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Τρίτη 20 Σεπτεμβρίου 2011


Euro : Fillon juge
DSK «irresponsable» 

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Par Solenn de RoyerMis à jour  | publié  Réactions (208)
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Le premier ministre a taillé en pièces la proposition d'effacer la dette grecque. 

Ne pas laisser l'«expert» Dominique Strauss-Kahn délivrer impunément ses analyses de la situation économique et financière. Devant plusieurs centaines de militants UMP réunis dimanche soir dans un gymnase de Pons (Charente-Maritime), François Fillon a critiqué la proposition de DSK, dimanche sur TF1, d'effacer la dette grecque: «Certains, dans leur panique, envisagent de couvrir ou d'exclure tel pays incapable d'assumer les contraintes de la monnaie unique. Ces propos sont irresponsables. Cela signifie que le laxisme budgétaire d'un État est financé par les autres États. (Soit) des pertes pour tous les pays qui ont prêté à la Grèce.» Le chef du gouvernement estime que «si la Grèce fait défaut sur ses engagements», sa situation ne fera que s'aggraver, avec «une récession encore plus sévère» et des «difficultés supplémentaires pour trouver des sources de financement».
À Paris, le ministre de l'Économie François Baroin n'a pas dit autre chose, estimant qu'un défaut de paiement de la Grèce n'était «pas une hypothèse de travail» au sein de la zone euro. «Notre stratégie (…), c'est de rendre opérationnel l'accord du 21 juillet», adopté par la zone euro pour venir à nouveau en aide à la Grèce, a-t-il précisé.

«Arrogance indécentes»

Dans la délégation accompagnant le premier ministre dans sa visite en Charente-Maritime, consacrée à la redynamisation des territoires, l'intervention télévisée de DSK était sur toutes les lèvres, lundi. «Une étrange prestation, murmurait un conseiller de Fillon. C'est comme s'il n'avait pas vraiment compris l'impact que toute cette histoire avait eu sur les Français…» Accueillant dans la soirée le premier ministre à la tribune, le président du conseil général de Charente-Maritime Dominique Bussereau n'a pas hésité à faire huer DSK par les militants UMP: «Vous avez tous regardé la télévision hier soir ? Claire Chazal était très belle… Mais j'ai trouvé cette absence d'excuse, cette arrogance indécentes!»
Mais DSK n'était pas la seule cible. Fillon a également critiqué ceux qui suggèrent la mise à l'écart de la Grèce de la zone euro. Pour le chef du gouvernement, un tel scénario affaiblirait non seulement la Grèce, mais l'Europe tout entière. «L'euro nous protège, a-t-il martelé. En douter serait une grave erreur.» Fillon a une nouvelle fois taclé l'extrême droite qui propose un retour au franc: «C'est promettre la lune !» Pour lui, une sortie de l'euro serait «une catastrophe économique, un désastre financier et une débâcle sociale dont l'Europe ne se remettrait pas».

Chef de file de la campagne

À huit mois de la présidentielle, Fillon s'est une nouvelle fois posé en chef de file de la campagne, vantant le bilan et la nécessité de poursuivre les réformes. Il a aussi critiqué le premier débat ayant opposé les candidats à la primaire socialiste. Tout en jugeant l'exercice «utile à notre démocratie», il s'est dit «atterré» par les propositions des six candidats, de la sortie du nucléaire à la dépénalisation du cannabis. Mais c'est sur la dette que Fillon a été le plus sévère: «Les Français à l'issue de ce débat ne savaient toujours pas où, comment et en taxant qui, le PS compte dégager des économies pour réduire nos déficits», a-t-il lancé, en éreintant les promesses d'un retour à la retraite à 60 ans ou de recruter 60.000 enseignants supplémentaires. «Cette stratégie contribue à augmenter les déficits de notre pays !»
Alors que Nicolas Sarkozy n'est toujours pas officiellement candidat, François Fillon n'a pas fait mystère de cette candidature, appelant implicitement à une reconduction du président sortant: «Pour qu'une équipe gagne, il faut deux choses : avoir fait de belles choses ensemble, et avoir envie d'en faire encore. Je crois en l'avenir de notre politique de réforme. Je crois que nous n'avons pas fini notre travail.» «Je ne vois pas d'autre candidat capable d'afficher la même expérience et la même combativité !», a-t-il conclu. La campagne est bel et bien lancée.
crise de la dette

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