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Παρασκευή 2 Δεκεμβρίου 2011


D'une crise à l'autre, le retour de Nicolas Sarkozy à Toulon

LEMONDE | 30.11.11 | 13h13   •  Mis à jour le 01.12.11 | 18h53
Nicolas Sarkozy lors de son discours à Toulon, le 25 septembre 2008.
Nicolas Sarkozy lors de son discours à Toulon, le 25 septembre 2008.REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER

Le discours est resté dans les mémoires : le chef de l'Etat avait été visionnaire, selon la mythologie sarkozyste. Dix jours après la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, Nicolas Sarkozy s'était adressé solennellement aux Français, à Toulon, le jeudi 25 septembre 2008. Le message tenait en une phrase."Je n'accepterai pas qu'un seul déposant perde un seul euro", avait déclaré M. Sarkozy.

LA DÉNONCIATION DE LA "FOLIE" DE LA FINANCE ET DES MARCHÉS
    Ainsi, derrière un discours où il fustigeait la "folie" de la finance et des marchés, et appelait à "refonder le capitalisme", le président de la République ouvrait la voie au sauvetage de toutes les banques, qui prit forme via la garantie de tous les prêts interbancaires en Europe. L'idée fut soufflée quelques jours plus tard par le premier ministre britannique Gordon Brown.
    Alors que l'euro menace de sombrer, le chef de l'Etat veut réitérer ce coup politique et a confié à sa plume, Henri Guaino, le soin de parler aux Français dans la tourmente lors d'un second discours de Toulon, ce jeudi 1er décembre.
    2011 : LES ÉTATS NE SUFFISENT PLUS
      Ce qui semblait précurseur il y a trois ans pourrait être répété aujourd'hui. "Nous venons de passer à deux doigts de la catastrophe, on ne peut pas prendre le risque de recommencer", avait assuré M. Sarkozy, demandant de "remettre à plat tout le système financier et monétaire mondial, comme on le fit à Bretton Woods(en 1944)", exigeant le contrôle des agences de notation ou expliquant qu'il fallait"bien un jour payer ses dettes".
      Mais à la crise bancaire a succédé la crise de l'endettement et de l'euro, et M. Sarkozy n'est pas en mesure d'apporter la même assurance aux épargnants français : les Etats ne suffisent plus. Seule la Banque centrale européenne peutsauver l'euro.
        Le discours de Toulon I reflète les intuitions mais aussi les hésitations de M. Sarkozy. Le chef de l'Etat prend conscience de la gravité de la crise une semaine après la faillite de Lehman Brothers, lors d'une rencontre aux Etats-Unis avecTimothy Geithner, futur secrétaire d'Etat au Trésor de Barack Obama et alors président de la réserve fédérale américaine.
        A Toulon, M. Sarkozy ne pointe pas la faillite de Lehman Brothers comme élément déclencheur de la crise - son nom n'est pas cité - mais dramatise l'enjeu, contre l'avis de Bercy, qui craint que ces propos n'accentuent la panique. "Les Français ont peur pour leurs économies, pour leur emploi, pour leur pouvoir d'achat. Il fautvaincre cette peur", explique M. Sarkozy, "en disant la vérité ".
        UNE FEUILLE DE ROUTE PARTIELLEMENT MISE EN PLACE
          La "vérité" consiste à préciser que "l'anticapitalisme n'offre aucune solution à la crise actuelle". Mais M. Sarkozy annonce une feuille de route (moralisation de la rémunération des banquiers, normes comptables des banques, lutte contre les paradis fiscaux) qui sera partiellement mise en place au fil des G20, nouveau forum des principaux dirigeants de la planète.
          En revanche, celui qui a été élu sur le "travailler plus pour gagner plus", en pariant sur le plein-emploi et une croissance à 3 %, n'en profite pas pour remettre en cause les fondamentaux du début de quinquennat. Au contraire : le discours de Toulon I devait être à l'origine un discours de rentrée politique, calé pour répondre àFrançois Fillon qui prônait plus de rigueur.
          LA LENTE CONVERSION À UNE POLITIQUE "RIGOUREUSE"
            Et M. Sarkozy, qui fustige à l'époque la voie allemande, la refuse. "Je ne conduirai pas une politique d'austérité qui aggraverait la récession", déclare le président de la République. Il justifie a posteriori son paquet fiscal de l'été 2007, tranformé en plan de relance de l'économie. "Cette relance, nous l'avons engagée bien avant tous les autres avec les mesures prises il y a un an sur les heures supplémentaires, les intérêts d'emprunts immobiliers, les droits de succession, le crédit d'impôt recherche", assure M. Sarkozy. "Ce soutien apporté à l'activité nous a permis de mieux résister à la crise", poursuit le chef de l'Etat, qui annonce qu'il prendra des mesures supplémentaires si nécessaire.
            Le premier G20, à Washington, en novembre 2008, se traduit par une relance mondiale, contre l'avis, provisoire, de la seule Allemagne. De retour en France, M. Sarkozy annonce une relance par l'investissement, complétée par un volet social à l'hiver 2009. Il faut attendre les premières menaces sur la Grèce et le AAA de la France pour qu'il se convertisse lentement à une politique "rigoureuse", avec le détricotage progressif des mesures de l'été 2007 et une réforme des retraites non prévue.
            Encore fut-elle accompagnée d'un grand emprunt de 35 milliards d'euros. Aujourd'hui, Berlin espère que M. Sarkozy a enfin fait ses choix : on se réjouit de ne plus entendre parler de grand emprunt en France.

            3 σχόλια:

            1. Et M. Sarkozy, qui fustige à l'époque la voie allemande, la refuse. "Je ne conduirai pas une politique d'austérité qui aggraverait la récession", déclare le président de la République. Il justifie a posteriori son paquet fiscal de l'été 2007,

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            2. "Cette relance, nous l'avons engagée bien avant tous les autres avec les mesures prises il y a un an sur les heures supplémentaires, les intérêts d'emprunts immobiliers, les droits de succession, le crédit d'impôt recherche", assure M. Sarkozy. "Ce soutien apporté à l'activité nous a permis de mieux résister à la crise", poursuit le chef de l'Etat, qui annonce qu'il prendra des mesures supplémentaires si nécessaire.


              Economie virtuelle de Sarkozy.L'echec total.

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            3. L'avenir économique de la France et de toute l'Europe c'est AUSTÉRITÉ VIATIQUE VERS LA CROISSANCE.

              Diminution drastique des dépenses publiques, imposition des riches,fermeture des paradis fiscaux, réglementation sévère des banques.

              L’économie libre a de règles a respecter n'a pas d’idéologie.Les politiques ont des idéologies et ils se cassent la gueule. Il n' y a pas d'economie de gauche ou de droite.
              Il y a que les Allemands qui sont les plus proches aux règles de l’économie libre.

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