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Σάββατο 19 Νοεμβρίου 2011


8/11 | 07:00 | mis à jour à 09:59 | Anne Bauer

Merkel veut que les politiques et non la BCE règlent la crise de la dette

La chancelière allemande a répété hier son opposition à la transformation de la BCE en prêteur en dernier ressort de toute la zone euro. Elle oppose à cette solution financière une vision politique encore loin de faire l'unanimité.

Face aux tensions persistantes sur les marchés des obligations d'Etat européennes, le rôle de la BCE «  prêteur en dernier ressort » revient au centre du débat. D'un côté, la France pousse toujours pour élargir les missions de la BCE. «  Pour éviter la contagion, la position de la France est que le fonds européen dispose d'une licence bancaire », a répété mercredi soir le ministre des Finances François Baroin, à l'occasion de la remise du prix de l'économie par « Les Echos ». A l'opposé, Angela Merkel a réitéré hier son aversion à une telle solution, en soulignant qu'à son avis, «  l es politiciens qui pensent que la BCE peut résoudre la crise de l'euro se trompent ». La chancelière allemande a réexpliqué pourquoi elle pensait que le temps était venu d'apporter des solutions «  politiques », autrement dit de s'occuper de la façon dont les Etats membres de la zone euro s'engagent les uns envers les autres de manière contraignante. Une fois de plus, elle a plaidé pour un changement de traité, même limité, qui permette aux institutions européennes d'intervenir avec plus d'autorité sur les budgets nationaux des Etats qui ne se soumettraient pas aux règles du Pacte de stabilité et de croissance. A ceux qui souhaitent que la BCE devienne l'institution puissante qui se charge de combattre la crise de la dette à coups d'achats massifs de titres de dette, la chancelière répond qu'un tel revirement de doctrine ne peut se faire sans un changement du traité européen qui impose à tous davantage d'intégration budgétaire. Finies les promesses de discipline, le temps est venu d'avoir des outils de contrainte.
A Bruxelles, les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy, marchent sur des oeufs. Plutôt que de discuter du rôle de la BCE, ils réclament l'application des mesures adoptées le 27 octobre, afin de prouver à tous que les Etats mettent en oeuvre leurs promesses. Hier, les directeurs du Trésor ont fait le point à Bruxelles sur l'état d'avancement des travaux concernant notamment le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Une idée évoquée, la possibilité pour la BCE de prêter de l'argent au FMI pour qu'il reprête au FESF, un scénario qui soi-disant contournerait l'impossibilité pour la BCE de financer des déficits budgétaires, a été démentie. «  Les deux options proposées pour démultiplier les moyens du FESF peuvent fonctionner, les travaux progressent », a déclaré aux « Echos » le secrétaire d'Etat allemand Jörg Asmussen. De fait, le FESF a engagé les discussions avec nombre d'investisseurs tandis que pour l'échange de dette grecque, l'agence grecque opère actuellement une tournée des capitales pour informer les investisseurs des conditions d'échange. Enfin, à Londres, l'Autorité européenne des banques tenait une réunion importante sur la recapitalisation des banques.

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