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Τετάρτη 28 Σεπτεμβρίου 2011


Eva Joly : madame propre tape (trop?) fort

Chloé Demoulin - Marianne | Mardi 27 Septembre 2011 à 15:01 | Lu 3893 fois

Sur RMC hier matin, la candidate écologiste n’a pas hésité à capitaliser sur son passé de magistrate pour s’emparer des « affaires ». Et soutenir non seulement que Nicolas Sarkozy devait être entendu par la justice mais que Brice Hortefeux devait démissionner. Encore une de ses sorties musclées dont elle a le secret et qui vont parfois trop loin…



Armée de son passé de juge d’instruction, la femme forte de l’affaire Elf n’a pas tardé à capitaliser sur les «affaires de mallettes » qui font leur grand retour sur la place publique. Le témoignage de Robert Bourgi – le Monsieur Afrique de l’Elysée – et des valises de billets transitant en France pour financer la campagne électorale d’Edouard Balladur ? Tout cela, Joly connaît par cœur. Lorsqu’elle travaillait avec Renaud Van Ruymbeke et Laurence Vichnievsky sur les « circuits africains », elle a « démonté les mécanismes. Ce que j'ai prouvé, c’est que tout cela est très vraisemblable », s’est-elle enorgueillit au micro de RMC hier matin. Mais la candidate écologiste à la présidentielle n’en est pas restée là. Loin s’en faut. Elle a élaboré une attaque musclée à l'égard du pouvoir en place.

Pour elle, la défaite de la droite aux sénatoriales est précisément le fruit de « l’accumulation des affaires ». Raison pour laquelle les Français ne peuvent plus croire encore un seul instant à cette « République irréprochable » qu’on leur avait vendu il y a quatre ans. Invoquant l’affaire Takieddine, Eva Joly a clairement suggéré que l’argent n’aurait pas cessé de circuler avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy et pointé du doigt le financement de la campagne de 2007. «Evidemment, il devrait être entendu. Il doit accepter de s'expliquer » a-t-elle insisté à propos du président de la République en dénonçant « l'immunité totale» et « insupportable » dont il bénéficie en France. « Si je suis élue présidente de la République, il n'y aura plus d'armoires où cacher les cadavres » a-t-elle balancé à la figure de la sarkozye promettant aux électeurs de rendre les parquets indépendants. La spécialiste des sorties fracassantes n'a épargné personne puisqu'elle s'en est aussi pris à Brice Hortefeux, lui proposant tout simplement de « quitter la vie politique ». « Lorsqu’on est pris la main dans le sac de cette façon là, il n'y a qu’une seule réponse : c’est de faire ses cartons », a-t-elle affirmé faisant référence au fait que le ministre de l’Intérieur soit intervenu dans le secret de l’instruction.

« J’ai le sens de l’Etat, j’ai le sens de la séparation des pouvoirs et j’ai le sens de l’éthique politique», s’est défendue Eva Joly face à Jean-Jacques Bourdin qui lui rappelait qu’elle avait une réputation d'«Ayatollah dans le domaine judiciaire ». Mais force est de constater qu’Eva Joly n’a pas simplement abattu ses cartes et son thème favori de campagne – l’Ethique. Elle a surtout – comme à chaque fois ? – tapé très – trop ? - fort.  « Je pense que nous sommes gouvernés par un clan qui se sert et qui instrumentalise les institutions françaises », a-t-elle dénoncé avant de conclure : « On a vendu la souveraineté française pour un plat de lentille. » De quoi redonner un coup de fouet à son image consacrée de madame propre. Une étiquette qui lui colle à la peau et dont elle semble prisonnière. Ce qui lui a été reprochée pendant la primaire écolo face à un Hulot qui, lui, lave plus vert... Eva Joly l'ex-juge d'instruction est-elle vraiment écolo ou est-elle seulement la caution médiatico-éthique d'EE-LV ? Ses communicants ont eu beau essayer de lisser son image et de la rapprocher du plancher des vaches, les « affaires » la ramènent plus que jamais sur le terrain de la justice et du pouvoir.

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