Crise de la dette : la zone euro déterminée à sauver Athènes
Dossier : Crise financière
Le Premier ministre grec Georges Papandréou a répété vendredi à Paris que son pays était "déterminé à faire les changements nécessaires" pour sortir de la crise. De son côté, Nicolas Sarkozy a déclaré que "l'échec de la Grèce serait l'échec de toute l'Europe".
Article suivant dans Economie : Papandréou à l'Elysée, la troïka boudée à Athènes

Toujours en pleines turbulences, la zone euro et les marchés attendaient vendredi des avancées de la réunion à Paris entre Nicolas Sarkozy et Georges Papandréou, au lendemain du feu vert crucial de Berlin au plan de sauvetage de la monnaie unique. Et, à l'issue de cette rencontre entre le Premier ministre grec et le président français, il fallait une déclaration ferme pour rassurer les marchés. C'est chose faite :Georges Papandréou a assuré de sa "détermination totale" à mettre en oeuvre "scrupuleusement" tous les engagements de la Grèce dans le cadre du plan de sauvetage de l'euro, a déclaré Nicolas Sarkozy.
Le président français a ajouté que "l'échec de la Grèce serait l'échec de toute l'Europe". "Il n'est pas possible de laisser tomber la Grèce pour des raisons morales et économiques", a-t-il insisté. Et, pour assurer l'ensemble des observateurs de la détermination de la zone euro à tout faire pour éviter une catastrophe financière, Nicolas Sarkozy a également annoncé qu'il irait en Allemagne dans les prochains jours pour discuter d'une accélération de l'intégration économique de la zone euro et de la mise en oeuvre de l'accord du 21 juillet sur le renforcement des mécanismes de stabilisation de la monnaie unique européenne. Le président français a fait part d'une"parfaite identité de vue" avec la chancelière Angela Merkel.
Incertitudes en Slovaquie
Double assurance donc pour calmer les angoisses. Car les investisseurs veulent désormais des certitudes sur l'application du plan de sauvetage décidé le 21 juillet par la zone euro, qui prévoit un renforcement des compétences du Fonds européen de stabilité financière (FESF), mais aussi sur des moyens techniques pour démultiplier sa force de frappe. Il s'agit, selon les analystes, d'endiguer la propagation de la crise à des poids lourds comme l'Italie et l'Espagne, alors que les digues sont encore fragiles - le Portugal a reconnu vendredi que son déficit budgétaire à fin juin n'était "pas aussi prometteur"qu'escompté.
On semble en l'occurrence être sur la bonne voie : le Bundestag jeudi puis la chambre haute du Parlement allemand vendredi ont donné leur feu vert à une large majorité à ce renforcement du FESF, un signal fort puisque l'Allemagne est la première économie et donc le premier contributeur de la zone euro. L'Autriche a emboîté le pas vendredi. Mais les parlements de trois des 17 pays de la zone euro n'ont pas encore dit "oui". Outre les Pays-Bas et Malte, l'incertitude plane surtout sur la Slovaquie, où le vote a été fixé au 25 octobre. Or l'Europe s'est formellement engagée, devant ses partenaires américain et émergents, à mettre en oeuvre sa stratégie au plus tard mi-octobre.
Le doute subsiste donc et, pour l'heure, le seul le vote au parlement allemand n'aura pas suffi à endiguer la perte de confiance sur les marchés boursiers : la Bourse de Paris a terminé en nette baisse vendredi et perdu 1,51%, méfiante face des indicateurs macroéconomiques contrastés et à la situation encore incertaine en zone euro. Il conclut un trimestre exécrable (-25,12%), un des pires de son histoire et le plus mauvais depuis l'éclatement de la bulle internet en 2002. A Londres, ce n'est guère mieux : l'indice Footsie-100 a perdu 1,32%. Du côté de Wall Street, c'est la même déprime : la Bourse de New York évoluait en baisse vendredi à la mi-séance.
Double assurance donc pour calmer les angoisses. Car les investisseurs veulent désormais des certitudes sur l'application du plan de sauvetage décidé le 21 juillet par la zone euro, qui prévoit un renforcement des compétences du Fonds européen de stabilité financière (FESF), mais aussi sur des moyens techniques pour démultiplier sa force de frappe. Il s'agit, selon les analystes, d'endiguer la propagation de la crise à des poids lourds comme l'Italie et l'Espagne, alors que les digues sont encore fragiles - le Portugal a reconnu vendredi que son déficit budgétaire à fin juin n'était "pas aussi prometteur"qu'escompté.
On semble en l'occurrence être sur la bonne voie : le Bundestag jeudi puis la chambre haute du Parlement allemand vendredi ont donné leur feu vert à une large majorité à ce renforcement du FESF, un signal fort puisque l'Allemagne est la première économie et donc le premier contributeur de la zone euro. L'Autriche a emboîté le pas vendredi. Mais les parlements de trois des 17 pays de la zone euro n'ont pas encore dit "oui". Outre les Pays-Bas et Malte, l'incertitude plane surtout sur la Slovaquie, où le vote a été fixé au 25 octobre. Or l'Europe s'est formellement engagée, devant ses partenaires américain et émergents, à mettre en oeuvre sa stratégie au plus tard mi-octobre.
Le doute subsiste donc et, pour l'heure, le seul le vote au parlement allemand n'aura pas suffi à endiguer la perte de confiance sur les marchés boursiers : la Bourse de Paris a terminé en nette baisse vendredi et perdu 1,51%, méfiante face des indicateurs macroéconomiques contrastés et à la situation encore incertaine en zone euro. Il conclut un trimestre exécrable (-25,12%), un des pires de son histoire et le plus mauvais depuis l'éclatement de la bulle internet en 2002. A Londres, ce n'est guère mieux : l'indice Footsie-100 a perdu 1,32%. Du côté de Wall Street, c'est la même déprime : la Bourse de New York évoluait en baisse vendredi à la mi-séance.
Par Laurent Deschamps le 30 septembre 2011 à 18:57
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