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Τρίτη 20 Σεπτεμβρίου 2011


VIDEO. La dette grecque pèse sur les Bourses occidentales

Publié le 19.09.2011, 15h26 | Mise à jour : 22h48
ARCHIVES. Le scénario d'une faillite de la Grèce gagne en vigueur en Europe, après l'échec des Européens à se mettre d'accord ce week-end le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 8 milliards d'euros.

ARCHIVES. Le scénario d'une faillite de la Grèce gagne en vigueur en Europe, après l'échec des Européens à se mettre d'accord ce week-end le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 8 milliards d'euros. | AFP/Louisa Gouliamaki

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Faute d'avancées sur le cas de la Grèce ce week-end, l'optimisme n'était guère de mise sur les places boursières occidentales. Paris a ainsi cédé - 3% perdant 91,08 points, à 2.940 points. Francfort a chuté de -2,83%, Londres -2,03%, Milan -3,17%. La Bourse de New York a fini en repli lundi, même si elle a réduit ses pertes en fin de séance: le Dow Jones a perdu -0,94% et le Nasdaq -0,36%. Et ce sont une fois de plus les valeurs bancaires qui ont plombé les marchés. Les investisseurs redoutent un défaut de paiement d'Athènes. 

Dans la soirée la Maison Blanche a fait savoir que le président américain s'était entretenu avec  la chancelière allemande de la dette dans la zone euro. Les deux dirigeants «se sont mis d'accord sur le fait qu'une action concertée sera nécessaire dans les prochains mois pour répondre aux difficultés actuelles de l'économie, et assurer une reprise de l'économie mondiale».

Sous la menace du Fonds monétaire international le gouvernement grec a repris lundi soir ses pourparlers avec ses créanciers de la troïka (l'UE, le FMI et la Banque centrale européenne). Si rien n'a vraiment filtré, la téléconférence a été qualifiée de «productive et substantielle» par Athènes et se poursuivra mardi. L'aveu début septembre par la Grèce qu'elle ne tiendrait pas l'objectif de réduction du déficit public à 7,6% du PIB en 2011, avait mis le feu aux poudres. Ce dérapage résulte de l'aggravation de la récession sous le coup de l'austérité, mais aussi de l'incapacité de l'appareil d'Etat grec à faire rentrer les recettes fiscales et à réduire suffisamment ses dépenses.

Déception sur les marchés après la division des Européens sur la Grèce.
 La réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi en Pologne s'était soldée par un échec. Ils ont reporté à octobre toute décision sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 8 milliards d'euros à la Grèce, qui a cruellement besoin de cet argent pour éviter la faillite. «On assiste à une déception totale du marché qui s'interroge sur l'utilité même du sommet du week-end dernier», note Guillaume Garabédian, gérant d'actions chez Meeschaert Gestion Privée. «Encore une fois, les espoirs de nouvelles initiatives politiques pour résoudre la crise de la dette en zone euro ont été violemment douchés», a déploré Jane Foley, analyste de Rabobank.

Société Générale a décroché de -6,70%.
 Les indices européens ont, une fois de plus, été aspirés vers le bas par les banques. Celles-ci seraient les premières victimes d'un éventuel défaut grec. L'allemande Deutsche Bank a lâché 4,54% et l'italienne Intesa Sanpaolo 4,11%. En France, Société Générale a décroché de -6,70%, cédant plus de -58% depuis le 1er juillet. BNP Paribas a abandonné -5,48% (-51% depuis le 1er juillet). Crédit Agricole n'a perdu «que» -0,69% à 4,88 euros (soit un recul de -55% sur la même période). 

L'euro recule face au dollar. L'euro se repliait lundi nettement face au dollar. Vers 18 heures, il valait 1,3634 dollar contre 1,3797 dollar vers 23 heures vendredi, après être tombé jusqu'à 1,3587 dollar vers 16h20. L'euro était descendu la semaine dernière sous le seuil des 1,36 dollar pour la première fois depuis février, avant de regagner un peu de terrain.

Le pétrole en baisse à New York.
 Le baril de pétrole a terminé en forte baisse lundi à New York dans le sillage des marchés boursiers, les investisseurs étant déçus de la rencontre des grands argentiers européens et prudents avant l'ouverture mardi d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre a terminé à 85,70 dollars, en recul de 2,26 dollars par rapport à son cours de clôture vendredi.

Le FMI hausse le ton. La Grèce a été ouvertement mise en garde lundi par le FMI contre le risque d'un défaut sur sa dette, en cas de nouveaux retards de son plan de rigueur et de privatisations. Le coup de semonce a été lancé par le représentant permanent du Fonds monétaire international en Grèce, Bob Traa, lors d'une conférence économique près d'Athènes. Un «retard» persistant sur le programme de privatisations d'un montant de 50 milliards d'euros d'ici 2015 auquel la Grèce s'est engagé peut mener le pays à faire «défaut» sur sa dette, a-t-il affirmé. Il a aussi renvoyé à 2013 le retour de la croissance en Grèce, tablant sur une récession de 5,5% en 2011 et de 2,5% en 2012, appelant la Grèce  à «des mesures supplémentaires (...) pour réduire le déficit budgétaire», face au dérapage des comptes. 

Une téléconférence «productive et substantielle», selon le ministère grec des Finances. La téléconférence entre le ministre des Finances grec, Evangélos Vénizélos, et les chefs de la troïka des créanciers du pays a débuté vers 18h20. Elle ne donnera lieu à «aucune annonce officielle» après la fin des discussions, a indiqué le ministère grec lundi soir mais plus tard, il a qualifié la discussion de «productive et substantielle». Dans la journée, Evangélos Vénizélos s'est engagé à corriger les «retards» du pays dans l'application du programme d'économie budgétaire prévu et à accélérer les réformes qu'Athènes a promis de réaliser en échange de son sauvetage de la faillite par la zone euro et le FMI depuis mai 2010. C'est ce message qu'il a a priori réitéré lors de la téléconférence, dans l'espoir d'obtenir le déblocage de la prochaine tranche de prêts internationaux, 8 milliards d'euros vitaux pour le pays, d'ici à la fin octobre. Une autre conférence du même type aura lieu mardi soir, a annoncé la Commission européenne.

Baroin ne veut pas envisager un défaut de paiement grec comme «hypothèse de travail». Alors que certains pays commencent à évoquer un défaut de paiement de la Grèce, le ministre français de l'Economie, François Baroin, a affirmé : «Ce n'est pas une hypothèse de travail». «Notre stratégie (...) c'est de rendre opérationnel l'accord du 21 juillet adopté par la zone euro pour venir à nouveau en aide à la Grèce et renforcer le fonds de sauvetage européen», a-t-il ajouté. Selon lui, «la Grèce sait ce qu'elle a à faire, le gouvernement grec sait quelles sont ses obligations, ses devoirs, ses responsabilités vis-à-vis de ses créanciers». 



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