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Τρίτη 13 Σεπτεμβρίου 2011


Banques : "nationalisation", un mot qui choque ?

le 13 septembre 2011 à 07h33 , mis à jour le 13 septembre 2011 à 07h39
Les banques françaises sont toujours aussi chahutées en Bourse, du fait de leur exposition à la crise de la dette, alors que la semaine s'annonce décisive pour l'avenir de la Grèce. L'idée d'une nationalisation partielle fait son chemin. Le gouvernement, lui, s'efforce de rassurer.
En France, le mot de "nationalisation" évoque nécessairement les premières années Mitterrand, quand la gauche arrivée pour la première fois au pouvoir avait fait basculer dans le public des grands noms de l'industrie comme Thomson, Saint-Gobain, Usinor, Sacilor... ou de la banque comme Paribas, Suez, le Crédit du Nord ou le Crédit commercial de France. Mais c'est un contexte tout différent qui remet aujourd'hui ce mot au goût du jour. Car si l'on évoque l'hypothèse d'une nationalisation (partielle) de banques, c'est plutôt pour les protéger contre les secousses boursières, l'arrivée de fonds publics dans leur capital étant censée avoir un rôle stabilisateur. Un dernier recours ? Officiellement, le gouvernement refuse de l'envisager et jure que les banques françaises sont solides. "Ça me paraît totalement prématuré et à côté du sujet aujourd'hui d'évoquer cette hypothèse", tranchait lundi le ministre de l'Industrie, Eric Besson. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a publié pour sa part un communiqué pour assurer que les établissements français étaient suffisamment armés pour faire face à tous les scénarios sur la Grèce, dont un défaut de paiement n'est plus exclu par certains responsables européens.
Reste que les banques françaises sont toujours aussi chahutées du fait de leur exposition à la crise de la dette, et sous la menace d'une dégradation de leur notation par l'agence Moody's. Les valeurs bancaires ont poursuivi leur dégringolade lundi à la Bourse de Paris, où les trois principaux établissements du secteur, BNP ParibasCrédit Agricole, et Société générale, ont perdu plus de 10%. BNP Paribas a dévissé de 12,35% à 26,12 euros, Crédit Agricole de 10,64% à 4,83 euros, et Société Générale de 10,75% à 15,57 euros. La Société Générale, considérée comme la plus fragile des banques françaises, a vu sa valeur fondre de 60% depuis juillet. Et les assurances françaises sur la solidité des banques ne réussissent pas à convaincre les experts. "Les banques nous ont menti en 2008 et cachent sans doute encore des produits toxiques dans leurs bilans", a ainsi asséné dans Le Journal du Dimanche Marc Fiorentino, PDG de Monfinancier.com. Tout en préconisant que l'Etat participe jusqu'à 30% au capital des banques. Coût estimé pour le contribuable français : entre 50 et 100 milliards d'euros...
L'hypothèse d'une faillite de la Grèce
La semaine s'annonce cruciale. Mercredi, une réunion d'urgence du FMI doit se tenir sur la Grèce et les ministres des Finances de la zone euro, puis de l'Union européenne se réuniront vendredi et samedi en Pologne pour tenter de boucler le deuxième plan d'aide à la Grèce de près de 160 milliards d'euros, promis au pays le 21 juillet. Les marchés semblent néanmoins douter des capacités des politiques à se mettre d'accord et donc à reprendre la main face à la crise, notamment après la réunion du G7 de vendredi et samedi dernier, qui n'a débouché sur "aucune mesure concrète", selon un analyste. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus riches de la planète ont simplement promis vendredi à Marseille d'apporter une réponse "forte" et "coordonnée" à la crise mais sans préciser leur stratégie.
L'hypothèse d'une faillite de la Grèce, voire de sa sortie de la zone euro, ne cesse donc de gagner du terrain et de peser sur les marchés. Ce week-end, le ministre allemand de l'Economie Philipp Rösler n'a pas exclu une faillite ordonnée de la Grèce pour sauver la monnaie unique, avant que son ministère ne vienne rappeler lundi qu'Athènes avait toute sa place dans l'euro. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et la chancelière allemande Angela Merkel ont de leur côté tenté de ramener le calme en assurant, dans un communiqué commun à l'issue d'une rencontre à Berlin, que le FESF, dans sa version renforcée, serait opérationnel dès la fin du mois. Ce Fonds européen de stabilité financière créé l'an dernier, qui porte secours aux pays en difficulté, doit notamment être autorisé à racheter des obligations souveraines sur le marché secondaire. Athènes, qui tente désespérément de rassurer ses créanciers, s'est engagé pour sa part à prendre des mesures supplémentaires d'économies d'un montant de 2 milliards d'euros en 2011.

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