L'ECONOMIE MONDIALE EST UN ENSEMBLE UNIQUE,PSYCHOSOMATIQUE. AUSTÉRITÉ VIATIQUE VERS LA CROISSANCE POUR L'OCCIDENT. Η ΠΑΓΚΟΣΜΙΑ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΕΙΝΑΙ ΕΝΑ ΕΝΙΑΙΟ ΣΥΝΟΛΟ,ΨΥΧΟΣΩΜΑΤΙΚΟ.Η ΛΙΤΟΤΗΤΑ ΕΙΝΑΙ Ο ΔΡΟΜΟΣ ΓΙΑ ΤΗΝ ΑΝΑΠΤΥΞΗ ΤΗΣ ΔΥΣΗΣ
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Δευτέρα 24 Σεπτεμβρίου 2012
LA CRETE AUTREMENT - Tourisme durable, un marché en voie d’expansion ÉCRIT PAR ATHENES
Une chose est sûre : "le tourisme de masse n’est plus à la mode, plus du tout !" a annoncé Annelyn Kindynis, directrice de "La Crète autrement ", une agence de tourisme qui propose des parcours originaux et authentiques pour découvrir la Crète. Quels sont les enjeux de ce nouveau type de tourisme ?
Naissance et évolution du tourisme
Pour mieux comprendre le tourisme aujourd’hui, revenons à ses premiers pas : jusqu’au début du XXe siècle, le tourisme était réservé aux aristocrates, avant de se généraliser un peu au moment de la révolution industrielle. Mais le tourisme reste le luxe d’une petite partie privilégiée de la société. Le tourisme de masse se développe plus tard, avec l’explosion des temps de détente et l’avènement des congés payés. Décrié aujourd’hui, le tourisme de masse signifie pourtant la démocratisation d’une pratique réservée aux plus aisés : le droit de chacun au loisir. Mais à quel prix ?
Problèmes écologiques, sociaux et culturels
L’importance économique prise par l’industrie du tourisme a en grande partie éclipsé les coûts écologiques (bétonisation des architectures, artificialisation des paysages, mais aussi démocratisation de l’usage de l’avion…) ainsi que les nuisances socio-culturelles qu’elle engendre. Les pays dont l’économie repose essentiellement sur le tourisme, comme c’est le cas en Grèce, se retrouvent dans une situation de dépendance vis-à-vis d’une classe touristique occidentale qui ne se soucie pas des prestataires de services qui sont exploités dans le but de leur faire passer des bonnes vacances.
Standardisation du monde
Ces touristes, que cherchent-ils ? "Je sais bien ce que je fuis, non pas ce que je cherche" répondait Montaigne, à propos de ses voyages. C’est l’altérité que les touristes en tout genre cherchent à débusquer, armés de leur appareil photo. Or le développement de l’industrie du tourisme (aujourd’hui un des premiers secteurs économiques mondiaux) dans le cadre de la mondialisation a conduit à ce que Rodolphe Christin nomme dans son Manuel de l’anti-touriste "une standardisation du monde", c’est-à-dire une universalisation du modèle occidental. Un paradoxe pour les touristes en quête d’exotisme qui retrouvent sur leurs lieux de vacances des personnes qui ont un mode de vie semblable au leur.
La fin du tourisme de masse
Aujourd’hui le profil du touriste lambda a changé. Le tourisme-plage ou le tourisme-culturel ne le satisfont plus. " Les gens sont las d’être traités comme des numéros dans la vie de tous les jours, et veulent vivre des vacances autrement”, explique Annelyne Kindynis, directrice de "La Crète autrement", agence qui met en avant le tourisme participatif. "Nos clients souhaitent être traités comme des personnes et non comme des moutons ... Ils ont besoin d’authenticité."
Quitter l’Occident et les sentiers battus
"Tous les participants viennent chercher le dépaysement, mais aussi la découverte d’une culture, les échanges et la rencontre avec des gens authentiques." confie Annelyn Kindynis. Quelque part, c’est renouer avec la tradition aristocrate du voyage initiatique destiné à se trouver soi-même. Mais ce dépaysement est-il réellement possible ? Y a-t-il encore des territoires vierges à explorer ? Des Orients fantasmagoriques et des contrées indigènes ? Quant à la rencontre avec des « gens authentiques » comment faire lorsqu’il s’agit de personnes qui, car le tourisme est leur principal gagne pain, sont prêtes à se conformer à l’image que les étrangers se font d’eux ?
Les entreprises s’emparent du « tourisme durable »
Exploitant le nouveau filon que constitue cette volonté de voir "de l’authentique", les agences de tourisme ont surfé sur la vague du durable et proposent désormais ce que l’on appelle du tourisme créatif ou du tourisme participatif. Annelyn Kindynis nous explique le fonctionnement de " La Crète autrement" : "Nous avons choisi la Crète parce qu’il s’agit de l’ile qui a notre sens possède l’authenticité la plus forte de Grèce, des coutumes ancestrales et un savoir faire important. De plus, cette ile est grande, et propose énormément d’activités. Elle permet un tourisme de longue durée, et des activités ou visites chaque jour différentes. Nous avons donc dans un premier temps mis au point des vacances à la carte, pour un public individuel ( couple, famille, amis ) souhaitant visiter l’ile de Crète, rencontrer les habitants, participer à des fêtes de village, vivre au cœur de la culture crétoise". Ne se faisant pas d’illusion sur l’adjectif « durable » qui selon lui traduit le désarroi dans lequel sont plongé nos sociétés, Rodolphe Christin, sociologue voyageur et auteur du pamphlet Le Manuel de l’anti-tourisme, explique que l’utilisation du mot « durable » sert aussi à requalifier au plan symbolique des pratiques économiques disqualifiées à cause de leurs effets réellement destructeurs sur l’environnement et les sociétés.
Une nouvelle opération séduction ?
"Bien entendu, l’économie durable ne change pas le monde, elle contribue à en sauver les apparences", déclare Rodolphe Christin. "Il s’agit avant tout de générer de nouveaux segments commerciaux pour constituer une offre économique positive adaptée à l’évolution de la demande. Ce n’est pas une alternative au système capitaliste majoritaire tant les critères de cette durabilité sont divers et, finalement, très confus et parfaitement intégrés dans les mécanismes économiques conventionnels". L’adjectif durable recouvre des réalités variées allant du micro-projet villageois aux impacts globalement minoritaires aux petites actions éthiques des multinationales touristiques qui veulent se donner bonne allure. "Il y a beaucoup de bluff dans tout cela" conclue Rodolphe Christin. Au voyageur de faire la part des choses.
Lydia Belmekki (www.lepetitjournal.com/athenes.html) Lundi 24 Septembre 2012
Plus d'infos sur : www.la-crete-autrement.com
Pour approfondir le sujet : Le manuel de l'anti-tourisme de Rodolphe Christin
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