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Σάββατο 15 Οκτωβρίου 2011


Un Fonds de secours européen à 2.500 milliards d'euros ?

13-10-11 à 13:27 par la rédaction de Challenges.fr Réagir

Bruxelles réfléchit à un scénario permettant de multiplier par cinq sa force de frappe sans demander aux Etats de nouvelles garanties. Explications.

Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne. ROBERTO / SIPAJose Manuel Barroso, président de la Commission européenne. ROBERTO / SIPA
Cette fois, José Manuel Barroso ne veut pas faire les choses à moitié. Le président de la Commission européenne a appelé mercredi 12 octobre à augmenter la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui doit être remplacé en 2013 par le Mécanisme européen de stabilité (MES). Le premier est doté de 440 milliards d'euros de prêts, contre 500 milliards pour le second, qui aura, à la différence du FESF, des capitaux propres de 80 milliards d'euros.
L'ex-Premier ministre portugais, qui veut activer le MES dès la mi-2012 pour calmer les marchés, travaille, selon des sources européennes citées par l'AFP, à des scénarios "d'effet de levier" pour multiplier l'envergure du dispositif sans que les Etats contributeurs aient à mettre au pot une nouvelle fois. Le but est, encore une fois, de trouver une parade à l'inquiétude exprimée par les marchés actions ou obligations.
Bruxelles plancherait actuellement sur la transformation du MES en une assurance garantissant une partie de la dette des pays fragile de la zone euro, à hauteur de 15 à 20%. Les sources européennes citées par l'AFP assurent que la puissance du MES serait ainsi multipliée par trois à cinq. Pour atteindre donc, au maximum, 2.500 milliards d'euros, sans avoir à augmenter sa capacité financière. Pour atteindre cet objectif, la Commission européenne estime que les pays fragiles dont la dette serait assurée ne feront pas tous défaut au même moment…
Paris contre une modification des statuts du FESF
En France, le ministère des Finances a déclaré que la maximisation de la force de frappe du FESF ne devait pas passer par une modification de ses statuts. La France n'est par ailleurs "pas défavorable à une accélération" de la mise en oeuvre du fonds de secours permanent de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES), en 2012 plutôt que mi-2013. Elle estime que la solution "qui marcherait le mieux" consisterait à le transformer en établissement bancaire afin qu'il puisse se refinancer auprès de la Banque centrale européenne (BCE), a souligné cette source.  Mais il s'agit d'une "hypothèse incertaine", a-t-on reconnu, dès lors que l'Allemagne et la BCE y sont hostiles.
En revanche, Bercy ne ferme pas la porte à la piste envisagée par Barroso. "C'est un système que l'on sait faire fonctionner" et qui "peut attirer des investisseurs", dit le ministère des Finances.
(Avec AFP)

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