essayant de reprendre son souffle. La Grèce est devenue le tremplin pour une vague de travailleurs venus du Moyen-Orient et d’Asie du Sud qui fuient des marchés de l’emploi ravagés par des années de troubles politiques. En 2011, une année extraordinaire à cause des soulèvements en Afrique du Nord, 140 980 personnes sont entrées illégalement dans l’Union européenne (UE), soit une hausse de 35 % par rapport à l’année précédente, selon Frontex, l’agence de contrôle des frontières européennes. Sur ce total, 40 % sont passées par la Grèce. Fin juillet 2012, 23 000 individus ont été appréhendés alors qu’ils franchissaient illégalement la frontière, soit un rythme approximativement 30 % supérieur à celui de l’année dernière. Une crise de taille “olympique” Le contrôle des frontières grecques n’est pas un problème nouveau. Mais le malaise économique et les restrictions budgétaires entravent sérieusement les efforts d’Athènes en vue de réduire le flot de l’immigration clandestine. Volant à son secours, la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a consacré 255 millions d’euros à la protection des frontières grecques ces deux dernières années. Cette somme reste néanmoins inférieure à ce qu’elle donne à d’autres pays aux prises avec des problèmes bien moins graves à leurs frontières. Mais quelle que soit l’aide obtenue par la Grèce, en raison des années de bureaucratie pesante et maintenant de la nouvelle restriction des embauches dans le secteur public, certains plans élaborés en ce sens sont au point mort. D’après un rapport confidentiel de l’UE, le pays n’a engagé que 11 nouveaux agents pour le traitement des demandes d’asile, malgré le financement prévu de 700 postes pour l’exercice 2011. Si l’on s’ajoute à cela des conditions déplorables de détention dans les centres d’immigration, dénoncées par les organisations de défense des droits de l’homme et des fonctionnaires européens, ainsi que des manifestations d’hostilité croissantes contre l’arrivée massive des étrangers, et la Grèce se retrouve avec sur les bras une autre crise de taille “olympique”. Les autorités se défendent en assurant faire de leur mieux dans les difficiles circonstances actuelles. Le nouveau ministre de l’Ordre public, Nikos Dendias, assure qu’Athènes prend le problème très au sérieux, mais que la situation a pris des proportions telles qu’on peut déjà parler de crise. Il qualifie la Grèce de “zone tampon de l’Europe” qui porte “un fardeau disproportionné”. De son côté, la ministre autrichienne de l’Intérieur, Johanna Mikl-leitner juge la frontière gréco-turque “aussi béante que la porte d’une grange”. Pour son gouvernement, l’exclusion de la Grèce de l’espace Schengen demeure une option. L’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas – tous trois partisans de la ligne la plus dure à l’égard de la Grèce dans la crise de l’euro – ne cessent également de se dire préoccupés par la situation aux frontières helléniques. Leurs diplomates font savoir qu’ils soutiendront probablement le projet de réintroduire le contrôle des passeports pour les voyageurs en provenance de Grèce, ce qui isolerait effectivement le pays du reste de l’espace Schengen. “La Grèce, c’est pas l’Europe” Le problème se pose surtout à la frontière nord-est avec la Turquie, une ligne de fracture dominée par le fleuve Evros et qui court sur 130 kilomètres environ. C’est désormais la frontière la plus poreuse et la plus politiquement explosive en Europe. Mais des ports comme Patras sont devenus une porte d’entrée privilégiée dans le reste de l’Union européenne pour de nombreux clandestins. A partir de là, les migrants franchissent les mers Ionienne et Adriatique pour parvenir jusqu’en Italie, où ils s’installeront ou partiront vers d’autres pays européens. Dans l’espace Schengen, les voyageurs n’ont pas besoin de montrer leurs papiers d’identité, mais certains pays multiplient les contrôles ponctuels afin d’appréhender les immigrés illégaux au passage des frontière. Ici à Patras, troisième port hellénique, à quelques centaines de mètres des ferries à quai, l’odeur insoutenable d’urine séchant sous un soleil de plomb trahit la présence de squatters dans les environs. Près de la vieille voie ferrée, un chemin de terre mène à un site industriel désaffecté. L’usine Piraiki Patraiki, jadis fabricant de tissus renommé dans tout le pays, a été occupée pendant des mois par des dizaines de clandestins, selon les autorités. Afghans et Pakistanais y côtoyaient Soudanais, Marocains et Somaliens, avec quelques individus originaires de Côte d’Ivoire. La police a beau faire évacuer les lieux, quelque 80 hommes sont revenus manger et dormir dans les salles vides où l’on tissait autrefois le coton destiné à l’exportation. "La Grèce, c'est pas l'Europe. C'est l'Asie, c'est l'Afrique mais c'est pas l'Europe", lâche Mohammed Ashar, 23 ans, installé dans l'usine abandonnée. Né au Maroc, il a donné 1 500 euros à un passeur kurde en Turquie pour traverser la rivière Evros, mais il a été interpellé du côté grec de la frontière et envoyé dans un centre de détention voisin, à Fylakio. Là, on a relevé ses empreintes digitales et inscrit son nom dans une base de données européenne. Dans la case correspondant à sa date de naissance, on a écrit: 1er janvier 1989. Comme la plupart des clandestins entrant en Grèce, Mohammed ne connaît pas sa date de naissance. Un grand nombre d'entre eux se voient donc attribuer la date du 1er janvier. Sur le papier, il était aussi indiqué que Mohammed devait retourner chez lui dans un délai de quatre semaines, ce qui constitue un autre problème pour la Grèce et ses partenaires européens. Sur le territoire de l'Union, le séjour des immigrés clandestins dans les centres de détention peut durer de quelques heures à plusieurs semaines jusqu'à ce qu'ils reçoivent des papiers stipulant qu'ils ont un mois pour repartir. Cela permet de réduire les frais de rapatriement et de les limiter aux immigrés interpellés au-delà de cette limite de trente jours. Pas de réelle administration en charge des demandes d'asile Comme tant d'autres, Mohammed n'est pas rentré chez lui. Il s'est rendu à Alexandroupolis, puis à Athènes et à Patras, où ils échappé à la police lors de l'évacuation de l'usine abandonnée. Neuf mois après être arrivé en Grèce, fin juillet, il est parvenu à embarquer à bord d'un ferry à destination de l'Italie où il espère maintenant demeurer. "Il n'y a pas de travail pour les Grecs, alors comment pourrait-il y en avoir pour nous?", demande-t-il. Si la Grèce subit les pressions politiques les plus fortes, il est toutefois difficile de dire quel pays a le plus grave problème d'immigration. L'année dernière, près de 351 000 personnes séjournaient illégalement en Europe (avec un visa expiré), soit deux fois plus que le nombre de sans papiers entrant en Europe, rapporte l'agence Frontex. La protection des frontières est une question de souveraineté nationale que la plupart des gouvernements européens ne sont pas prêts à déléguer à Bruxelles. La commission européenne s'efforce de jouer les arbitres afin de maintenir l'espace Schengen sans passeport, mais Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, reconnaît que les discussions sur l'immigration sont aujourd'hui plus difficiles en raison du climat politique dans les états membres. En juin dernier, les ministres de l'Intérieur des gouvernements européens arguaient que les autorités nationales devaient être dotées de nouveaux pouvoirs pour réintroduire le contrôle des passeports pour une durée pouvant aller jusqu'à deux ans afin d'isoler un membre de l'espace Schengen affichant de "sérieuses déficiences" dans ses contrôles à la frontière. Leur vote a débouché sur un débat houleux, et toujours non résolu, à Bruxelles où la Commission et le Parlement – seule institution européenne démocratiquement élue – s'opposent à leur décision. La répartition des fonds européens pour la protection des frontières est en effet devenu un véritable enjeu politique, et un indicateur du regard que porte l'Europe sur l'usage qu'en fait la Grèce. Tout en reconnaissant leur handicap lié à des restrictions budgétaires à long terme, les responsables européens insistent pour que l'Espagne et l'Italie reçoivent plus de crédits [que la Grèce] parce qu'ils savent mieux traiter les demandes d'asile. La Grèce ne possède en tout et pour tout qu'un bureau central, ouvert quelques heures une fois par semaine à Athènes. "En terme de demandes d'asile, la Grèce n'a pas de réelle administration", explique un responsable européen préférant garder l'anonymat. La solidarité n’est pas la règle Dans un rapport interne d'avril dernier, la Commission européenne reprochait à la légendaire bureaucratie grecque d'être "trop lourde" et "de retarder le versement des fonds" européens. Les responsables grecs expliquent qu'ils sont en train de réformer le système mais qu'ils ont été bloqués par les restrictions à l'embauche imposées par les créanciers internationaux soucieux de réduire les dépenses publiques du pays. Ils s'efforceraient à présent de créer un système plus intégré pour traiter les demandes d'asile. Dans un café de la gare d'Alexandroupolis, un homme se présentant comme un passeur d'Algérie, nous explique le système de classes des immigrés clandestins. Les Syriens sont les plus riches et sont prêts à payer 10 000 euros pour atteindre la Norvège, la Finlande ou la Suède. Lui fait payer 5 000 euros pour un faux passeport grec et 1 500 euros pour traverser la rivière. Les passeurs mentent aux Bangladais, ajoute-t-il. "Ils leur disent qu'à Athènes, ils vivront comme des rois, explique-t-il. Mais quand ils arrivent, ils voient qu'il n'y a pas de royaume". L'homme, qui dit s'appeler Nassim, aurait passé la frontière par ses propres moyens et vivrait en Grèce depuis cinq ans. La commissaire européenne chargée des Affaires intérieures souligne que les activités des passeurs sont devenus une industrie si lucrative (25 milliards d'euros pas an) qu'il est difficile de lutter contre. Parmi les mesures prises, elle explique que les Etats membres partagent davantage d'informations et que l'agence Frontex a désormais une présence constante à la frontière gréco-turque, les Etats européens envoyant des responsables pour des missions de surveillance mensuelles. Les problèmes ne font toutefois que s'accumuler, parmi eux, on peut citer le manque de coopération avec la Turquie sur les questions de migration. Les autorités grecques ne peuvent pas renvoyer les immigrés clandestins turcs dans leur pays car Bruxelles et Ankara n'ont pas signé d'accord de réadmission. Les ministres européens ont accepté d'entamer des discussions sur le sujet en juin dernier, mais alors que la Turquie demande que ses ressortissants soient exemptés de visa pour voyager dans l'espace Schengen, aucune date n'a été fixée en vue d'un accord final. Au sein même de l'Union, la solidarité n'est pas la règle.

