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Τετάρτη 9 Μαΐου 2012

Atténuer le stress des enfants 1 septembre, 2010 par huiles essentielles

Non, il n’y a pas que les adultes qui ont le droit d’être stressés !
Avec la rentrée scolaire et les examens de fin d’année, nos enfants et nos ados ne sont plus aussi nonchalants qu’il ne le paraissent !
Très réceptifs aux huiles essentielles, parfois plus que les adultes, vous pouvez les aider à mieux travailler à l’école en étant plus concentrés, plus dynamiques, plus détendus et plus épanouis.
Par contre Il faut être prudent et garder à l’esprit que les huiles essentielles peuvent aussi s’avérer dangereuses ! Il est recommandé de lire les précautions d’emploi avant leur utilisation, surtout pour les enfants en bas âge. Dans tous les cas, ne laissez jamais un enfant de moins de 10 ans avec un flacon d’huile essentielle, que ce soit un mélange dilué ou non.
Pour administrer des huiles essentielles aux enfants, privilégiez plutôt les mouchoirs en papier, petit ballotin de lavande, ou coton imbibé à placer dans le fond des poches ou dans la trousse.
Voici un mélange d’huiles essentielles que vous pourrez soit diluer dans une huile de massage, soit en appliquant 2 gouttes sur un support comme cité ci dessus.
Huile essentielle de lavande : 1 cuillerée à café
Huile essentielle de bergamote : 1/2 cuillerée à café
Huile essentielle de géranium : 1/2 cuillerée à café
Huile essentielle de menthe poivrée : 20 gouttes
Huile essentielle de sauge : 20 gouttes
Si vous préférez l’administrer en massage (dosage pour les enfants de plus de 12 ans), mélangez 5 gouttes de la synergie avec 1 cuillerée à café d’huile d’amande douce.
Source recette : la bible de l’aromathérapie, de Nerys Purchon.
Continuez votre lecture, retrouvez aussi le chapitre Aromathérapie pour les enfants, et cette recette pour prévenir l’arrivée des poux.
Si vous souhaitez acheter les huiles essentielles nécessaires à cette recette, rendez vous sur ma page Acheter des huiles essentielles.
Retrouvez de nombreuses autres recettes pour la détente dans mon livre 20 plantes de Provence !
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Αλλάζουν όλα στις διοικητικές υπηρεσίες του δήμου Θεσσαλονίκης

Αλλάζουν όλα στη διοικητική δομή του δήμου Θεσσαλονικής, μετά την έγκριση του νέου Οργανισμού Εσωτερικής Υπηρεσίας που εισηγήθηκε η διοίκηση του δήμου, από...

το δημοτικό συμβούλιο.

Αποτέλεσμα αυτού του σχεδιασμού ήταν αφενός η κατάρτιση του νέου Οργανισμού Εσωτερικής Υπηρεσίας (ΟΕΥ) του δήμου και αφετέρου η δημιουργία Ομάδων Εργασίας που επεξεργάζονται ήδη τον περιορισμό της γραφειοκρατίας, μέσω της κωδικοποίησης των διαδικασιών που εφαρμόζονται στις υπηρεσίες του.

Η σημαντικότερη καινοτομία που επιχειρείται μέσω της αναδιοργάνωσης των Υπηρεσιών του δήμου είναι η οριοθέτηση των πεδίων της πολιτικής και της διοίκησης. Η εμπλοκή αυτών των δύο αποτελούσε και αποτελεί έως σήμερα μια από τις παθογένειες της Ελληνικής Δημόσιας Διοίκησης.

«Δυστυχώς ο ΟΕΥ χρησιμοποιήθηκε κατά κόρον από τις προηγούμενες Διοικήσεις ως ένα από τα εργαλεία του πελατειακού συστήματος. Δηλαδή δημιουργούνταν Διευθύνσεις και Τμήματα με στόχο να φτιαχτούν θέσεις κομμένες και ραμμένες για ημέτερους, ενώ περιγράφονταν ειδικότητες προκειμένου να γίνει εφικτή η πρόσληψη ημετέρων», ανέφερε ο Γιάννης Μπουταρής.

Και συνέχισε: «Ο δήμος με την επιχειρούμενη αναδιοργάνωση θέλει να περάσει το μήνυμα, προς τους υπαλλήλους αρχικά, ότι από δω και πέρα η λειτουργία του θα βασίζεται σε κριτήρια αποτελεσματικότητας και αποδοτικότητας, ενώ θα διέπεται από κριτήρια αξιοκρατίας. Ελπίζουμε έτσι ότι η καλλιεργούμενη εμπιστοσύνη των υπαλλήλων προς την Διοίκηση θα μετασχηματιστεί και σε εμπιστοσύνη των πολιτών προς την Διοίκηση».

