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Τετάρτη 14 Σεπτεμβρίου 2011


Affaire Clearstream : Villepin mise sur une relaxe 

Dominique de Villepin sera fixé sur son sort ce mercredi matin.
Dominique de Villepin sera fixé sur son sort ce mercredi matin. Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
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À la veille de la décision, les avocats de Jean-Louis Gergorin ont adressé une note à la cour d'appel. 

La décision que la cour d'appel de Paris doit rendre ce mercredi dans l'affaire Clearstream, déjà largement attendue, va focaliser l'attention. Car, à la veille de l'audience, les magistrats ont reçu une lettre des avocats du «corbeau» présumé, Jean-Louis Gergorin, leur soumettant «des éléments nouveaux». Face à ce énième rebondissement, la cour d'appel a le choix entre deux options: ignorer cette note et rendre son arrêt ou reporter sa décision et prendre le temps d'étudier la question. Or, dans ce dossier hautement sensible, tout soubresaut judiciaire est susceptible de déclencher un séisme politique.
Quels sont ces éléments soumis hier aux magistrats? Ils proviennent du livre La République des mallettes de Pierre Péan et évoquent le rôle qu'aurait pu jouer l'homme d'affaires Alexandre Djouhri dans le dossier. Selon les écrits de Péan, Nicolas Sarkozy, en 2008, estimait qu'il s'agissait d'«un complot fomenté par l'Élysée (sous Jacques Chirac, NDLR) mais mis à exécution par un certain Alexandre Djouhri qui a bien failli avoir sa peau». «Ainsi sont à nouveau mises en lumière les innombrables zones d'ombre de cette affaire», indiquent Mes Paul-Albert Iweins, Hervé Temime et Thierry Dalmasso, qui estiment qu'une telle implication serait de nature à disculper leur client, Jean-Louis Gergorin, alors numéro trois d'EADS et présenté par l'accusation comme le «seul instigateur» de la conspiration.
Outre ce nouvel épisode, l'enjeu est bien, pour le principal prévenu, Dominique de Villepin, de savoir si sa relaxe de première instance est confirmée ou si une condamnation -le parquet général a requis quinze mois de prison avec sursis contre lui- vient sévèrement obstruer son horizon politique. En appel, les audiences avaient été moins électriques que lors du premier procès où l'affrontement entre l'ancien premier ministre et Nicolas Sarkozy, alors partie civile représentée par Me Thierry Herzog, avait souvent été violent.

«Complicité par abstention»  

L'accusation, elle, soutenait une thèse à la fois difficile à prouver par des faits et fragile sur le terrain juridique: «complicité par abstention» de Dominique de Villepin. Selon cette version, alors qu'il aurait tout su de la fausseté des listings Clearstream en juillet 2004, le ministre de Jacques Chirac n'aurait pas stoppé la manipulation afin de barrer la route de l'Élysée à son rival, Nicolas Sarkozy.
À quelques mois d'une nouvelle présidentielle, la donne politique a changé. Les relations entre les deux hommes, sinon apaisées, sont moins glaciales mais le président de République solidaire n'est crédité que d'un score de 2 à 4% s'il se présentait au scrutin. Et Dominique de Villepin doit aussi faire face aux récentes accusations de l'avocat Robert Bourgi qui l'implique dans les «valises de billets» que ce dernier affirme avoir apportées à Jacques Chirac de la part de chefs d'État africains entre 1997 et 2005. En première instance, Jean-Louis Gergorin avait été condamné à 15 mois de prison ferme et le mathématicien Imad Lahoud, soupçonné d'avoir trafiqué les listings, à 18 mois ferme.
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