«Σούπερ» πακέτο διάσωσης για Ελλάδα, Κύπρο και Ισπανία ετοιμάζει η ευρωζώνη

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FT: Πακέτο διάσωσης για Ελλάδα, Κύπρο, Ισπανία σχεδιάζει η Ευρωζώνη

FT: Πακέτο διάσωσης για Ελλάδα, Κύπρο, Ισπανία σχεδιάζει η Ευρωζώνη: Σύμφωνα με τους Financial Times Deutschland, στόχος του κοινού πακέτου είναι να κάμψει τις αντιστάσεις για επιπλέον παραχωρήσεις προς την Ελλάδα, ιδιαίτερα μεταξύ των Γερμανών βουλευτών

http://www.protothema.gr/world/article/?aid=225124

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Αλλαγή καθεστώτος σε Συρία ζητά ο Βεστερβέλε

Αλλαγή καθεστώτος σε Συρία ζητά ο Βεστερβέλε: Η σύνοδος της Γενικής Συνέλευσης του ΟΗΕ αρχίζει αύριο

Vassilios Meichanetsidis il y a 5 heures · Πείτε μου, γιατί δεν θα έπρεπε να κάνουμε μαζικές απελάσεις όλων αυτών των λαθρομεταναστών... Ο εφιάλτης είναι εδώ: Εξέγερση ισλαμιστών στο κέντρο της Αθήνας και στις φυλακές Κορυδαλλού www.defencenet.gr

Defencenet, Καθημερινή ενημέρωση για αμυντικά θέματα και διπλωματία Je n’aime plus · · Annuler l’abonnement · Partager Vous et 2 autres personnes aimez ça. Anna Faltaits τι θα πει ο ΟΗΕ αν κάνουμε μαζικές απελάσεις; ε; ε; ε; il y a 5 heures · J’aime Victor Monsan Στρατοπεδα φιλοξενιας με καλο φαγητο μεχρι ν'αποφασισουν να επιστρεψουν στις πατριδες τους, μαζι και τα αεροπορικα εισιτηρια τους και 1500 ευρω. Και ο ΟΗΕ αμα δεν του αρεσει να βρει να τους φιλοξενησει στην εδρα του. il y a 5 heures · Je n’aime plus · 2 Yannis Tsekouras Το άρθρο που έχεις αναρτήσει είναι ανακριβές και προκατελειμένο. Δεν ξέρω για τον Κορυδαλλό αλλά οι "ορδές" στο κέντρο της Αθήνας υπολογίζονται στα 1000 άτομα και οι ζημιές προέκυψ...Voir plus il y a environ une heure · J’aime Yannis Tsekouras http://tvxs.gr/news/ellada/poreia-stin-athina-gia-tin-athootita-ton-moysoylmanon Επεισόδια σε μια πορεία που δεν έγινε ποτέ ενάντια στη «βλάσφημη ταινία» tvxs.gr Ένταση και επεισόδια σημειώθηκαν στο κέντρο της Αθήνας σε συγκέντρωση διαμαρτυρί... Afficher la suite il y a environ une heure · J’aime Vassilios Meichanetsidis http://news.in.gr/greece/article/?aid=1231214394 in.gr - Ξεσηκώθηκαν οι μουσουλμάνοι στις φυλακές Κορυδαλλού για την ταινία για τον Μωάμεθ - Ειδήσεις news.in.gr Επεισόδια σημειώθηκαν στις φυλακές Κορυδαλλού, όπου μουσουλμάνοι ξεσηκώθηκαν για... Afficher la suite Il y a 31 minutes · J’aime Victor Monsan Αριστα τα δικαιωματα αλλα καποτε ολοι πρεπει να σκεφτουμε τον ισλαμικο δουρειο ιππο καταληψης της Ελλαδας και Ευρωπης απο το ισλαμ σε συνδυασμο με την υπογεννητικοτητα μας και το περισευμα εκατονταδων εκατομμυριων στα μερη τους. Το θεμα ειναι απλο. Δεν ελεγξαν ποτε τις γεννησεις τους, προβλημα τους, το ισλαμ δεν θα κατακτησει την Ευρωπη ειρηνικα μεσω της ωθησης των πληθυσμων του στην Ευρωπη. Ποσο μαλλον που αυτοι οι πληθυσμοι δεν ΘΕΛΟΥΝ να ενσωματωθουν σ'αυτην αλλα δημιουργουν θρησεκυτικα γκετο οπου πανε. Απο μακρυα και αγαπημενοι λεει ενα ρητο. Και αμεσως τωρα. Η πλακα της πολυπολιτισμικοτητας του Ισλαμ που βρισκεται σε πολεμο με την Δυση δεν μπορει να συνεχισθει επι ποινη εξαφανισης των αυτοχθονων κατοικων της. Il y a 29 minutes · Je n’aime plus · 1 Victor Monsan Καποτε πρεπει να μαθουμε να λεμε σ'αυτον τον τοπο τα συκα συκα και την σκαφη σκαφη και να μην κρυβομαστε πισω απο ψευτοιδεαλισμους που θα μας καταστρεψουν. Εξ αλλου η Ελλαδα κοντεψε να εξαφανιστει επι τουρκοκρατιας. Μνημη εχουμε. Τεςρμα. Il y a 27 minutes · Je n’aime plus · 1

Μήνυση Βουλγαράκη για το σκάνδαλο με τις αγοραπωλησίες

Μήνυση Βουλγαράκη για το σκάνδαλο με τις αγοραπωλησίες: «Όπως είχα δηλώσει από χθες, κατέθεσα μήνυση εναντίων των λασπολόγων, για τα μυθεύματα είδαν το φως της δημοσιότητας» έγραψε στο λογαριασμό του στο twitter ο κ. Βουλγαράκης

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Ο εφιάλτης στο κέντρο της Αθήνας: Οδομαχίες με ισλαμιστές στην Ομόνοια χτες βράδυ Δευτέρα, 24 Σεπτέμβριος 2012 11:30 Λόγιος Ἑρμῆς

Προβολές: 12 5 Σοβαρά επεισόδια χτες βράδυ στο κέντρο της Αθήνας και στις φυλακές Κορυδαλλού! Iσλαμικές ορδές απο φανατικούς μουσουλμάνους που βρίσκοταν σε ανοικτή επικοινωνία, κατά ένα περίεργο τρόπο με τους ομοθρήσκους τους που έκαιγαν καταστήματα, αυτοκίνητα και περιουσίες Ελλήνων στο κέντρο της Αθήνας. Στον Κορυδαλλό, η εξέγερση σημειώθηκε στη Γ’ και Δ’ πτέρυγα και στη συνέχεια επεκτάθηκε και στην Ε’. Στην πτέρυγα αυτή οι κρατούμενοι έσβησαν τα φώτα και η κατάσταση εμφανίζεται ανεξέλεγκτη μέχρι τώρα. Περίπου στις οχτώ το βράδυ, με συνοδεία αστυνομικών, ο εισαγγελέας μπήκε στον Κορυδαλλό όμως δύο ώρες αργότερα κρατούμενοι συγκεντρώθηκαν στη μάντρα του Κορυδαλλού και οι αρχές φοβούνται για ομαδική απόδραση. Οι ισλαμιστές που δημιούργησαν τα επεισόδια στην πλατεία Ομονοίας διαλύθηκαν μετά από μάχη με τις δυνάμεις της αστυνομίας που έκαναν χρήση χημκών, αλλά έχουν ακροβολιστεί στις γύρω περιοχές, αποδεικνύοντας στην πράξη ότι το ερώτημα που θέτει η νέα ΣΤΡΑΤΗΓΙΚΗ για το πόσο απέχει ο εφιάλτης σε ότι αφορά την εσωτερική ασφάλεια από τις ορδές των μουσουλμανων, απαντάται από μόνο του από τα σημερινά επεισόδια. Νωρίτερα ισχυρές αστυνομικές δυνάμεις με χρήση χημικών και γκλόμπς απώθησαν τους διαδηλωτές προς τις οδούς Αγ. Κωνσταντίνου και Πειραιώς. Η επιχείρηση της απώθησης των ισλαμιστών άρχισε όταν μεγάλη ομάδα συγκεντρωμένων επιχείρησε να διασπάσει τον αστυνομικό κλοιό στην Σταδίου και Πανεπιστημίου με σκοπό να κινηθεί προς το Σύνταγμα και την πρεσβεία των ΗΠΑ. Κατά τη διάρκεια της απώθησης σημειώθηκαν και τραυματισμοί διαδηλωτών από τις συγκρούσεις με την αστυνομία. Σημειώνεται ότι από την αστυνομία έγιναν 30 προσαγωγές διαδηλωτών, ενώ από τα επεισόδια προκλήθηκαν υλικές ζημιές σε σταθμευμένα Ι.Χ. αυτοκίνητα και μοτοσικλέτες καθώς και σε προσόψεις καταστημάτων γύρω από την περιοχή της πλατείας Ομονοίας, την καρδιά της Ελλάδας που γνώρισε το μένος των αλλοθρήσκων χωρίς να καταλάβει ανείς γιατί οι αρχές ενέκριναν την συγκέντρωση του μουσουλμάνων. Οι συγκεντρωμένοι κατά τη διάρκεια της διαδήλωσης είχαν επιχειρήσει να κινηθούν προς την πρεσβεία των ΗΠΑ, ωστόσο απωθήθηκαν από τις αστυνομικές δυνάμεις και σημειώθηκαν επεισόδια με τους συγκεντρωθέντες να πετούν πέτρες και αντικείμενα στις αστυνομικές δυνάμεις και τα ΜΑΤ να απαντούν με χρήση χημικών. Οδομαχίες έγιναν στις οδούς Γ' Σεπτεμβρίου, Αθηνάς και στη συμβολή των οδών Σταδίου και Αιόλου. Οι αστυνομικές δυνάμεις μόνο περί τις 17.00 το απόγευμα διέλυσαν τον κύριο σώμα των ισλαμιστών οι οποίοι διαλύθηκαν στι γύρω οδούς κια συνέχισαν τον κλεφτοπόλεμο. Η συγκέντρωση των ισλαμιστών που έχουν φαωλιάσει στη Αθήνα άρχισε το μεσημέρι της Κυριακής με τους διαδηλωτές να κρατούν πλακάτ, και να φωνάζουν ο «Ο Αλλάχ είναι μεγάλος» και συνθήματα κατά της επίμαχης ταινίας. Οι αρχές ασφαλείας είναι έτοιμες για τα χειρότερα και οι δυνάμεις αποκατάστασης της τάξης βρίσκονται σε διάφορα σημεία έτοιμες να αναμετρηθούν με τον "ισλαμικό δούρειο ίππο"...