Με την επιχειρούμενη αναδιοργάνωση γίνεται προσπάθεια να στηθεί ένας διοικητικός μηχανισμός, ο οποίος θα παρέχει τις υπηρεσίες του στους πολίτες, ανεξάρτητα από τους εκάστοτε πολιτικά ιστάμενους.

Ο νέος ΟΕΥ εκπονήθηκε μετά από διαβούλευση μεταξύ της Ομάδας Εργασίας, η οποία συντόνιζε το έργο, και των υπηρεσιών του δήμου, οι οποίες και υπέβαλλαν τις προτάσεις πάνω στις οποίες βασίστηκε το τελικό κείμενο. Επίσης ο νέος ΟΕΥ δόθηκε σε δημόσια διαβούλευση δύο μηνών στις Παρατάξεις του Δημοτικού Συμβουλίου και στο Σύλλογο Εργαζομένων του Δήμου Θεσσαλονίκης, χωρίς όμως οι Παρατάξεις να έχουν καταθέσει τις προτάσεις τους έως σήμερα.

Σημειώνεται ότι ο νέος Οργανισμός Εσωτερικής Υπηρεσίας εκπονήθηκε με βάση τις προτάσεις των Υπηρεσιών, αλλά συντονίστηκε από εξαμελή ομάδα, η οποία αποτελούνταν από στελέχη του Δήμου και άλλων δημοσίων Υπηρεσιών καθώς και από συνεργάτες του Δημάρχου με εξειδίκευση στην Δημόσια Διοίκηση.

Επίσης για την ολοκλήρωση του νέου ΟΕΥ προσλήφθηκε εξωτερικός σύμβουλος με μεγάλη εμπειρία σε σύγχρονα εργαλεία μάνατζμεντ, ο οποίος προσέφερε μεθοδολογική καθοδήγηση στην ομάδα εργασίας.

Pourquoi la Grèce n'a aucun intérêt à sortir de l'Europe Publication: 09/05/2012 17:22 Mis à jour: 09/05/2012 17:22

Les vrais problèmes ont une chose en commun: ce n'est pas parce qu'on les glisse sous le tapis qu'ils sont résolus. La Grèce ne fait pas exception. On s'étonne aujourd'hui de voir ressurgir la crise grecque alors qu'on la pensait terminée depuis l'adoption du plan d'aide et de sa contrepartie, le nouveau plan d'austérité.

L'Europe ne voulait pas alors voir les manifestations comme un soulèvement populaire mais comme un simple épiphénomène qui disparaîtrait une fois le plan voté. De nombreux spécialistes avaient pourtant alerté sur la situation sociale en Grèce, au bord de l'explosion. Et, surtout, c'était faire abstraction des élections législatives, qui ont permis au peuple de montrer son mécontentement dans les urnes.

Résultat? Une situation politique inextricable où les alliés de jadis ne veulent plus de l'austérité et où, pour dégager une majorité sur la question de l'Europe, il faudrait que la gauche s'allie avec la droite... ou, au contraire, l'extrême gauche avec un parti neo-nazi... Ubuesque.

Le détail du vote aux législatives:


Alors, une fois encore, la question se pose: la Grèce pourrait-elle quitter la zone euro, voire l'Union européenne? Sauf que la proposition est inversée: il n'est plus question de savoir si l'Europe va lâcher la Grèce mais si la Grèce va décider de partir. La question fait désormais le tour des radios et des télés avec un air de déjà-vu.


La Grèce à la recherche d'un gouvernement par BFMTV

Au fond, peu importe qui demande le divorce, seul le résultat compte. « Bon débarras » pourraient se dire les dirigeants des pays riches, lassés de traiter le problème grec alors qu'ils doivent eux-mêmes sortir de la crise et retrouver le chemin de la croissance. Mais, à y regarder de près, une sortie de la Grèce n'arrangerait personne. Voilà pourquoi cela ne se fera pas.


