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Δευτέρα 24 Οκτωβρίου 2011


Dette : l'Allemagne et la France vers un accord mercredi

M-L.W, T.d.L | Publié le 23.10.2011, 14h32 | Mise à jour : 24.10.2011, 09h32
BRUXELLES (BELGIQUE), 23 OCTOBRE 2011. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tenu une conférence de presse commune entre le sommet européen et une réunion de l'Eurogroupe.

BRUXELLES (BELGIQUE), 23 OCTOBRE 2011. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tenu une conférence de presse commune entre le sommet européen et une réunion de l'Eurogroupe. |AFP/ ERIC FEFERBERG

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Le principal désaccord entre l'Allemagne et la France est en voie d'être résolu. Le ministre de l'Economie François Baroin s'est dit lundi «convaincu» d'aboutir à un accord global mercredi lors du sommet de l'Eurogroupe. La veille, lors d'une conférence franco-allemande en marge du sommet européen à Bruxelles,  a assuré qu'«un assez large accord se dessine sur le renforcement du Fonds européen de stabilité financière» (FESF). 
Ce fonds de secours de 440 milliards d'euros destinés à aider les Etats européens les plus fragiles, était au cœur des divergences entre les deux pays.  La tension monte en revanche avec les pays hors zone euro, qui se plaignent de ne pas être consultés.

Hormis la nomination de , comme président de la zone euro, les décisions sur l'accroissement de la puissance du FESF et le second plan d'aide à la Grèce seront prisesmercredi lors d'un sommet de l'Eurogroupe, précédé par une réunion assez brève des 27 sur la recapitalisation des banques, a précisé . Elle avait fait état samedi soir de «progrès» dans les discussions avec Paris. Les deux dirigeants se sont dits déterminés à aboutir à accord global «ambitieux et durable» mercredi «qui apaise la crise financière», selon le président français. Lundi, les Bourses européennes ont salué l'avancée des négociations en ouvrant toutes en légère hausse.

Fonds européen de stabilité : une défaite pour la France mais un accord possible.
 La proposition de transformer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) en banque afin qu'il s'approvisionne auprès du guichet de la Banque centrale européenne (BCE) est bien recalée, comme le laissaient entendre samedi des diplomates. Au cours de la conférence franco-allemande qui a précédé la réunion de l'Eurogroupe, Angela Merkel a été catégorique : «Les ministres des Finances ont envisagé deux modèles hier, les deux n'englobent pas la Banque centrale européenne car les traités (européens, ndlr) ne le permettent pas.» Le chef de l'Etat français en a convenu, assurant que la BCE était «indépendante», tout en soulignant qu'«aucune solution n'est viable si elle n'a pas le soutien de toutes les institutions européenne, c'est un travail d'équipe». Des travaux qualifiés de «techniques» devaient encore être achevés d'ici à mercredi. 

Des solutions pour accroître la capacité du Fonds. La première option consisterait à permettre au FESF de garantir une partie de la dette émise par les pays considérés à risque par les marchés, afin d'inciter les investisseurs à en acheter, selon des sources concordantes. La seconde reviendrait à créer une sorte de fonds spécial destiné à accueillir des contributions d'investisseurs tiers et fait débat. Certains Européens ne souhaitent pas intégrer une contribution de la Chine, qui est a priori intéressée. Ce fonds spécial pourrait être adossé au FMI et bénéficierait alors de son statut de «créancier privilégié» qui lui permet d'emprunter à bas coût. Sa directrice générale, Christine Lagarde, a salué dimanche soir à Bruxelles «de très bons progrès» dans les négociations de la zone euro.  

Recapitalisation des banques : «Les travaux avancent bien». C'est ce qu'a annoncé Nicolas Sarkozy aux côtés d'Angela Merkel qui a cependant précisé que les négociations avec les banques ont juste débutées. Les deux dirigeants n'en ont pas dit plus. Samedi, l'UE envisageait une recapitalisation des banques à hauteur de quelque 108 milliards d'euros pour leur permettre d'affronter la crise et un éventuel défaut de paiement de la Grèce, alors qu'une augmentation «substantielle de leur contribution» au second plan d'aide à Athènes leur a été demandée, sous forme d'une dépréciation de leurs créances qui pourrait atteindre «au moins 50 %». 

L'Italie sous pression. Les partenaires européens ont exigé de Silvio Berlusconi des engagements fermes sur la réduction à venir des déficits de l'Italie. «L'Italie a une grande force économique mais l'Italie a aussi un niveau d'endettement très élevé (120% de son PIB, ndlr) et il doit être réduit de manière crédible dans les années à venir, c'est l'attente que nous avons à l'égard de l'Italie», a déclaré Angela Merkel. «Il n'est pas question de faire appel à la solidarité des partenaires si ceux auxquels nous venons en aide ne font pas eux-mêmes des efforts considérables», a renchéri  Nicolas Sarkozy.

Les Etats hors zone euro haussent le ton, Sarkozy tacle. La grogne monte parmi les dix Etats de l'UE qui n'ont pas la monnaie unique. Britanniques, Suédois et Polonais supportent de moins en moins la propension de leurs pairs de la zone euro à vouloir se réunir entre eux, à renforcer le pilotage en commun de leurs économies et décider sans les pays qui ne partagent pas la monnaie commune. A leurs yeux, c'est le projet de l'UE à 27 qui est vidé progressivement de sa substance au profit d'une Europe à deux vitesses. «La crise de la zone euro affecte toutes nos économies» se serait ainsi plaint David Cameron, exigeant une réunion mercredi de tous les pays de l'UE, selon la presse britannique. «Nous en avons assez de vous entendre nous critiquer et nous dire ce que nous avons à faire», lui aurait rétorqué Nicolas Sarkozy. 

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