Τουρκικό Στατιστικό Ινστιτούτο: "Κούρδοι το 30% του πληθυσμού της Τουρκίας" Σύμφωνα με την κρατική υπηρεσία υπάρχουν 22.691.824 Κούρδοι στην Τουρκία οι οποίοι γεννήθηκαν σε κουρδικές πόλεις στα νοτιοανατολικά της χώρας

... Δυστυχώς για τους Τούρκους όσο και αν προσπαθούν να μειώσουν την σημασία της κουρδικής εξέγερσης και της ισχύος του κουρδικού λαού τα στατιστικά στοιχεία που δημοσίευσε το Τουρκικό Στατιστικό Ινστιτούτο (TurkStat) για τον αριθμό των Κούρδων που ζούν στην Τουρκία είναι αμείλικτα. Σύμφωνα με την κρατική υπηρεσία υπάρχουν 22.691.824 Κούρδοι στην Τουρκία οι οποίοι γεννήθηκαν σε κουρδικές πόλεις στα νοτιοανατολικά της χώρας... Με απλά λόγια από 74,7 εκατομμύρια πολίτες της Τουρκίας, περισσότερο από το 30% είναι Κούρδοι. Σύμφωνα με την υπηρεσία ο κουρδικός πληθυσμό το 1927 που έγινε η πρώτη απογραφή στην Τουρκία ο κουρδικός πληθυσμός ήταν 2.323.359 άτομα. Το 1950 ο πληθυσμός τους αυξήθηκε στα 3.850.723, το 1960 στα 5.147.680 και το 1990 στα 10.505.672. Σύμφωνα με την TurkStat, ο αριθμός των Κούρδων σε Κουρδικές πόλεις της Τουρκίας το 2000 ήταν 12.751.80 και το 2012, αυξήθηκε στα 14.733.894. Στα 22,7 εκατομμύρια Κούρδων της Τουρκίας θα πρέπει να προσμετρηθούν και ένα εκατομμύριο Κούρδοι που ζούνε εκτός Τουρκίας. Αν σε αυτά τα νούμερα ληφθεί υπόψη το γεγονός ότι στην Τουρκία ζουν ακόμη 23 άλλες μειονότητες αντιλαμβάνεται κανείς ότι ο αριθμός των Τούρκων είναι περίπου 45 εκατομμύρια σύμφωνα και με την αναφορά του Εθνικού Συμβουλίου Ασφάλειας της Τουρκίας του 2008 που προσδιόριζε τους μη Τούρκους και Κούρδους στα 7,7 εκατομμύρια. Μαζί με τους Κούρδους οι μειονότητες στην Τουρκία φτάνουν στο 40% του πληθυσμού. Σημειώνεται όμως ότι 7 από τις μειονότητες έχουν τουρκική προέλευση φυλετικά και ότι δύο ακόμη μειονότητες μη τουρκικές πρόσκεινται φιλικά προς τους Τούρκους, οι Αλβανοί και οι Βόσνιοι οι οποίοι συνιστούν μία πληθυσμιακή ομάδα περίπου 3 εκατομμυρίων ατόμων.

La réforme de l'Etat bloquée par la culture dépensière des hauts fonctionnaires | Atlantico

La réforme de l'Etat bloquée par la culture dépensière des hauts fonctionnaires | Atlantico

Επισκόπηση τύπου «Καμία ανοχή στην μη ανοχή»

Ο γερμανικός τύπος για την Ελλάδα (09/12)Δημοσιογραφικά σενάρια για νέο «κούρεμα»«Καμία ανοχή στην μη ανοχή»Η Ελλάδα θα πρέπει να παραμείνει στο ευρώΗ Ελλάδα θα λάβει περισσότερο χρόνοΠερισσότερη δουλειά, χαμηλότεροι μισθοί«Οι δικαστές σώζουν την Άγκελα Μέρκελ»Δ.Ε.Θ. – από τον φραπέ στο ΣαμουράιΠεριμένοντας την έκθεση της τρόικαςΗ ΝΑ Ευρώπη έχει την υψηλότερη ανεργία στον κόσμο"Ο Σαμαράς έχει παγιδευτεί" H δημοσίευση νέων σκίτσων του Μωάμεθ από το σατιρικό περιοδικό Charlie Hebdo που έχει προκαλέσει αναστάτωση στη Δύση και τον μουσουλμανικό κόσμο είναι στο επίκεντρο των σχολίων του ευρωπαϊκού τύπου. «Οι θρησκείες είναι αξιοσέβαστα συστήματα σκέψεων και δοξασιών, τα οποία σε καθεστώς ελευθερίας αναλύονται, επικρίνονται και ενίοτε γελοιοποιούνται. Αυτό είναι γνωστό από την εποχή του Βολταίρου», επισημαίνει η γαλλική Le Monde και διευκρινίζει: «Τα επίμαχα σκίτσα είναι θλιβερά, δείγματα κακογουστίας. Η δημοσίευση τους στην παρούσα φάση ρίχνει λάδι στη φωτιά με αποτέλεσμα να αμφισβητεί κανείς πραγματικά την αίσθηση ευθύνης των δημοσιογράφων και των εκδοτών του περιοδικού». Επίδειξη ψυχραιμίας έναντι των προβοκατόρων Αναστάτωση προκάλεσε η δημοσίευση των σκίτσων του Μωάμεθ Η γερμανική Frankfurter Allgemeine Zeitung αναφέρεται στην απόφαση της Γαλλίας να κλείσει τις διπλωματικές της αντιπροσωπείες και τα σχολεία σε μουσουλμανικές χώρες, φοβούμενη ότι θα γίνουν στόχος επιθέσεων από ακραία ισλαμικά στοιχεία. «Πλανάται ο φόβος νέων επεισοδίων. Η αντιπαράθεση εισέρχεται σε έναν νέο γύρο με το ερώτημα μήπως θα ήταν πιο αποτελεσματική η επίδειξη ψυχραιμίας έναντι εκείνων των προβοκατόρων που μάλλον δεν γνωρίζουν ότι υπάρχει και η ελευθερία του να μην κάνει κανείς κάτι, από το σαστισμένο αίτημα για περιορισμό της ελευθερίας της γνώμης», διερωτάται η εφημερίδα. Προσπάθειες λογοκρισίας με αφορμή το επίμαχο βίντεο για τον Μωάμεθ και τη δημοσίευση των σκίτσων διαπιστώνει στη Δύση η ιταλική Corriere della Sera που παρατηρεί: «Συνιστά υποκρισία η προσπάθεια θεμελίωσης μιας συζήτησης περί λογοκρισίας με την επίκληση ενός απλουστευμένου τσιτάτου του Βολταίρου περί ανοχής. Και αυτό οφείλεται στον φόβο, στον φόβο μιας υπερβολικής και βίαιης απάντησης από τον ισλαμικό εξτρεμισμό. Μολονότι είναι δύσκολο, είναι απολύτως απαραίτητο και σημαντικό να διατηρηθεί σήμερα αλώβητη η ελευθερία της έκφρασης. Καμία ανοχή στην μη ανοχή», καταλήγει το σχόλιο. Διαφορετική είναι η προσέγγιση της Luxemburger Wort από το Λουξεμβούργο, η οποία δίνει έμφαση στο γεγονός ότι εξαντλήθηκε η έκδοση του περιοδικού Charlie Hebdo που φιλοξενούσε τα σκίτσα του Μωάμεθ. «Επί της αρχής, δεν είναι κακό ότι η σύνταξης του περιοδικού προβαίνει σε μια ακόμη έκδοση και δεν αφήνει κανέναν να την τρομοκρατήσει. Ωστόσο, ενόψει του γεγονότος ότι οι αντιδυτικές εκδηλώσεις διαμαρτυρίας έχουν προκαλέσει το θάνατο πολλών ανθρώπων, θα πρέπει να διερωτηθούμε μήπως θα ήταν καλύτερα οι αρμόδιοι του περιοδικού να περίμεναν για κάποιο διάστημα πριν δημοσιεύσουν τα σκίτσα», επισημαίνει η εφημερίδα. «Φασίστες στο στόχαστρο της ελληνικής Δικαιοσύνης» Ο επικεφαλής της ΧΑ Μιχαλολιάκος Στο ενδεχόμενο άρσης της ασυλίας βουλευτών της «Χρυσής Αυγής» αναφέρεται ρεπορτάζ στην γερμανική έκδοση των Financial Times με τίτλο: «Φασίστες στο στόχαστρο της ελληνικής Δικαιοσύνης». Στο άρθρο αναφέρεται μεταξύ άλλων: «Ολοένα και περισσότερο οι Ακροδεξιοί προσπαθούν να διαδραματίσουν τον ρόλο του εγγυητή της τάξης. Στο πλαίσιο αυτό βουλευτές του κόμματος πραγματοποίησαν στην Ραφήνα και το Μεσολόγγι ελέγχους στις άδειες αλλοδαπών μικροπωλητών. Οπαδοί του κόμματος προέβησαν σε καταστροφές πάγκων και ξυλοδαρμούς μικροπωλητών. Στο Μεσολόγγι συμμετείχε στις δραστηριότητες αυτές και ο αστυνομικός που έχει διατεθεί για την φύλαξη του τοπικού βουλευτή Κ. Μπαρμπαρούση. Γι’ αυτόν τον λόγο αποσύρθηκαν όλοι οι αστυνομικοί που είχαν αναλάβει την φύλαξη των βουλευτών της Χρυσής Αυγής. Επιπλέον, η αστυνομία ήθελε να αποφύγει τη συμμετοχή μελών της σε άλλα ενοχλητικά περιστατικά. Αριστερής απόκλισης κόμματα και διεθνείς οργανώσεις ανθρωπίνων δικαιωμάτων ασκούν κριτική για το ότι αστυνομικοί συμμερίζονται τις απόψεις του φασιστικού κόμματος και κάνουν ότι δεν βλέπουν τις επιθέσεις εναντίον μεταναστών». Επιμέλεια: Σταμάτης Ασημένιος Υπεύθ. Σύνταξης: Δήμητρα Κυρανούδη

