Quand va-t-il rentrer ? Que fera-t-il en France ? Parlera-t-il aux Français ? Le Postfait le point.

Plusieurs questions restent cependant en suspens. Décryptage.
1. Quand rentre-t-il en France ?
C'est la grande question à laquelle chaque média cherche à avoir la réponse. Tout porte à croire que son retour est imminent. Une question de jours, voire d'heures.
BFM-TV affirmait, jeudi, que DSK avait quitté son domicile de Washington, après être allé s'expliquer auprès de ses ex-collègues du FMI.
Et maintenant ? La chaîne d'information en continue affirme que son nom figure sur les registres d'un vol d'Air France, qui devrait arriver à Paris dimanche matin.
Le Figaro précise qu'il pourrait bien voyager, en compagnie de sa femme Anne Sinclair, dans l'Airbus A 380, numéro 007. Ce vol devrait atterrir à Roissy-Charles de Gaulle dimanche matin, à 8h35.
Mais rien n'est moins sûr. Le site précise qu'au départ, les réservations étaient prévues pour le vol AF 009 qui devait arriver lundi à 12 heures. De plus, DSK et sa femme voyageront avec deux dossiers de vol différent. Dans le but de brouiller les pistes ?
Des proches de DSK confirment en tout cas au Parisien que son retour est bien prévu pour ce week-end, mais n'en disent pas plus. Réalité ou écran de fumée ? Réponse dans quelques heures.
2. Que va-t-il faire ensuite ?
Peut-être participera-t-il à la fête prévue à Sarcelles pour célébrer son retour en France ? Le Figaro affirme que des festivités sont en train d'être préparées pour fêter le retour de DSK. Des élus de la mairie (dont il fut maire de 1995 à 1997) évoquent une "grosse manifestation", un "concert", voire "une soirée".
François Pupponi, le maire de Sarcelles, a créé le 23 mai un comité de soutien à DSK, qui aurait dépassé les 3.500 membres, d'après les organisateurs.
3. S'exprimera-t-il dans les médias ?
Pour l'instant, l'intéressé ne s'est pas exprimé sur le sujet, mais plusieurs commentateurs estiment cette option inéluctable.
Le commentateur Roland Cayrol affirme dans une interview à France Soir que Dominique Strauss-Kahn devra s'adresser "au peuple, dans ses profondeurs". Un journal télévisé serait "le plus approprié", analyse-t-il.
Une idée confortée par les informations de Guillaime Tabard, rédacteur en chef adjoint des Echos. Dans un éditorial, il affirme que deux interviews sont prévues : "l'une sur TF1, la garantie de l'audience la plus forte, l'autre dans l'hebdomadaire 'Le Point'".
Une date ? "Pas la semaine prochaine. Plutôt celle d'après", croit savoir le journaliste.
4. Peut-il revenir dans la course à la primaire ?
Si lors de l'annonce de sa liberté conditionnelle, en juillet, et des premiers rebondissements de l'affaire, les cadres du PS semblaient ne pas être contre le fait de repousser la date de clôture des primaires, il semble que cette idée n'a pas fait long feu.
A l'annonce par le juge de New York du non-lieu, les socialistes se sont certes réjouis, mais ils en ont aussi profité pour rappeler que la primaire était déjà lancée, et que DSK n'y avait plus sa place. Aucun ponte du PS n'a émit l'hypothèse qu'il puisse représenter le parti pour l'élection présidentielle de 2012. Pierre Moscovici avait d'ailleurs clairement déclaré que DSK ne sera pas candidat à la primaire socialiste.
5. Mais jouera-t-il un rôle dans l'élection présidentielle ?
Cette question n'est pas tranchée, et le PS semble indécis. Le 24 août, au lendemain de l'abandon des charges, une bonne partie de l'appareil socialiste avait évoqué l'idée que DSK puisse être utile à la France.
Y compris les deux favoris de la primaire, Martine Aubry et François Hollande, qui affirmaient que Dominique Strauss-Kahn sera "utile" et "bienvenu" dans le cadre politique. En bref, il ne devait pas interférer dans le jeu de la primaire, mais devait s'investir sur le fond du débat politique.
Pourtant, mardi soir, Martine Aubry, qui était considérée comme l'une de ses plus grande alliée depuis le pacte de Marrakech qui les liait il y a quelques mois encore, a dénoncé son "attitude avec les femmes".
(images : Canal + / merci à FullHDReady)
Un subtil retournement de veste qui n'est peut-être pas sans lien avec les récents sondages traitant du retour en politique de DSK. Le CSA affirmait le 25 août que 53% des Français se prononçaient contre un retour en politique de Dominique Strauss-Kahn.
Deux jours après, c'est l'Ifop qui affirmait que 61% des Français ne souhaitaient pas voir DSK devenir ministre en cas de victoire de la gauche.
D'un autre côté, les sympathisants socialistes sont plutôt favorables à un retour de l'ex-patron du FMI en politique. Une équation compliquée pour le PS.
6. Quelles suites judiciaires pour Nafissatou Diallo et Tristane Banon ?
Enfin, si DSK n'est plus poursuivit pénalement à New York, une procédure civile est toujours en cours. S'il ne risque plus de prison, Dominique Strauss-Kahn pourrait être condamné à verser des dommages et intérêts.
Dans tous les cas, il ne sera pas obligé d'être présent en personne pour ce procès.
Seconde ombre au tableau, les avocats de Nafissatou Diallo ont déposé plainte en France contre un adjoint du maire de Sarcelles qui aurait, selon les avocats, fait pression sur le père d'une ancienne aventure de DSK pour la faire taire.

Tristane Banon, à Paris, le 28 avril 2008.
Enfin, la police enquête toujours autour de la plainte déposée par Tristane Banon pour tentative de viol (des faits remontant d'après elle à 2003). Même si des sources affirment que l'affaire serait classée sans suite pour cause de prescription, une procédure est à ce jour encore ouverte.
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