
Benoit Hamon : «Hollande est plus proche de DSK qu'Aubry»
Publié le 20.09.2011, 09h10 | Mise à jour : 11h07

L'interview de Dominique Strauss-Kahn dimanche soir, sur TF1, dans le JT de Claire Chazal, continue de faire des vagues sur le plan politique. La mention d'un pacte qu'il aurait conclu avecMartine Aubry en vue de la présidentielle de 2012 - selon lequel sa candidature excluerait celle de la maire de Lille - a mis le feu dans les rangs socialistes. Un feu attisé dès lundi matin par le clan Hollande et que le clan Aubry a tenté d'éteindre.
Alors que, dans la soirée de lundi, Tristane Banon puis Kenneth Thompson, avocat de Nafissatou Diallo, ont vivement réagi aux déclarations de DSK, des responsables politiques continuent mardi de s'exprimer sur les explications télévisées de DSK.
Une faillite morale selon Wauquiez. «Derrière la faute morale de DSK, il y a une faillite morale du PS», accuse le ministre de l'Enseignement supérieur, invité mardi sur i-Télé. Un parti socialiste qu'il juge «confronté à ses propres contradictions et ses propres hypocrisies». Laurent Wauquiez charge un PS «prompt à jouer les pères la morale et dénoncer les fautes des autres, et bien lent à corriger les siens». Il pointe la réaction de François Hollande «sur un seul point: le fait que DSK ait rendu hommage à Martine Aubry». «Le reste, tout le sujet moral, le sujet éthique, politique, n'est pas là», s'insurge le ministre.
La gêne de Bayrou. «J'étais gêné», a déclaré mardi, sur France Inter, le président du MoDem à propos de l'interview de l'ex-directeur général du FMI. «Il y avait quelque chose de gênant dans la manière dont c'était si évidemment préparé, dont les communicants - comme on dit - avaient pris tout cela en main, dont tout était réglé jusqu'au moindre soupir». Le député béarnais et ex-candidat centriste à l'Elysée a trouvé aussi gênante «la posture dans laquelle il dit : "j'ai commis une faute morale" mais il place en accusation cette femme (Nafissatou Diallo, ndlr) qui, pour le moins qu'on en puisse dire, s'est trouvée dans cette affaire sans le vouloir».
Le carton rouge de Désir. «Il n'est plus un acteur de la vie politique française», a tranché le Premier secrétaire du PS par intérim, mardi sur France Info. Se refusant à commenter «les non-campagnes des non-candidats», Harlem Désir a rappelé que l'ex-directeur général du FMI avait, dimanche sur TF1, «reconnu une faute» et admis qu'il «avait laissé passer son rendez-vous avec les Français». «Les choses sont disjointes», a-t-il conclu, il faut «lui laisser faire son chemin».
L'entente façon Hamon. Comme on lui demande mardi matin, sur Europe 1 si, «une fois pour toutes, il y avait un pacte"», le porte-parole du PS répond : «Il y avait une entente entre les deux pour dire : celui qui sera le mieux placé sera le candidat. Ils n'ont pas eu l'occasion, pour des raisons que vous connaissez, de trancher entre eux cette question-là. Ils se préparaient tous les deux», précisant «ils avaient l'intention tous les deux, ils le souhaitaient». Benoit Hamon ajoute ensuite : «Ce qui s'est passé à New York a décidé du sort de ce pacte et l'a enterré».
Quant à savoir si ce pacte fait d'Aubry une candidate par défaut, le porte-parole socialiste brouille les cartes :«Si vous regardez les contenus, l'identité politique de Martine Aubry, elle ne se confond pas avec celle de Dominique Strauss-Kahn et j'ai parfois tendance à penser que l'identité politique de François Hollande est plus proche de celle de Dominique Strauss-Kahn que celle de Martine Aubry». Benoit Hamon considère que la maire de Lille «incarne une gauche volontariste qui me paraît la mieux à même de répondre à la crise et réparer ce pays durement touché par cinq années de sarkozysme et une crise sans précédent».
Alors que, dans la soirée de lundi, Tristane Banon puis Kenneth Thompson, avocat de Nafissatou Diallo, ont vivement réagi aux déclarations de DSK, des responsables politiques continuent mardi de s'exprimer sur les explications télévisées de DSK.
Une faillite morale selon Wauquiez. «Derrière la faute morale de DSK, il y a une faillite morale du PS», accuse le ministre de l'Enseignement supérieur, invité mardi sur i-Télé. Un parti socialiste qu'il juge «confronté à ses propres contradictions et ses propres hypocrisies». Laurent Wauquiez charge un PS «prompt à jouer les pères la morale et dénoncer les fautes des autres, et bien lent à corriger les siens». Il pointe la réaction de François Hollande «sur un seul point: le fait que DSK ait rendu hommage à Martine Aubry». «Le reste, tout le sujet moral, le sujet éthique, politique, n'est pas là», s'insurge le ministre.
La gêne de Bayrou. «J'étais gêné», a déclaré mardi, sur France Inter, le président du MoDem à propos de l'interview de l'ex-directeur général du FMI. «Il y avait quelque chose de gênant dans la manière dont c'était si évidemment préparé, dont les communicants - comme on dit - avaient pris tout cela en main, dont tout était réglé jusqu'au moindre soupir». Le député béarnais et ex-candidat centriste à l'Elysée a trouvé aussi gênante «la posture dans laquelle il dit : "j'ai commis une faute morale" mais il place en accusation cette femme (Nafissatou Diallo, ndlr) qui, pour le moins qu'on en puisse dire, s'est trouvée dans cette affaire sans le vouloir».
Le carton rouge de Désir. «Il n'est plus un acteur de la vie politique française», a tranché le Premier secrétaire du PS par intérim, mardi sur France Info. Se refusant à commenter «les non-campagnes des non-candidats», Harlem Désir a rappelé que l'ex-directeur général du FMI avait, dimanche sur TF1, «reconnu une faute» et admis qu'il «avait laissé passer son rendez-vous avec les Français». «Les choses sont disjointes», a-t-il conclu, il faut «lui laisser faire son chemin».
L'entente façon Hamon. Comme on lui demande mardi matin, sur Europe 1 si, «une fois pour toutes, il y avait un pacte"», le porte-parole du PS répond : «Il y avait une entente entre les deux pour dire : celui qui sera le mieux placé sera le candidat. Ils n'ont pas eu l'occasion, pour des raisons que vous connaissez, de trancher entre eux cette question-là. Ils se préparaient tous les deux», précisant «ils avaient l'intention tous les deux, ils le souhaitaient». Benoit Hamon ajoute ensuite : «Ce qui s'est passé à New York a décidé du sort de ce pacte et l'a enterré».
Quant à savoir si ce pacte fait d'Aubry une candidate par défaut, le porte-parole socialiste brouille les cartes :«Si vous regardez les contenus, l'identité politique de Martine Aubry, elle ne se confond pas avec celle de Dominique Strauss-Kahn et j'ai parfois tendance à penser que l'identité politique de François Hollande est plus proche de celle de Dominique Strauss-Kahn que celle de Martine Aubry». Benoit Hamon considère que la maire de Lille «incarne une gauche volontariste qui me paraît la mieux à même de répondre à la crise et réparer ce pays durement touché par cinq années de sarkozysme et une crise sans précédent».
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