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Κυριακή 6 Ιανουαρίου 2013


Le Royaume-Uni évoque la possibilité d'une sortie de l'UE


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Le Premier ministre Britannique doit dévoiler en début d’année 2013 sa conception des nouvelles relations entre Londres et Bruxelles.


 «L’ensemble des futurs est imaginable pour le Royaume-Uni». C’est par cette phrase que le premier ministre Britannique David Cameron a confirmé mi-décembre de façon explicite la possibilité d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le Premier Ministre a cependant immédiatement précisé que cette option n’avait pas sa préférence.  Cette confirmation vient ponctuer une série de couacs qui ont émaillé au cours de ces derniers mois les relations entre le Royaume-Uni et l’Europe. 

En décembre 2011, David Cameron s’était attiré des critiques unanimes dans son pays pour avoir rejeté le traité budgétaire européen qui instaurait la règle d’or. Depuis, le discours s’est quelque peu adouci. Défenseur des intérêts de la place financière londonienne, la fameuse City, le Premier ministre s’est même déclaré favorable  à une supervision renforcée des banques de la zone euro, dans le cadre des négociations sur l’union bancaire intervenue lors du sommet de Bruxelles mi-décembre.  Mais si le ton s’est modifié, les inquiétudes sur l’importance de la City dans la nouvelle carte européenne n’ont pourtant pas complètement disparu : dans un rapport publié à la veille du sommet européen, la chambre des Lords avertissait de l’importance pour le Royaume-Uni de ne pas relâcher ses efforts dans la défense des intérêts de la place financière londonienne.  Dans l’intervalle, les prises de positions intransigeantes du premier ministre Britannique se sont poursuivies.


Source: The Economist

Mais à l’isolement du passé a succédé un ralliement d’un certain nombre de pays : la Suède, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark ont ainsi apporté leur aide à la demande britannique de coupes dans le budget européen.  Les relations difficiles entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sont appréciées diversement dans le monde des affaires.  À l’occasion de la conférence annuelle du CBI, la confédération patronale britannique, son président, Sir Roger Carr,  rappelait que l’Europe recouvrait la moitié des exportations britanniques : «C’est comme dans de nombreuses relations – on ne peut pas vivre avec mais on ne peut pas vivre sans –, mais au fond le partenariat survit ».  De son côté, l’organisme représentant les intérêts des chambres de commerce outre-Manche (BCC) a multiplié les enquêtes d’opinions auprès de ses membres pour connaître leur sentiment sur les relations avec l’UE : en juillet dernier, près de 85% des 2000 entreprises interrogées déclaraient ne pas souhaiter plus d’intégration dans l’Union européenne, tandis que plus de la moitié évoquait l’organisation d’un référendum comme un sujet incontournable sur le moyen terme. 

Les observateurs médiatiques et économiques restent aussi divisés : un article récent du quotidien économiques the Financial Times soulignait que le retrait du Royaume-Uni de l’EU serait équivalent à un puzzle dont une pièce serait manquante.  Dans l’intervalle, la question du référendum, qui sera déterminante lors de la campagne pour les prochaines élections législatives organisées en 2015, rejaillit régulièrement dans les débats. Les derniers sondages révélés en amont du sommet européen mi-décembre montraient clairement que les Britanniques souhaitaient à plus de 56% une sortie du RU de l’Union européenne. La sphère politique reste très divisée : à l’opposé de la frange dure des conservateurs les plus eurosceptiques, le parti travailliste continue à freiner des deux pieds : Ed Milliband, président du parti travailliste, déclarait ainsi récemment,  que « quitter l’UE serait mauvais pour la prospérité et représenterait une trahison pour les intérêts nationaux du Royaume-Uni ».

De son côté, David Cameron ne souhaite pas organiser de référendum, mais serait  plutôt favorable à un vote sur la redéfinition des relations entre Londres et Bruxelles. Le Premier Ministre devrait d’ailleurs prononcer mi-janvier un discours important  à ce sujet. Maintes fois retardé, ce discours devrait notamment évoquer sa vision  du rôle du Royaume-Uni à l’extérieur d’une zone euro intégrée.   
 

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