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Παρασκευή 23 Σεπτεμβρίου 2011


Le gouvernement grec se prépare-t-il à un scénario de défaut ?

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 23.09.11 | 09h02   •  Mis à jour le 23.09.11 | 14h12
Manifestation d'étudiants contre les mesures d'austérité prises par le gouvernement grec, jeudi 22 septembre à Athènes.
Manifestation d'étudiants contre les mesures d'austérité prises par le gouvernement grec, jeudi 22 septembre à Athènes.REUTERS/YIORGOS KARAHALIS
La Grèce a démenti, vendredi 23 septembre, des informations de presse disant que l'un des scénarios envisagés pour sortir de la crise de la dette était un défaut ordonné avec une décote de 50 % pour les détenteurs de titres de dette souveraine.
Selon les journaux Ethnos et Ta Nea, le ministre des finances grec, Evangelos Vénizélos, aurait évoqué devant le Parlement trois scénarios pour résoudre la crise budgétaire. Deux des scénarios envisagés seraient soit un défaut désordonné, soit la mise en œuvre du deuxième plan de sauvetage de 109 milliards d'euros convenu le 21 juillet dernier. Une troisième piste serait celle d'un défaut ordonné avec une décote de 50 % pour les détenteurs de dette souveraine (lire notre éclairage, en zone abonnés, sur les différents scénarios possibles pour la Grèce).
"La Grèce dément ces articles", a déclaré à Reuters un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat. De son côté, le ministère des finances, réagissant également à ces informations, a déclaré que le pays était déterminé à mettre en œuvre le deuxième plan d'aide international, de 109 milliards d'euros. "Toutes les autres discussions, les rumeurs, les commentaires, les scénarios détournent notre attention de cet objectif central", déclare Evangelos Vénizélos dans un communiqué.
LES BANQUES GRECQUES DÉGRADÉES
De son côté, l'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé de deux crans la note des principales banques grecques, vendredi, en invoquant la probabilité grandissante de pertes sur leurs portefeuilles d'obligations de l'Etat grec et la dégradation de l'économie du pays. La Banque nationale de Grèce, EFG Eurobank ErgasiasAlpha Bank, la Banque du Pirée, la Banque agricole de Grèce et Attica Bank voient leur note tomber de "B3" à "Caa2", note attestant d'une situation financière fragile. Emporiki, filiale du Crédit agricole, et Geniki, filiale de la Société générale, sont un peu mieux loties, à "B3" (au lieu de "B1").
En outre, les banques grecques devraient voir leur portefeuille de crédits douteux s'accroître avec la crise, d'autant que de nouvelles pertes pourraient apparaître du fait de l'audit de leurs comptes par la banque centrale et des spécialistes extérieurs. Moody's s'inquiète aussi de la diminution des dépôts gérés par ces établissements et de la fragilité de leur accès aux liquidités.

La note de la Slovénie abaissée d'un cran

Moody's a par ailleurs déclassé d'un cran, de "Aa2" à "Aa3", la note de la Slovénie et pourrait l'abaisser encore, deux jours après le renversement du gouvernement, à un moment délicat pour le pays sur le plan économique.
L'agence, qui a maintenu la note de ce pays de la zone euro sous surveillance négative, invoque dans un communiqué "le risque grandissant que le gouvernement soit appelé à intervenir de nouveau pour soutenir le système bancaire du pays", fragilisé par la crise financière actuelle.
En outre, les perspectives de croissance de l'économie slovène à moyen terme devraient être affaiblies tant par le resserrement attendu du crédit consécutif aux difficultés du système bancaire que par la décélération probable de la croissance des exportations en raison du ralentissement de l'économie mondiale, souligne Moody's.
Enfin, l'agence juge que "l'incertitude politique grandissante" dans le pays fait peser un risque sur la mise en œuvre des plans de consolidation budgétaire et de réformes structurelles, pourtant nécessaires pour éviter une aggravation de la dette de l'Etat à moyen terme. – (avec AFP)

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