Εισοδήματα 2011: Μισθωτοί-συνταξιούχοι δήλωσαν 70 δισ., οι ελ. επαγγελματίες μόλις… 3,5!

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EXPAT – Les enfants en difficulté et l’expatriation ÉCRIT PAR MARIE PIERRE PARLANGE 0 COMMENTAIRES

L’expatriation est un événement dans la vie d’un enfant. Un moment de transition qui peut être vécu avec enthousiasme mais aussi parfois avec angoisse. Et pour les parents d’enfants connaissant des difficultés d’apprentissage, partir peut devenir un choix cornélien Pour la majorité des enfants qui partent vivre à l’étranger, l’expatriation est synonyme de rencontres, de découvertes enrichissantes, d’ouverture d’esprit, voire d’épanouissement. Il est communément admis que c ‘est une expérience qui donne de l’aisance et forge une belle capacité d’adaptation. Mais cette aventure peut être vécue de façon très différente selon les personnalités, mais aussi les histoires familiales de chacun. Pour Adélaide Russell, co-auteure avec Gaëlle Goutain de L'enfant expatrié*, "les conditions globales de l’expatriation sont définies par les parents. Ce sont eux qui posent notamment le cadre affectif auquel les enfants sont si sensibles (motivation, enthousiasme, curiosité ou au contraire peur, craintes, rejet…). Leur présence continue sécurise l’enfant qui fait face à de nombreux changements, et leurs explications l’accompagnent dans ses découvertes et adaptations. Les parents vont donner la tonalité affective de l’expatriation au départ, vont influencer l’adaptabilité de l’enfant à travers la préparation, mais l’enfant va aussi vivre cette expérience à sa manière à lui, suivant son histoire de vie et sa personnalité…" Préparer le départ Un déménagement dans un nouveau pays est une source importante de stress pour les enfants ou les adolescents, car il les arrache à leur environnement familier et confortable. Il est important de bien préparer le départ, car très vite surviennent les questions auxquelles il faut répondre avec tact, pour qu’ils puissent surmonter leur peur de l'inconnu, d'anxiété par rapport à leur nouveau pays ou à leur nouvelle école. Les plus petits devront par exemple être tranquillisés sur le devenir de leurs effets personnels. Il est très important pour les parents d’être honnêtes, car rien n’est pire pour les enfants que de sentir que quelque chose d’important se prépare et qu’ils en sont exclus, ce qui décuple leur inquiétude. Il faut préciser pourquoi on part, sans pour autant en rajouter sur ses propres interrogations, être à l’écoute, et observer ses enfants. "Des facteurs personnels propres à l’enfant (une forte angoisse de séparation et sensibilité aux changements, un manque d’adaptabilité, un besoin de repères marqué) ou encore extérieurs à lui (pas de préparation, répétition des expatriations, fortes conditions de sécurité imposées au quotidien, dépression d’un parent sur place…) peuvent rendre une situation difficile pour l’enfant et source de souffrance", estime Adélaide Russell. Un changement de comportement (mutisme, colère, difficultés à aller jouer avec d’autres enfants…), peut être le signe que ce bouleversement est mal vécu. Le fils de Pauline, 9 ans, était "un petit garçon très populaire et très apprécié de ses pairs et des instits en France. A son arrivée aux Etats- Unis, dans une école américaine, il s’est retrouvé dans un environnement complètement étranger, sans aucun repère familier. Il était plutôt joyeux au début tout à sa découverte de ce nouveau monde, donc on ne s'inquiétait de rien. Mais depuis quelques mois, il dort mal, ne mange quasiment plus. Il a même perdu l'envie de jouer avec notre petit voisin (pourtant son grand copain) et en dehors des écrans (ordi, consoles, iPhone, ipad..) il n'y a plus rien qui l’intéresse..." Vrai malaise ou mutation adolescente ? Emilie a vu son fils de 10 ans piquer des colères terribles peu après son arrivée à Shanghai. "Il est devenu violent en paroles mais aussi physiquement, avec quelques confrontations dans la cour de récréation. Visiblement il était très amer, en souffrance. Il était de plus dans une phase de rivalité assez aigüe avec son frère. Nous avons consulté. Le médecin lui a fait faire des jeux de rôles, pour l’aider à s’adapter et pour mieux gérer ses relations avec son ainé. Cela lui a permis de verbaliser ses sentiments, et de remettre tout en perspective. Depuis cela va mieux, mais nous ne sommes pas surs de vouloir continuer cette vie de nomades". Si la tristesse ou la colère persistent au delà de trois mois, il est vivement recommandé de consulter un spécialiste, et si possible dans sa langue maternelle. Selon les destinations, c’est plus ou moins facile, mais aujourd’hui la plupart des grandes métropoles de l’étranger comptent des psychologues ou autres thérapeutes de l’enfance francophones. Bouger à l’adolescence, c’est rude ! Pour Adélaide Russell, "plus l’enfant grandit, plus sa vie se complexifie et s’enrichit de liens divers, et moins ses parents s’avèrent être ses uniques références au quotidien. C’est pourquoi l’expatriation est plus simple avec de jeunes enfants et bien plus délicate avec les plus grands". Lorsque les enfants sont jeunes, il est facile de les aider à socialiser car bien souvent, à ce stade, on ne parle pas de véritables amitiés, mais de partager des moments de jeux. Les jeunes mamans recherchent volontiers la compagnie d'autres mères et de leurs enfants, avec qui leurs fils et filles peuvent interagir. Au moment de l’adolescence, en revanche, lorsque l’identité se construit, passer de Paris à Sao Paulo ou de Phnom Penh à Lyon, c’est rude ! Les amitiés sont très importantes, les ados aiment évoluer au sein de leur tribu, avec laquelle ils partagent les mêmes codes vestimentaires, musicaux etc. Rester en contact malgré la distance est pourtant possible aujourd’hui avec internet, Facebook et MSN. Attention toutefois à une utilisation intempestive du "chat" qui deviendrait alors un frein à l'intégration dans le nouveau pays. Alexandra s’est vu reprocher par ses deux enfants le fait de ne pas avoir d’amis d’enfance, du fait de nombreuses expatriations en Amérique du Sud : "J'essaie de leur faire comprendre que les amitiés, les vraies, qui restent pour la vie, sont dans la plupart des cas celles qui se forment quand on est déjà plus grands et conscients de nos choix. Comme dans tous les domaines de la vie, l'exemple que nous donnons à nos enfants est primordial. Il est très important, à mon avis, que nous, les parents, fassions tout ce qui est possible pour garder nos amitiés dans le monde, et que nous fassions sentir à nos enfants qu’il est possible de continuer à se sentir proches, même en étant loin". Gare au blocage Une vie en expatriation soumet constamment les enfants à la nécessité de redémarrer le (parfois lourd) processus de reconstruction des amitiés. La peur de ne pas être accepté par les autres peut dans certains cas conduire au rejet, au refus de partir. A. qui vit à Guadalajara au Mexique depuis 2007, a vu sa fille, âgée de 14 ans à l'époque, faire un blocage total sur l’expatriation. "Nous avons 5 enfants, 2 garçons du côté de mon mari et 2 garçons de mon côté et nous avons une fille en commun. Les garçons sont tous mariés et sont en France. Pour notre fille, cela a été extrêmement difficile, elle a pleuré, nous a détestés, détesté le pays, les gens. Elle nous a reproché de l’avoir séparée de ses frères, de ses neveux et nièces, de ses amies d'école, d'enfance, de son pays, son village, enfin tout. A chaque retour de France (2 fois par an) c'était terrible. Pendant un an, elle a refusé de parler l'espagnol. A l'école, elle n'a rien fait, pour nous punir. Au bout de 2 ans, nous lui avons fait arrêter école et nous lui avons fait passer des diplômes de langues dans un autre établissement. L’année dernière, elle est partie 8 mois aux Etats-Unis, elle était très bien là-bas, car elle était chez des amis. Cette année, elle est retournée en France à Lyon, où elle fait une école pour être hôtesse d' accueil, tourisme et hôtellerie. Au mois de septembre elle est venue nous rendre visite pendant 3 semaines et, ô miracle, elle a aimé son séjour et a découvert que c'était bien ici ! Elle veut même venir faire son stage en hôtellerie à Mexico. Vraiment comme on dit, elle nous en a fait baver des ronds de chapeaux !” © Heide Benser/Corbis Revenir au pays après plusieurs années à l’étranger n’est pas non plus chose aisée pour certains, qui parfois se sentent étrangers dans leur propre pays. C’est le cas de Vadim, qui a du mal à faire le deuil de sa vie en Afrique, où il a passé toute son enfance. Il se sent différent dans ce pays qu’il ne connaissait que dans le cadre des vacances scolaires. Lors des différentes expatriations, il est important de rappeler à l'enfant d'où il vient, de lui donner des racines afin de lui permettre de grandir avec une référence identitaire. Ceci peut se faire grâce à des retours réguliers dans son pays d'origine, grâce à un attachement à un lieu, une maison éventuelle et, aussi, grâce aux membres de la famille au sens large, d’où l’importance du rôle des grands parents (voir notre article Les grands-parents, si loin si proches). Avoir un sentiment d'appartenance sécurise les enfants. Les difficultés d’apprentissage pas toujours bien prises en charge Dans certains cas, l’expatriation se traduit par un environnement assez élitiste et une raréfaction des offres d’orientation (pas de lycées professionnels). Cela peut mettre certains élèves en difficultés. Se pose aussi le problème de l'enfant à handicap qui ne recevra pas forcément un enseignement adapté. Yvan, actuellement à Singapour, a un enfant “diagnostiqué dyspraxique à l’âge de 5 ans et demi alors que nous étions à Zurich. Le lycée français de Zurich n'ayant pas trouvé (ou cherché?) d'autres solutions, un redoublement en maternelle a été décidé. Heureusement, nous sommes arrivés à Genève et nous avons pu choisir d'autres écoles francophones plus adaptées (petits effectifs - pédagogie adaptée - et surtout plus d'école française!). A l'époque, nous n'avons pas pensé a une école anglo-saxonne car nous avions peur de compliquer les choses avec une langue étrangère. C'est dommage, car ces écoles ont très souvent un dispositif aidant les enfants ayant des besoins spéciaux.” C’est l’avis de Madeleine, de Hong Kong, dont la fille souffre d’un léger retard dû à des complications à la naissance : "Nous l’avons scolarisée dans une école anglophone, car elle ne peut pas suivre la scolarité des enfants de son âge au lycée français. Lors de la première réunion avec les professeurs, nous avons été stupéfaits de voir à quel point ils valorisent les points forts de notre fille, au théâtre notamment. Ils mettent particulièrement l’accent sur ses progrès et non sur ses faiblesses. Emma s’épanouit, apprend l’anglais, et n’est pas confrontée à la concurrence de ses frères et sœurs qui eux n’ont pas de problèmes scolaires". A Singapour, Yvan a pu mettre en place, "avec l'aide de la direction du Lycée français et de la psychologue scolaire, un PPS - Projet Personnalisé de Scolarisation - pour supporter notre fils dans sa scolarité et cela marche bien pour le moment". Pour Yvan, "l'expatriation (en particulier dans un pays non francophone) n'arrange pas les choses dans le cas d'un enfant en difficulté mais elle peut obliger les parents à faire des choix alternatifs auxquels ils n'auraient peut-être pas pensé en France. Ensuite, la réussite tient beaucoup à la qualité des intervenants que l'on croise sur le chemin, à la détermination des parents et de l'enfant et bien sûr, à la chance !" MPP (www.lepetitjournal.com) lundi 24 octobre 2011 *L'enfant expatrié, accompagner son enfant à travers les changements liés à l'expatriation - Gaëlle Boutain et Adélaïde Russel (L'Harmattan) Notre dossier : Lire notre article : Les enfants, comment s'adaptent-ils ? Pour les enfants en difficulté, l’expatriation peut aussi faire partie de la solution Emmanuelle Kerjan est psychologue à Singapour. Elle a pratiqué la psychologie clinique pendant 7 ans à l’étranger, en Nouvelle-Calédonie et au Canada. Arrivée à Singapour il y a un an, elle exerce désormais au sein du cabinet qu’elle a créé, recevant enfants, adolescents et adultes. Elle nous parle des difficultés rencontrées par les enfants en expatriation. Lire la suite sur notre édition de Singapour EXPATRIATION- Les enfants ont-il bien la parole ? L'orthophoniste française Diane de Richoufftz, exerce à Santiago, au Chili. Elle nous apporte son éclairage sur le thème des enfants en difficultés et l'expatriation Lire la suite sur notre édition de Santiago De notre partenaire Femmexpat.com : Les besoins spécifiques des enfants d’expatriés et l’orthophonie : http://www.femmexpat.com/lesarticles.php3?id_rubrique=34&id_article=1414 Dysorthographie, dyslexie, dyscalculie et expatriation : http://www.femmexpat.com/lesarticles.php3?id_rubrique=20&id_article=1309 Difficultés scolaires et expatriation : http://www.femmexpat.com/lesarticles.php3?id_rubrique=20&id_article=1311

