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Πέμπτη 6 Οκτωβρίου 2011


Angela Merkel défend la Grèce en proie à de nouvelles manifestations

CRISE DE LA DETTE La Grèce doit «continuer à faire partie de la zone euro», a affirmé mercredi Angela Merkel. Sur le terrain, des dizaines de milliers de fonctionnaires ont à nouveau manifesté contre les mesures d'austérité.

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© KEYSTONE | Les manifestations ont repris de plus belle au coeur d'Athènes

Agences | 05.10.2011 | 17:20

La Grèce, en proie à une profonde récession et dont les finances publiques sont au bord du gouffre, «doit continuer à faire partie de la zone euro et on doit lui donner une chance de se rétablir», a dit Angela Merkel. La chancelière allemande s’exprimait à l’issue d’une visite à la Commission européenne à Bruxelles.
«Nous voulons de la croissance, voilà ce que nous voulons», a-t-elle ajouté, indiquant que le ministre allemand de l’Economie, Philip Rösler, se rendrait jeudi à Athènes. Elle avait assuré la semaine dernière, en recevant le Premier ministre grec Georges Papandréou, qu’elle souhaitait voir «une Grèce forte dans la zone euro».
Mais la chancelière a fort à faire pour défendre cette position face à certains de ses alliés politiques en Allemagne. Dimanche, un haut responsable du parti social-chrétien bavarois, la CSU, alliée de la CDU démocrate-chrétienne de la chancelière, a appelé la Grèce surendettée à sortir de la zone euro.
Nouvelles manifestations
Sur le terrain, des dizaines de milliers des fonctionnaires grecs ont manifesté à Athènes et Salonique (nord), jour de grève dans le secteur public, contre les récentes mesures d’austérité et le chômage partiel prévu pour 30'000 employés des organismes et entreprises publiques d’ici la fin de l’année.
En marge de la manifestation à Athènes, qui a rassemblé 18'000 personnes, les forces anti-émeutes ont lancé des gaz lacrymogènes contre des dizaines de jeunes cagoulés qui jetaient des bouteilles et des pierres. Au moins deux manifestants ont été blessés, selon une source hospitalière ainsi qu’une photographe de l’AFP, frappée au visage avec le bouclier d’un policier.
"Non au chômage partiel qui égale le licenciement", était inscrit sur la banderole principale du grand syndicat du public l’Adedy, à la tête du cortège, qui a rassemblé prés de 18.000 personnes à Athènes, selon la police.
Brandissant des drapeaux noirs, les archéologues du ministère de la Culture, les fonctionnaires des ministères des Finances, du Développement et les employés de l’entreprise publique de la gestion de l’Eau (Eydap) et des chemins de fer scandaient des slogans contre "la politique du gouvernement, de l’UE et du FMI (les bailleurs de fonds du pays)".
Sous la pression de l’UE et du FMI, le gouvernement socialiste a été contraint d’annoncer récemment la réduction du nombre d’employés dans les organismes publics, en vue de baisser les dépenses et les déficits publics.
"Non au chômage partiel, non aux licenciements, non à la misère", était inscrit sur la banderole des fonctionnaires du ministère du Développement.
Des milliers de lycéens et étudiants scandaient "Nous voulons des livres, des professeurs, des écoles". Plusieurs écoles d’Athènes étaient occupées ces derniers jours, les lycéens protestant surtout contre le manque des livres.
Manifs également à Salonique
Près de 10'000 personnes ont manifesté à Salonique, deuxième ville grecque dans le nord. En raison de la grève des fonctionnaires, écoles et musées étaient fermés, vols annulés, hôpitaux fonctionnant au ralenti ainsi que les tribunaux en raison de la grève des avocats et des employés de la justice.
Le mouvement affecte aussi certains trains et le fonctionnement des tribunaux, mais les transports publics urbains fonctionnaient à Athènes.

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