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Τετάρτη 30 Νοεμβρίου 2011


UE : vers une "véritable union économique" ?

Le Point.fr - Publié le 30/11/2011 à 11:39 - Modifié le 30/11/2011 à 12:06

Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy appelle les États membres à "un sacrifice de souveraineté".

Le président du Conseil européen essaie de renforcer l'unité des États membres.
Le président du Conseil européen essaie de renforcer l'unité des États membres. © Thierry Monasse / AFP
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Un sacrifice de souveraineté doit être fait afin d'obtenir une crédibilité structurelle pour l'Union économique et monétaire européenne, a déclaré, mercredi, Herman Van Rompuy. Lors d'une conférence des ambassadeurs de l'Union européenne (UE), le président du Conseil européen a ajouté qu'un pas significatif devait être fait vers une réelle union économique.
"Aujourd'hui, nous arrivons au coeur du problème. Le voici : la crise systémique requiert une réponse systémique. Nous devons faire un pas significatif vers une véritable union économique à la mesure de notre union monétaire", a-t-il dit. "Qu'il y ait une modification du traité ou pas, les deux solutions exigent un sacrifice de souveraineté afin d'obtenir en échange une crédibilité structurelle pour l'Union économique et monétaire", a-t-il ajouté. Les chefs d'État et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne doivent se retrouver les 8 et 9 décembre à Bruxelles afin d'examiner des solutions permettant de sortir de la crise des dettes souveraines. Avant ce sommet, les tractations vont bon train depuis plusieurs jours entre Paris et Berlin, qui ont annoncé leur intention de présenter à ce sommet une "initiative" commune pour renforcer la gouvernance économique de la zone euro.

"Plus de discipline"

L'Allemagne fait campagne pour des modifications des traités européens visant à renforcer la discipline budgétaire, qui sont, selon elle, le préalable à tout règlement de la crise et elle refuse catégoriquement d'accroître le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) sur les marchés, ainsi que l'en pressent Paris et Rome notamment. La France est, elle, prête à accepter une discipline budgétaire renforcée, voire un contrôle accru de la Commission sur les budgets nationaux, mais en échange d'une plus grande solidarité entre pays de la zone euro, via une extension du champ d'action de la BCE ou la création d'euro-obligations.
"Nous travaillons à proposer un pacte, avec plus de discipline dans la zone euro : retour à l'équilibre budgétaire, règle d'or pour tous les États, et en même temps plus de solidarité de la zone euro, avec des institutions qui seraient plus fortes (...), qui interviendraient de manière plus efficace", a résumé, mardi, la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse. Nicolas Sarkozy doit évoquer la crise et les questions européennes, jeudi lors d'un discours à Toulon, et Angela Merkel s'exprimer sur ce même sujet, vendredi devant le Bundestag.
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