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Δευτέρα 19 Σεπτεμβρίου 2011


La Grèce promet des mesures draconiennes pour s'en sortir

le 19 septembre 2011 à 07h48 , mis à jour le 19 septembre 2011 à 07h56
Le gouvernement grec a promis dimanche l'instauration du chômage technique dans tous les organismes publics ou encore le gel des retraites d'ici à 2015. Mais ces mesures suffiront-elles à convaincre les créanciers de maintenir leur perfusion financière ?
Les promesses de la dernière chance ? Le gouvernement grec procèdera à de nouvelles mesures d'économies budgétaires en 2012 pour réduire le poids du secteur  public, a annoncé dimanche le ministre des Finances, qui espère convaincre les créanciers de la Grèce au bord de la faillite de maintenir leur perfusion financière. A l'issue d'un conseil des ministres restreint extraordinaire de plus de trois heures dimanche, le ministre des finances Evangélos Vénizélos a souligné que le gouvernement respecterait "les objectifs budgétaires décrits dans le plan de redressement de l'économie 2011-2015".  La Grèceest contrainte d'adopter de nouvelles mesures de rigueur afin que  ses créanciers, l'UE et le FMI, acceptent de continuer à verser les prêts promis au pays en 2010, avait averti un haut responsable dimanche. La prochaine tranche du prêt, vitale pour le pays, est attendue en octobre.


Le secrétaire général à la politique financière de la comptabilité générale  grecque, Ilias Pentazos, a envoyé à tous les ministres un courrier électronique énumérant une quinzaine de mesures réclamées par les créanciers d'Athènes, dont  les principales visent à réduire le secteur public. Parmi elles figurent "l'instauration du chômage technique dans tous les organismes publics, le gel des retraites d'ici à 2015 et la fusion ou la  fermeture d'une trentaine d'organismes publics".

La "troïka" jugera
Le gouvernement est accusé de retard dans l'application des mesures  promises pour réduire le déficit. Pour ne rien arranger, la récession  économique, pire que prévu, plombe davantage qu'anticipé le déficit. Athènes a déjà adopté des mesures d'urgence la semaine dernière, dont une  taxe sur l'immobilier. Mais cette taxe, qui doit être perçue via les factures  d'électricité, a provoqué un tollé dans le pays. Et elle est manifestement  jugée insuffisante par l'Union européenne et le Fonds monétaire international  qui veulent aussi voir des coupes dans les dépenses.

Dimanche, le gouvernement autrichien a de nouveau évoqué la possibilité  d'un défaut de paiement de la Grèce. Il est possible "d'envisager une faillite"  du pays, a déclaré le vice-chancelier Michael Spindelegger, tout en mettant en  garde contre les risques encourus. Lundi, au cours d'une conférence téléphonique, le ministre grec des  Finances Evangélos Vénizélos doit faire le point avec ses créanciers réunis au  sein d'une "troïka", qui avaient quitté le pays au début du mois en raison du manque de progrès dans les réformes promises. Du verdict de cette troïka dépend le versement à Athènes de la prochaine tranche de prêts internationaux de 8 milliards d'euros.
Au cours d'une réunion à Wroclaw, en Pologne, qui s'est achevée samedi, les  ministres européens des Finances ont décidé de reporter à octobre leur décision  sur ce prêt, dans l'attente du diagnostic de la troïka sur l'avancement de  l'assainissement des finances publiques grecques. En outre, ils n'ont guère avancé concernant le deuxième plan d'aide à la Grèce, de près de 160 milliards d'euros en incluant la participation du secteur privé. Promis sur le principe le 21 juillet, il n'est toujours pas concrétisé car certains pays rechignent à délier les cordons de la bourse. En particulier, les ministres n'ont pas trouvé de solution concernant les garanties exigées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à Athènes.
le 19 septembre 2011 à 07:48

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