EXPATS - Les enfants : comment s'adaptent-ils ? ÉCRIT PAR CLAIRE LARGILLIÈRE 7 COMMENTAIRES

L'expatriation est très certainement une occasion unique pour les enfants de s'enrichir et de s'imprégner de nouvelles cultures. Néanmoins, aussi positive et privilégiée soit-elle, l'expérience à l'étranger n'est pas pour autant exempte d'embuches et de difficultés pour nos petites têtes blondes. Voici quelques repères pour bien baliser le terrain... Merci de nous laisser vos témoignages ! Suivant les enfants, les obstacles à surmonter en cas d'expatriation sont très variés et bien souvent vécus avec plus ou moins d'intensité. Parmi tous les changements, les parents ont un rôle déterminant à jouer. Encadrer, écouter, positiver, bref rassurer, impliquer et communiquer, tels semblent être les clés d'un séjour réussi ! "L'idée de bien communiquer avec son enfant est à la base de toutes les autres" affirment Gaëlle Boutain et Adélaïde Russel dans leur ouvrage L'enfant expatrié. 1, 2, 3 … Départ ! Quel que soit l'âge des enfants, il semble important de les impliquer dans les préparatifs "Dès que le départ est confirmé, une annonce brève et honnête met tout de suite l'enfant à l'aise" peut-on lire dans L'enfant expatrié. Où va-t-on, quand part on, dans quelle école va-t-on être scolarisé, etc. Autant de questions simples qui appellent des réponses immédiates afin de lever toutes sortes d'angoisses. Les questions plus précises viendront ensuite d'elles-mêmes, à vous, parents, de maintenir le cap de l'enthousiasme et de valoriser au maximum l'enfant afin de le mettre le plus possible en confiance. A chaque âge son arrivée La fête de départ avec les copains a eu lieu la semaine dernière. Les déménageurs ont embarqué les playmobils, les journaux intimes, les CDs… L'avion vient d'atterrir. Va falloir "faire son trou" à présent ! Les plus petits, 2 à 5 ans sont souvent à la recherche d'un environnement affectif rassurant et stable, sans changement majeur dans leurs habitudes de vie. Les petits sont finalement très adaptables, confiants, dès lors qu’ils se sentent entourés et câlinés. Les 6 à 11 ans ont, eux, une perception beaucoup plus intuitive du changement et de ses implications. L'appréhension sera d’autant plus exacerbée qu’ils sentiront la moindre inquiétude chez les parents. Faîtes-les participer aux discussions, encouragez-les à se livrer, à vous poser des questions. Les 12 à 15 ans vivant une évolution physique et morale considérable, naviguent, eux, en pleine incertitude et malaise. Tout changement de vie peut amplifier ce phénomène. Il faut donc rester très vigilant. Les parents doivent être plus rassurants, compréhensifs et tolérants que jamais. Quelques points de repères à baliser Leurs nouveaux copains : c'est l'école qui va jouer le principal rôle de facilitateur. Pour les plus jeunes, le lien avec les nouveaux enfants va se faire tout naturellement via le jeu, le sport. En revanche pour les plus âgés, il faudra sans doute plus de temps pour se créer une identité dans le microcosme du monde des expatriés… Leurs loisirs : pour favoriser l’intégration, outre les discussions familiales sur les évènements de la journée, les surprises quant au pays, les regrets ou la nostalgie, vous pourrez faire découvrir à vos enfants de nouvelles activités. Leur jardin secret : les premiers mois d'expatriation peuvent être un peu sclérosants, surtout pour les adolescents. La cellule familiale se resserre alors que les enfants sont en pleine recherche d'autonomie dans leurs amitiés, leurs activités, leurs déplacements. Patience, écoute donc, mais sans oppression ! Une expérience unique "L'expérience de l'expatriation laissera sans nul doute des traces prégnantes dans la vie de votre enfant. Elle peut même conditionner ses choix de vie à l'âge adulte." concluent Gaëlle Boutain et Adélaïde Russel. En effet, alors que l'enfant est en pleine période de construction personnelle, il va, via l'expatriation, être familiarisé avec la séparation, devoir développer ses facultés d'adaptation et surtout enrichir sa personnalité. "Un grand intérêt de l'expatriation pour un enfant est l'exposition à la différence qui développe l'ouverture d'esprit et l'acceptation de l'autre, la tolérance." Claire Largillière (www.lepetitjournal.com) lundi 26 avril 2010 A lire : L'enfant expatrié - Gaëlle Boutain et Adélaïde Russel (L'Harmattan) Pour plus d'information : De notre édition de Varsovie : Enfants expatriés en Pologne De notre édition de Sao Paulo : Expat, un défi aussi pour les enfants De notre édition de Casablanca : Comment vos enfants s'adaptent-ils au Maroc ? FemmExpat.com : dossier expatriation FemmExpat.com : les enfants d'expatriès témoignent FemmExpat.com : les enfants d'expatriés témoignent (2) Blog "L'enfant expatrié" Commentaires +1 # enfants — Invité 26-04-2010 02:13 Pour ce qui est du mien (17 ans .. lycee Descartes) c'est son enthousiasme et ses questions , son regards sur les choses qui m'ont le plus surpris .. et surtout sa facilité a oublier .. qu'il vivait encore ailleur il y a peu ... Bien qu'il ne soit la que depuis 3 mois ... et donc pas assez de recul pour juger d'une "adaptation" ... Olivier Phnom Penh +3 # enfants — Invité 26-04-2010 02:15 Les enfants souffrent plus ou moins en fonction de leur faculté à sociabiliser ou non et de l'endroit d'ou ils viennent: arrivés à Bangkok quand nos filles avaient respectivement 8 et 6 ans, nous avons à plusieurs reprises douté de notre choix. Pour nous, tant que les parents sont enthousiastes, ils transmettent automatiquement cette joie à leurs enfants et tout se passe pour le mieux mais la réalité est tout autre. Notre ainée est très sociable et s'est vite retrouvé un groupe de copains, la deuxième étant + solitaire et exclusive dans ses amitiés a vécu cette expatriation comme une vraie agression. On peut comprendre: nous venions d'un petit village du sud-ouest de la france ou nous nous levions à 8h30 pour marcher tranquillement jusqu'à l'école pour 9h, retour pour 2 heures à la maison à déjeuner et jouer dans le jardin avec chiens et chats, 80 éléves à l'école dont on connaissait tous les parents, pas d'école le mercredi, les parents présents à l'école 4 fois par jour (ici impossible, l'école est très loin)...bref, une vie très confortable que l'on a quittée pour se réveiller ici à 6h et prendre la navette à 7h (au total pas loin de 2h de trajet par jour avec des beaucoup plus grands dans la navette)et ne pas revenir déjeuner à la maison, un peu dur tout ça pour des petits bouts qu'on n'arrive pas à persuader de la "chance" qu'ils ont! lucile 0 # Enfants — Invité 26-04-2010 06:50 Nos enfants n'ont pas eu de difficultés à s'adapter à la roumaine : arrivant de banlieue parisienne , se retrouver dans une ville de province à 100 km de la capitale ,ce n'était pas pourtant pas gagné d'avance. La solidarité de la communauté française et le petit effectif de l'école d'entreprise ont beaucoup joué pour maintenir l'enthousiasme de la famille . Nous ne regrettons as notre choix qui a permis à nos enfants (et nous parents ) de découvrir un autre pays , une autre langue et une autre culture. 0 # Les enfants et l'expatriation — Invité 30-04-2010 15:27 Nous sommes partis de la région parisienne il y a deux, pour Dublin en Irlande. Mon fils alors âgé de 7 ans 1/2 s'inquiétait surtout de savoir si l'on allait emmener son lit et ses jouets ! Quand à ma fille 14 ans, ce fut un "déchirement". La période déjà difficile de l'adolescence a été amplifiée par cette expatriation. Il lui a fallu un an pour s'y faire (à peu près...). En France, elle était très autonome car son père et moi travaillions et avions peu de temps à lui consacrer. Ici, en Irlande, je suis désormais mère au foyer et avoir maman "sur le dos" toute la semaine, dur dur ! Le caractère des enfants est un élément important, mon fils est très sociable et ma fille assez "sauvage". Avec l'expatriation, les traits de caractère s'accentuent. Aujourd'hui, si nous devions faire un bilan, c'est très positif pour toute la famille, même si nous sommes passés par des moments de doutes, inévitables après une telle décision. Marie-Céline - Dublin 0 # enfants en expatriation — Invité 17-05-2010 15:40 C'est notre troisième enfant âgé de 16 ans à l'époque, qui nous a beaucoup fait réfléchir lorsque nous sommes partis à Bangkok. Il ne voulait pas quitter ses amis ses habitudes sa ville et nous avons mis qq semaines (3 mois) pour le convaincre de nous suivre en