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Δευτέρα 19 Σεπτεμβρίου 2011


VIDEO. Obama demande aux riches de «payer leur juste part» d'impôts

Publié le 19.09.2011, 08h01 | Mise à jour : 21h06
WASHINGTON, ETATS-UNIS, 19 SEPTEMBRE 2011. Barack Obama, a proposé ce lundi un plan fiscal pour une nouvelle réduction du déficit de 3 000 milliards de dollars, financé pour moitié par une hausse de la fiscalité des Américains les plus riches et des entreprises

WASHINGTON, ETATS-UNIS, 19 SEPTEMBRE 2011. Barack Obama, a proposé ce lundi un plan fiscal pour une nouvelle réduction du déficit de 3 000 milliards de dollars, financé pour moitié par une hausse de la fiscalité des Américains les plus riches et des entreprises | AFP/Nicholas KAMM.

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Après avoir dévoilé un plan pour l'emploi de 447 milliards de dollars,, a proposé ce lundi un plan fiscal pour une nouvelle réduction du déficit de 3 000 milliards de dollars, financé pour moitié par une hausse de la fiscalité des Américains les plus riches et des entreprises.  «Nous ne pouvons pas sortir de ce gouffre (la crise, NDLR) en réduisant seulement les dépenses», a déclaré le président des Etats-Unis lors d'une allocution à la Maison Blanche. «Il est normal que nous demandions à tous de payer leur juste part», a-t-il ajouté.  

«Nous ne pouvons pas nous permettre ces taux d'imposition plus bas pour les riches. Nous ne pouvons pas nous les permettre alors que nous subissons de gros déficit», a remarqué Barack Obama, qui ne souhaite pas prolonger au-delà de fin 2012 -leur date d'expiration- les cadeaux fiscaux consentis aux plus aisés par l'administration de son prédécesseur républicain George W. Bush. Actuellement, certains millionnaires sont moins taxés car les bénéfices tirés de leurs investissements (plus-values, dividendes et autres intérêts...) sont à l'heure actuelle moins imposés que les salaires.

Obama : «Ce n'est pas de la lutte des classes, c'est mathématique»

Face aux critiques de ses adversaires républicains qui l'accusent de vouloir punir ceux qui ont réussi et de décourager les «créateurs d'emplois», «ce n'est pas de la lutte des classes, c'est mathématique», a ironisé un président très combatif. «Tout plan de réforme devra faire augmenter les recettes pour aider à réduire notre déficit. Cela doit faire partie de la formule», a plaidé Barack  Obama, en remarquant que «les contribuables de la classe moyenne ne devraient pas payer davantage d'impôts que les millionnaires et les milliardaires. C'est clair et net, et difficile à contredire».

Le président, qui se débat face à un chômage toujours très élevé et des sondages maussades à 14 mois de la présidentielle de novembre 2012, a attaqué directement le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, en critiquant son approche, selon lui intransigeante, qui exclut toute hausse d'impôts pour quiconque. Il a, par ailleurs, prévenu les Républicains qu'il opposera son veto à tout projet de loi diminuant les dépenses de santé pour les plus âgés sans augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises. 

Les propositions dévoilées lundi par le président démocrate porteraient à 4 400 milliards de dollars les réductions du déficit dans les dix prochaines années, en prenant en compte les 1 200 milliards de coupes sur lesquelles la Maison Blanche et les républicains du Congrès se sont mis d'accord en août à l'issue d'un long affrontement sur le plafond de la dette. 

Le républicain Mitt Romney : «Un effet dévastateur sur la croissance économique»


Sans surprise, les adversaires du président démocrate ont réagi avec hostilité à ce discours. «Des menaces de veto, une hausse massive des impôts, des économies en trompe-l'oeil et un renvoi de la balle sur la question des programmes sociaux, ce n'est pas une recette pour une croissance de l'économie ou de l'emploi, ou même une réduction significative des déficits», a affirmé Mitch McConnell, chef de la minorité républicaine au Sénat.

De son côté, Mitt Romney, un des candidats à l'investiture républicaine les mieux placés, a assuré que «le plan de hausse des impôts du président Obama aura un effet dévastateur sur la croissance économique».


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