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Τετάρτη 7 Σεπτεμβρίου 2011


Sortie de crise : l'Europe fait front commun


Pour endiguer la situation actuelle instable, certains Etats de l'Union européenne ont décidé d'afficher une volonté commune de sortir de la crise, et de mettre en œuvre le plus rapidement possible les décisions du Conseil européen du 21 juillet 2011 fixant le nouveau plan de soutien à la Grèce.

Bien que le Royaume-Uni ne fasse pas partie de la zone euro, son ministre des Finances Georges Osborne a appelé ses homologues à mettre en œuvre le plus rapidement possible ce plan de sauvetage. De même pour le Premier ministre britannique James Cameron, il est primordial de mettre fin à cette situation de crise car même s'il n'envisage pas d'entrer dans l'euro, les relations du Royaume-Uni avec la zone euro sont importantes [Le Figaro].

Cette volonté est également soulignée par la ministre espagnole de l'Economie, Elena Saldago, pour qui "les pays de la zone euro doivent parler d'une seule voix pour mettre un terme à la crise de la dette". Elle estime ainsi qu'"avec l'application (de ces changements), et avec la mise en place déterminée de mesures de soutien à la croissance dans les pays qui ont suffisamment de marge pour le faire, nous sortirons de cette situation compliquée" [Les Echos].

La France de son côté est le premier pays de la zone euro à s'engager dans la procédure d'adoption du plan de sauvetage, précise le ministre de l'Economie François Baroin. Il estime de plus que l'adoption du Fonds européen de stabilité financière est nécessaire car "il pourra à l'avenir prêter à un État de manière préventive 'à titre de précaution', 'financer la recapitalisation des banques et des établissements financiers par des prêts aux gouvernements' et enfin 'intervenir directement sur les marchés secondaires de dette souveraine, afin d'éviter la contagion et de lutter contre la spéculation'" [Le Figaro].

Dernier acte en date, la Cour constitutionnelle allemande vient d'approuver le plan de sauvetage de la Grèce [Le Monde]. En 2009, la Cour avait souligné que "puisque l'Union européenne n'était pas une fédération, tout nouvel abandon de souveraineté ne pouvait se faire que sous la surveillance et le contrôle du Parlement allemand" [La Tribune]. Par cette décision de septembre 2011, elle a mis en œuvre son "droit de regard".

Seule exception à cet élan de volontarisme des Etats membres, la Slovaquie qui retarde l'adoption du FESF. En effet, pour le chef du Parlement slovaque, Richard Sulik, ce n'est qu'un "outil pour produire  davantage de dette". Il adopte de plus une position stricte envers les Etats en difficulté : "La Grèce doit se déclarer en faillite et l'Italie doit commencer  à faire des économies". Entrée en 2009 dans la zone euro, la Slovaquie a été le seul pays à avoir refusé de participer au premier prêt d'urgence accordé à la Grèce en 2010 [Le Monde].

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