expatriation. Une fois arrivé en Thaïlande, il a mis qq semaines pour se faire à la vie du pays de la ville et de son lycée, il y a rencontré de très bons amis avec qui il a encore des contacts aujourd'hui (4 ans après). C'est lui qui nous a écrit un jour à Bangkok un poème sur son expatriation qui disait en quelques mots : j'ai pleuré pour venir et je suis sûr que je pleurerai en partant . Cela n'a pas manqué , une fois son BAC en poche, il a fallu le convaincre de rentrer en France pour faire ses études supérieures. Cette année nous sommes en Angola avec notre dernière qui a 14 ans et elle se plait bien ici et sera surement triste de quitter amis et habitudes ... Marion en Angola 0 # enfants en expatriation — Invité 21-05-2010 06:54 C'est drôle, nous avons vécu la même histoire avec notre aîné (15 ans) en Egypte ; à ceci près que c'est à une amie qu'il s'est confié : "je n'étais pas heureux de venir au Caire mais je suis malheureux de la quitter". Nous envisageons une nouvelle expatriation pour Bangkok cette fois, votre témoignage me rassure ; en même temps, Bangkok sera-t-elle toujours la même ? Catherine, France 0 # cheap ugg boots — cheap ugg boots 11-12-2010 04:03 Pandora jewelry UGG adirondack sand with its unique style, and bring people the fun of diversified DIY, conquered the European and American UGG adirondack otter market. Now UGG adirondack obsidian Pandora jewelry has become one of young people favorite adorn article in the UGG adirondack obsidian Euro-American region. Its market occupancy UGG adirondack otter is even more than Swarovski. In the EBAY, input UGG adirondack tall silver Pandora beads have more cheap pandora than 70,000 search results come out, which means that Pandora jewelry pandora store is of great market potential. What are the reasons we can give you to choose Pandora jewelry? Rafraîchir la liste des commentaires JComments

EXPATRIATION - Quels effets sur les enfants ? ÉCRIT PAR SAOPAULO1

Ils parlent plusieurs langues, s'adaptent à chaque arrivée dans un nouveau pays, leur quotidien privilégié est souvent fait de piscines, d'avions et de beaux hôtels. Les anglo-saxons les appellent les TCK : "Third Culture Kids". Tour d'horizon des effets de l'expatriation sur nos chères têtes blondes Nous, parents, pensons unanimement que l’expatriation est un plus indéniable dans la vie de nos enfants, leur personnalité en sera à jamais marquée. Il nous est cependant bien difficile, même si certains d’entre nous l’ont vécue enfant, d’imaginer ce qu’il se passe concrètement dans leur esprit. Déracinés, transbahutés, perdant leurs amis régulièrement, recréant leur espace vital, apprenant une nouvelle langue tous les trois ans : ce n’est pas un petit challenge. Peu d’études francophones ont été menées sur le sujet, la seule référence récente est le livre "L’enfant Expatrié" de Gaëlle Goutain et Adélaïde Russell; le système anglo-saxon les a depuis longtemps catalogués comme les TCK "Third Culture Kids", ou CCK "Cross Cultural Kid" ou encore "global nomads". Bien sûr, un enfant qui vit une seule expatriation sur un temps limité durant son enfance ou son adolescence ne se définira pas de la même façon que celui qui passe d’expatriation en expatriation. La définition d’un TCK (www.tckworld.com) est une personne qui a passé une part significative de ses années de développement dans une culture, deux, trois ou plus, différentes de celles de ses parents, en raison du travail de ces derniers. Il établit donc des connections avec toutes les cultures alors qu’il n’en maîtrise aucune. Bien qu’il intègre de nombreux éléments de son pays d’accueil, son sentiment d’appartenance se fait en relation avec d’autres personnes partageant le même type d’expérience. L’existence de Facebook est d’ailleurs une aide incontournable pour que tous ces "TCK" restent en contact, et développent un impressionnant réseau d’enfants d’expatriés. En allant faire un tour sur son FB, on constate que plus des deux tiers de ses amis vivent à l’étranger. Les caractéristiques du "TCK" 1. Son quotidien (amis à l’école, vie externe...) est multiculturel. C’est encore plus fort quand il débute sa vie d’enfant dans un kindergarden local, ou, plus grand, étudie dans une école étrangère : entré comme étranger, il perd inconsciemment ce statut pour se fondre dans la masse. 2. La mobilité est sa norme : très jeune, il doit surmonter le sentiment de séparation. Parfois, il idéalise la vie d’avant souhaitant la retrouver, il ne réalisera que plus tard qu’il n’entre plus dans le "moule" quitté. Autres facteurs non systématiques et à des degrés variables : 3. Il a vécu dans un monde où il est "visiblement différent" (exemple : en Asie). 4. Un jour, il rentrera dans son pays (c’est la différence majeure avec un immigrant). 5. Son style de vie privilégié. 6. Il sait qu’il n’est pas juste français mais français à l’étranger. Quand nos enfants doivent répondre à la question "D’où viens-tu ?", il est rare qu’ils le fassent en une phrase. Certes, ils sont français mais n’ont jamais habité en France ou si peu. La France, pour eux, est synonyme de vacances, retrouvailles en famille et souvent avec leurs anciens partenaires "TCK". Car un "TCK" l’est toute sa vie, il se crée sur ces bases, définit son appartenance à son pays d’accueil, ainsi il vibrera avec le Brésil lors de la coupe du monde de foot plutôt qu’avec l’équipe des Bleus. L’enfant expatrié se sent souvent perdu lorsqu’il rentre en France : sa culture populaire est brésilienne, italienne, tokyoïte, new-yorkaise... Il ignore généralement ce qu’il se passe en France. Une langue commune mais un historique si différent, et pas évident à raconter car leurs interlocuteurs locaux, le temps des vacances, ne sont pas toujours très réactifs. Divergent les codes de conduite, les émissions regardées à la télévision, les modes vestimentaires, le rythme scolaire entre hémisphère nord et sud. Même au sein de la famille, les différences sont flagrantes et sont à modérer. Il nous faut, parfois, en aparté, expliquer à nos "TCK" que l’avion n’est pas le mode de transport le plus usité par leurs cousins, qu’avoir une employée de maison n’est pas la norme, que tout le monde ne parle pas deux ou trois langues etc. Il est dur pour eux de ne pouvoir partager leur expérience avec leurs proches, mais il est de bon ton de faire profil bas. La réadaptation lors du retour est souvent plus dure que l’arrivée dans une nouvelle expatriation. "Garder les pieds sur terre" La culture de notre enfant n’est pas la nôtre, ni celle du pays ou il réside. C’est un mix entre les deux, voire entre toutes celles qu’il a côtoyées, son équilibre personnel se définit entre son environnement extérieur, la culture de ses parents… Quoique nous essayions de lui expliquer d’où il vient, il ne peut établir sa personnalité sur les récits de nos enfances et adolescences pour fonder la sienne. Sa réalité est son vécu: c’est un processus inconscient. Notre angoisse est qu’il pense sa vie actuelle immuable. Nous sommes nombreux à répéter que la réalité en métropole est bien différente, que tout repose sur l’emploi de son père (ou sa mère) et peut terminer demain. La ritournelle "nous ne sommes pas rentiers et cela va s’arrêter" ne lui "parle" pas. Ce décalage est la normalité qu’il vit au jour le jour, ses référents s’il est expatrié depuis tout petit sont généralement : logement confortable, voyages, hôtels de luxe (toujours avec piscine), nounous, parfois chauffeur et cuisinière. Nos tentatives de "garder les pieds sur terre" en lui faisant faire son lit et ranger sa chambre ne sauraient atténuer cette discordance, mais continuons car c’est une excellence habitude à prendre ! Les comparaisons entre un enfant sédentaire et un "TCK" soulignent une connaissance multiculturelle indéniable mais souvent mise à mal par une ignorance parfois importante de sa culture d’origine, un sentiment d’être citoyen du monde et non pas ressortissant français, une aisance à s’adapter partout et une véritable "bougeotte". Quant au "TCK" qui possède une double nationalité obtenue par le droit du sol, on constate un désir spontané à ne s’identifier que par celle-ci au détriment de celle de notre pays d’origine; ainsi un jour, pendant un été en France, mon fils de 5 ans répondit à ses grands-parents lui trouvant de bonnes couleurs : "C'est normal que j’ai la peau bronzée: je suis Brésilien !" Anne LEBAS-SIGNORA (www.lepetitjournal.com - Brésil) lundi 17 septembre 2012

