Mon business > Sales & Marketing23 avr. 2012par Mylène Vandecasteele
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Olympias
Le comité organisateur des Jeux Olympiques de Londres 2012 vient d’abandonner le projet de faire transporter la flamme olympique sur un navire de guerre de l’Antiquité emprunté à la Grèce, l’Olympias, avec à son bord 170 rameurs sur la Tamise lors de l’ouverture des Jeux. Selon Martin Green, le directeur des cérémonies, ce spectacle risquerait d’attirer de « trop grosses foules ».
Pourtant, on aurait pu penser qu’avec le déploiement d’un service de sécurité qui devrait coûter 1,2 milliard d’euros au total, soit 71.000 euros par athlète, ou encore 4.200 euros par athlète et par jour, le Royaume Uni s’était doté d’un dispositif qui lui donnerait toute latitude pour voir les choses en grand, et proposer quelque chose d’exceptionnel.
Les cassandres sont victorieux sur les visionnaires, et c’est le triomphe de la peur sur le courage, écrit le Financial Times. Si Londres craint les attroupements de foule et la popularité, pourquoi a-t-elle posé sa candidature pour héberger les Jeux?, se demande le journal économique. Elle aurait mieux fait de s’abstenir pour éviter l’attention, et laisser l’audace aux Chinois.
Mais s’engager sur un projet ambitieux pour conclure ensuite que cela créée trop de problèmes est la pire des choses qui pouvait arriver. C’est d’autant plus illogique que cette décision intervient exactement 100 jours avant l’ouverture des Jeux, et que dans 42 jours, la Tamise sera animée par une parade composée de plus d’un millier de navires qui défileront pour fêter le Jubilée de diamant la Reine. Et pour cet évènement, tout le monde peut venir…
Ce n’est pas la seule absurdité que les journaux aient relevée : Mashable indique que la ville a fait passer une loi pour punir quiconque violerait les droits des sponsors des Jeux Olympiques. En particulier, ces lois prévoient d’interdire les choses suivantes :
- Les athlètes qui posteraient tout contenu media les concernant où ils sont associés avec des produits de marques différentes de celles de ces sponsors olympiques ;
- Les fans qui diffuseraient des photos ou des vidéos qu’ils auraient pris eux-mêmes
- Les entreprises qui essaieraient de communiquer avec des clients en utilisant une dénomination puisée dans le vocable des Jeux, comme « 2012 Jeux », par exemple.
Bien sûr, il semble peu probable que les autorités pourront passer au peigne fin tous les medias sociaux pour y rechercher les objets du délit, mais on ne peut pas exclure la possibilité d’amendes, affirme The Guardian. « Selon une lecture très littérale des termes et des conditions, il y a dans l’idée que le Comité Olympique International pourrait faire interdire le téléchargement de photos sur Facebook (…). C’est un peu comme si après avoir assisté à un évènement, nous ne pouvions partager nos photos qu’avec nos tantes autour de la table de la cuisine ».
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