LA CRETE AUTREMENT - Tourisme durable, un marché en voie d’expansion ÉCRIT PAR ATHENES

Une chose est sûre : "le tourisme de masse n’est plus à la mode, plus du tout !" a annoncé Annelyn Kindynis, directrice de "La Crète autrement ", une agence de tourisme qui propose des parcours originaux et authentiques pour découvrir la Crète. Quels sont les enjeux de ce nouveau type de tourisme ? Naissance et évolution du tourisme Pour mieux comprendre le tourisme aujourd’hui, revenons à ses premiers pas : jusqu’au début du XXe siècle, le tourisme était réservé aux aristocrates, avant de se généraliser un peu au moment de la révolution industrielle. Mais le tourisme reste le luxe d’une petite partie privilégiée de la société. Le tourisme de masse se développe plus tard, avec l’explosion des temps de détente et l’avènement des congés payés. Décrié aujourd’hui, le tourisme de masse signifie pourtant la démocratisation d’une pratique réservée aux plus aisés : le droit de chacun au loisir. Mais à quel prix ? Problèmes écologiques, sociaux et culturels L’importance économique prise par l’industrie du tourisme a en grande partie éclipsé les coûts écologiques (bétonisation des architectures, artificialisation des paysages, mais aussi démocratisation de l’usage de l’avion…) ainsi que les nuisances socio-culturelles qu’elle engendre. Les pays dont l’économie repose essentiellement sur le tourisme, comme c’est le cas en Grèce, se retrouvent dans une situation de dépendance vis-à-vis d’une classe touristique occidentale qui ne se soucie pas des prestataires de services qui sont exploités dans le but de leur faire passer des bonnes vacances. Standardisation du monde Ces touristes, que cherchent-ils ? "Je sais bien ce que je fuis, non pas ce que je cherche" répondait Montaigne, à propos de ses voyages. C’est l’altérité que les touristes en tout genre cherchent à débusquer, armés de leur appareil photo. Or le développement de l’industrie du tourisme (aujourd’hui un des premiers secteurs économiques mondiaux) dans le cadre de la mondialisation a conduit à ce que Rodolphe Christin nomme dans son Manuel de l’anti-touriste "une standardisation du monde", c’est-à-dire une universalisation du modèle occidental. Un paradoxe pour les touristes en quête d’exotisme qui retrouvent sur leurs lieux de vacances des personnes qui ont un mode de vie semblable au leur. La fin du tourisme de masse Aujourd’hui le profil du touriste lambda a changé. Le tourisme-plage ou le tourisme-culturel ne le satisfont plus. " Les gens sont las d’être traités comme des numéros dans la vie de tous les jours, et veulent vivre des vacances autrement”, explique Annelyne Kindynis, directrice de "La Crète autrement", agence qui met en avant le tourisme participatif. "Nos clients souhaitent être traités comme des personnes et non comme des moutons ... Ils ont besoin d’authenticité." Quitter l’Occident et les sentiers battus "Tous les participants viennent chercher le dépaysement, mais aussi la découverte d’une culture, les échanges et la rencontre avec des gens authentiques." confie Annelyn Kindynis. Quelque part, c’est renouer avec la tradition aristocrate du voyage initiatique destiné à se trouver soi-même. Mais ce dépaysement est-il réellement possible ? Y a-t-il encore des territoires vierges à explorer ? Des Orients fantasmagoriques et des contrées indigènes ? Quant à la rencontre avec des « gens authentiques » comment faire lorsqu’il s’agit de personnes qui, car le tourisme est leur principal gagne pain, sont prêtes à se conformer à l’image que les étrangers se font d’eux ? Les entreprises s’emparent du « tourisme durable » Exploitant le nouveau filon que constitue cette volonté de voir "de l’authentique", les agences de tourisme ont surfé sur la vague du durable et proposent désormais ce que l’on appelle du tourisme créatif ou du tourisme participatif. Annelyn Kindynis nous explique le fonctionnement de " La Crète autrement" : "Nous avons choisi la Crète parce qu’il s’agit de l’ile qui a notre sens possède l’authenticité la plus forte de Grèce, des coutumes ancestrales et un savoir faire important. De plus, cette ile est grande, et propose énormément d’activités. Elle permet un tourisme de longue durée, et des activités ou visites chaque jour différentes. Nous avons donc dans un premier temps mis au point des vacances à la carte, pour un public individuel ( couple, famille, amis ) souhaitant visiter l’ile de Crète, rencontrer les habitants, participer à des fêtes de village, vivre au cœur de la culture crétoise". Ne se faisant pas d’illusion sur l’adjectif « durable » qui selon lui traduit le désarroi dans lequel sont plongé nos sociétés, Rodolphe Christin, sociologue voyageur et auteur du pamphlet Le Manuel de l’anti-tourisme, explique que l’utilisation du mot « durable » sert aussi à requalifier au plan symbolique des pratiques économiques disqualifiées à cause de leurs effets réellement destructeurs sur l’environnement et les sociétés. Une nouvelle opération séduction ? "Bien entendu, l’économie durable ne change pas le monde, elle contribue à en sauver les apparences", déclare Rodolphe Christin. "Il s’agit avant tout de générer de nouveaux segments commerciaux pour constituer une offre économique positive adaptée à l’évolution de la demande. Ce n’est pas une alternative au système capitaliste majoritaire tant les critères de cette durabilité sont divers et, finalement, très confus et parfaitement intégrés dans les mécanismes économiques conventionnels". L’adjectif durable recouvre des réalités variées allant du micro-projet villageois aux impacts globalement minoritaires aux petites actions éthiques des multinationales touristiques qui veulent se donner bonne allure. "Il y a beaucoup de bluff dans tout cela" conclue Rodolphe Christin. Au voyageur de faire la part des choses. Lydia Belmekki (www.lepetitjournal.com/athenes.html) Lundi 24 Septembre 2012 Plus d'infos sur : www.la-crete-autrement.com Pour approfondir le sujet : Le manuel de l'anti-tourisme de Rodolphe Christin

Στήριξη Mεϊμαράκη από Σαμαρά, Βενιζέλο και Κουβέλη — ΣΚΑΪ (www.skai.gr)

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ΔΗΛΩΣΕΙΣ... ΠΙΣΤΗΣ ΑΠΟ ΜΕΡΚΕΛ ΚΑΙ ΟΛΑΝΤ «Είμαστε σαν ηλικιωμένο ζευγάρι...» Στην 50ή επέτειο της γαλλογερμανικής φιλίας, η Γερμανίδα καγκελάριος και ο Γάλλος πρόεδρος εμφανίστηκαν βέβαιοι ότι «η Ευρώπη θα νικήσει την κρίση». Η Α. Μέρκελ αναφερόμενη στη σχέση Γερμανίας - Γαλλίας, τόνισε ότι «πάντα βρίσκουμε τον δρόμο, που οδηγεί τον έναν πίσω στον άλλον»

Μέσα σε εορταστικό κλίμα η Α. Μέρκελ και ο Φρ. Ολάντ επιβεβαίωσαν τις στέρεες βάσεις πάνω στις οποίες στηρίζεται ο γαλλογερμανικός άξονας Βέβαιοι ότι η Ευρώπη θα νικήσει την κρίση εμφανίστηκαν σε τελετή που έγινε για τον εορτασμό της 50ής επετείου της γαλλογερμανικής φιλίας η Ανγκελα Μέρκελ και ο Φρανσουά Ολάντ. Μιλώντας ενώπιον 650 παρευρισκομένων στον προαύλιο χώρο του κάστρου της πόλης του Λούντβιχσμπουργκ στη Νοτιοδυτική Γερμανία, η καγκελάριος δήλωσε δύο φορές ότι «εμείς οι Ευρωπαίοι είμαστε ενωμένοι για την ευτυχία μας», ενώ ο Γάλλος πρόεδρος υπογράμμισε πως «η απάντηση στην κρίση έχει μόνο ένα όνομα: Ευρώπη. Η Ευρώπη θα νικήσει την κρίση». Ωστόσο, παρά το εορταστικό κλίμα της συνάντησης, τα προβλήματα που αντιμετωπίζει σήμερα η Ευρώπη δεν γινόταν να μη θιγούν κατά το γεύμα εργασίας που είχαν οι δύο ηγέτες. Η Ανγκελα Μέρκελ έσπευσε να επισημάνει ότι οι κυβερνήσεις των 17 χωρών-μελών της Ευρωζώνης θα πρέπει να συναντώνται τακτικά για να συζητούν τους τρόπους με τους οποίους θα αυξηθεί η ανταγωνιστικότητά τους και θα ευθυγραμμιστούν οι οικονομικές πολιτικές τους. «Πώς επιτυγχάνουμε περισσότερη ανάπτυξη; Αυτό θα πρέπει να είναι το πρώτο ερώτημα στις συζητήσεις», σημείωσε η καγκελάριος, προσθέτοντας ότι οι χώρες πρέπει «να δείξουν αυστηρή προσήλωση στα μαθήματά τους». Αναφερόμενη στη σχέση μεταξύ Γαλλίας και Γερμανίας, η Γερμανίδα καγκελάριος δήλωσε ότι «είμαστε σαν ένα ηλικιωμένο ζευγάρι που είναι μαζί για πολύ καιρό και μερικές φορές χάνει τον προορισμό του, αλλά κάθε φορά καταφέρνει να ξαναβρεί τον δρόμο που οδηγεί τον έναν πίσω στον άλλον»... Αναφορικά με την τραπεζική ένωση στην Ευρωζώνη σημείωσε ότι οι απόψεις της Γαλλίας και της Γερμανίας «δεν απέχουν». Ο Φρανσουά Ολάντ υποστήριξε από την πλευρά του πως «όσο νωρίτερα εφαρμοστεί η τραπεζική εποπτεία στην Ευρωπαϊκή Ενωση, τόσο καλύτερα», ενώ η Α. Μέρκελ εξέφρασε την ελπίδα για μια εποπτεία «ποιότητας» και εκτίμησε πως γι' αυτό θα «χρειαστεί χρόνος». Σε ερώτηση στον Φρ. Ολάντ σχετικά με το ότι η Γερμανίδα καγκελάριος σημειώνει άνοδο στις δημοσκοπήσεις, μολονότι βρίσκεται προς το τέλος της θητείας της, ενώ εκείνος, που βρίσκεται στην αρχή της θητείας του, σημειώνει πτώση, ο Γάλλος πρόεδρος απάντησε: «Ζητώ να κριθώ από το αποτέλεσμα και αυτό θα πάρει χρόνο». «Τυχαίνει να βρισκόμαστε σε μια κατάσταση στην Ευρώπη, η οποία είναι δύσκολη. Υπάρχει μια κρίση, μια αδύναμη ανάπτυξη, ανεργία, και το καθήκον μου είναι να επιτρέψω στη Γαλλία, στο πλαίσιο των ευρωπαϊκών της δεσμεύσεων, να βρεθεί στο τέλος της θητείας μου σε μια καλύτερη κατάσταση από αυτήν που αντιμετώπισα στην αρχή», σημείωσε σχετικά. Για το ίδιο θέμα η Α. Μέρκελ δήλωσε: «Δεν έχω καθόλου το αίσθημα ότι βρίσκομαι στο τέλος της θητείας μου» και πρόσθεσε: «Η πολιτική μας δράση δεν καθοδηγείται από τις δημοσκοπήσεις. Εχω δει και πάνω και κάτω στις δημοσκοπήσεις μου, αλλά συχνά μετά την πτώση υπάρχει άνοδος».

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09:42Ηταν ένα μικρό καράβι (που το έλεγαν Ελλάδα) 24 September 2012 Blog

4 Γράφει ο Σπύρος Λίτσας Η κρίση δεν δοκιμάζει μόνο το βιοτικό μας επίπεδο ή το αφύσικα απαρχαιωμένο μοντέλο ανάπτυξης. Ζητούν οι φοιτητές μου να τους δώσω ένα παράδειγμα Homo Homini Lupus est (Ο άνθρωπος για τον άνθρωπο είναι λύκος). Tους λέω τους στίχους από το «Μικρό καράβι»! Το καταδικασμένο πλεούμενο έχει ένα πλήρωμα καταραμένων που έπειτα από «πέντε – έξι εβδομάδες» θα ρίξει κλήρο «να δούνε ποιος θα φαγωθεί». Ενα μικρό καράβι και η Ελλάδα, που χαράζει πορεία μέσα από την καταιγίδα. Θα αντέξει το μικρό καράβι; Ή θα καταλήξει σε «Ιπτάμενο Ολλανδό» να πλέει σαν σκαρί-φάντασμα σε φουρτουνιασμένα πελάγη; Η σημερινή κρίση δεν δοκιμάζει μόνο το βιοτικό μας επίπεδο ή το αφύσικα απαρχαιωμένο ελληνικό μοντέλο ανάπτυξης και παραγωγής. Θέτει σε ευθεία δοκιμασία τη δυνατότητα της Ελλάδας να μετέχει με όρους ορθολογικής άσκησης εθνικής κυριαρχίας στο διεθνές γίγνεσθαι. Αλλά και ως προς τις εσωτερικές διεργασίες η κρισιμότητα των στιγμών παραμένει σε υψηλό επίπεδο. Ο τρόπος που θα αντιμετωπίσουμε την κρίση, η πρόνοια που θα λάβουμε για τους ασθενέστερους, η ηθική και υλική ανταμοιβή που θα προσδώσουμε στις κοινωνικές – επαγγελματικές πρωτοπορίες αυτού του τόπου, ακόμα και η αποφασιστικότητα να τιμωρήσουμε τους επίορκους δημόσιους λειτουργούς και υπαλλήλους με όρους δικαϊκού πολιτισμού και όχι ενός ροβεσπιεριανού βολονταρισμού που προάγει τη διαπόμπευση θα μας δώσουν το ηθικό υπόστρωμα ώστε να αντέξουμε την πορεία μέσα στην «έρημο». Οφείλουμε να παραμείνουμε μια συντεταγμένη κοινωνία, μην επιτρέποντας στις σειρήνες του κοινωνικού αυτοματισμού να διαβρώσουν την πορεία μας. Πριν από δυόμισι χρόνια, ενώ πολλοί σφύριζαν αδιάφορα και άλλοι καλωσόριζαν το Μνημόνιο ως ευλογία -ατυχώς scripta manent, ενώ η τεχνολογία ακυρώνει ακόμα και το verba volant-, έγραφα μέσα από τη «δημοκρατία» ότι η Ελλάδα δεν πρέπει και δεν μπορεί να γίνει Βαϊμάρη. Σήμερα υποστηρίζω ότι η Ελλάδα δεν μπορεί να μεταβληθεί στο τριτοκοσμικό οξύμωρο της Ευρώπης. Η ευρωπαϊκή πολιτική κουλτούρα της φιλελεύθερης αστικής δημοκρατίας αποτελείται από μια σειρά παραμέτρων, με πρώτο αυτό του κοινωνικού κράτους, των κοινωνικών παροχών και του υψηλού βιοτικού επιπέδου. Για να κατανοήσουμε το ευρωπαϊκό παράδειγμα, το επίδομα που δίνει το βρετανικό κράτος στον άνεργο Λονδρέζο είναι υψηλότερο κατά τρεις φορές από τον μισθό που παίρνει πλέον ένας δάσκαλος στην Ελλάδα. Βέβαια, εκεί ο ανταγωνισμός της ελεύθερης αγοράς λειτουργεί, τα καρτέλ διώκονται, η φοροδιαφυγή έχει εξαλειφθεί και τα super markets πωλούν φθηνότερα τα ελληνικά προϊόντα από ό,τι εδώ σε μια Ελλάδα που δεν θυμάται ότι το επεισόδιο των Ιμίων κατέληξε σε τρεις νεκρούς του Ελληνικού Πολεμικού Ναυτικού, θεωρεί ότι η Ποντιακή και η Μικρασιατική Γενοκτονία είναι μια δυσάρεστη ανάμνηση που «πρέπει» να λειανθεί, ενώ στόχος των νέων της είναι να φύγουν μακριά για να καταφέρουν να ζήσουν και να δημιουργήσουν δίχως το μεταφυσικό ενοχικό σύνδρομο που μεταγγίζεται εδώ και χρόνια στον πυρήνα τoυ συλλογικού πράττειν και σκέπτεσθαι. Να υπάρξουν σε ένα λελογισμένο φορολογικό περιβάλλον που δεν θα στραγγαλίζει την ανάπτυξη, αλλά θα επιβραβεύει τη δημιουργικότητα και θα ενθαρρύνει την καινοτομία. Αν η πλειονότητα του ελληνικού λαού δεν έχει πρόσβαση στη δεξαμενή του κοινωνικού κράτους της φιλελεύθερης αστικής δημοκρατίας, τότε γινόμαστε ο θεμέλιος λίθος μιας νέας Ευρώπης, με τον Νότο υποβαθμισμένο προάστιο του Βορρά και θερμοκήπιο υβριδικών ιδεολογημάτων κοινωνικοδαρβινικής διάστασης. Αλίμονο αν στο μέλλον το παιδικό τραγούδι θα εξιστορεί το συλλογικό μας παρόν με τους ακόλουθους στίχους: «Και τότε ρίξανε τον κλήρο, μα δεν είχε πλέον μείνει κανείς άλλος για να φαγωθεί». Πηγή:kostasxan.blogspot.com

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