Les 10 raisons pour lesquelles la Grèce ne sortira pas de l'Europe:
Parce que l'Europe ne peut pas mettre la Grèce dehors. Même si l'Europe était tentée de faire sortir la Grèce, aucun mécanisme d'expulsion n'est pour l'instant prévu dans les institutions. Il est donc matériellement impossible de se séparer de l'un de ses membres à moins qu'il ne le souhaite.
Parce que cela ne résoudrait pas le problème de la dette grecque. Une sortie de l'Europe ne signifierait pas la fin des soucis pour les Grecs: ils devraient toujours rembourser leur dette contractée auprès des banques et des pays membres de la zone euro. Pire, il deviendrait quasi-impossible pour eux d'emprunter à des taux raisonnables sur les marchés. C'est parce qu'ils sont encore soutenus par l'Europe, et notamment l'Allemagne et la France, que la Grèce parvient encore à trouver des financements.
Parce que la Grèce ne gagnerait rien à la dévaluation. Le principal intérêt d'une sortie de l'euro réside dans le fait de pouvoir dévaluer sa monnaie. Ce qui rend le pays compétitif en termes d'exportation, mais le pénalise lorsqu'il importe. Malheureusement, la Grèce exporte très peu et importe beaucoup. Un retour au drachme et une dévaluation ne changerait donc pas la donne d'un point de vue économique. Au contraire.
Parce que la Grèce ne profiterait plus des aides européennes. Depuis son entrée dans la CEE en 1981, la Grèce a toujours fait partie des pays qui bénéficiaient le plus des différentes aides européennes (fonds de soutien, aides agricoles, subventions, etc.). Une sortie de l'Europe signifierait la fin de cette manne financière dans un pays qui en a plus que jamais besoin.
Parce que la Grèce ne profiterait pas de la future politique de croissance européenne. Le premier voyage de François Hollande sera en Allemagne, pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel. Ils y discuteront d'un pacte de croissance. Même si les termes ne sont pas encore définis, Angela Merkel vient d'admettre que le pacte d'austérité budgétaire était une condition nécessaire mais non suffisante au retour de la croissance. S'agira-t-il d'une renégociation du traité ou d'un nouveau pacte? Peu importe la forme, une politique de croissance va certainement naître en Europe. Et la Grèce, plus encore que les autres pays, en a besoin pour casser la spirale infernale dans laquelle est plongée: plus elle applique l'austérité pour assainir les finances, plus elle entre en récession, et plus elle plonge en récession, plus les recettes baissent, et plus le déficit augmente.
Parce qu'une union politique anti-europe est improbable. Comment des partis proches d'un Mélenchon en France pourraient s'entendre avec un parti néo-nazi? Il faudrait pourtant que tous ces partis fassent front commun pour obtenir une majorité au Parlement permettant de sortir de l'euro. En outre, les partis de l'extrême gauche, s'ils sont hostiles au plan d'austérité, ne sont pas anti-européens pour autant. On ignore encore comment va tourner la situation politique mais tant que les partis historiques seront pro-européens, il y a peu de risques de voir le gouvernement accepter une sortie de l'euro.
Parce qu'il y a une échéance financière très proche. Le "mur de la dette" a été repoussé de plusieurs dizaines d'années grâce à l'accord signé en début d'année. Grosso modo, cela fonctionne comme un rachat de crédits quand un particulier ne peut plus rembourser ses dettes: la banque (ici, la zone euro) rachète les crédits revolving, auto, conso, et immo puis refait un prêt à taux moins élevé et échelonné sur une durée plus longue. Sauf qu'en attendant, il y a des « murets » à franchir. Et l'un d'eux arrive en juin. Parfaitement gérable dans le cadre de l'accord signé entre la zone euro et la Grèce. Beaucoup moins si la Grèce se retrouve isolée du jour au lendemain.
Parce que l'aide à la Grèce n'est pas un chèque en blanc. Non seulement la zone euro a, sous la férule d'Angela Merkel, exigé un traité européen sur la rigueur budgétaire avant de signer l'accord avec la Grèce, mais elle a également demandé des engagements écrits à la Grèce. Certes, le futur gouvernement grec peut tout à fait estimer qu'il est devenu caduc. Mais il faut savoir que le plan d'aide à la Grèce, qui porte sur des dizaines de milliards d'euros, s'étale sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Idem pour l'aide du FMI. Pour rappel, une partie de l'argent du premier plan voté en 2010 d'aide n'avait pas encore été versé en début d'année 2012. Si les grecs reviennent sur leurs engagements, et a fortiori s'ils sortent de l'euro, le plan d'aide sera immédiatement bloqué. Impossible, donc, de « partir avec la caisse ».
Parce que les marchés testent l'Europe. Cette crise grecque constitue un véritable test de l'Europe pour les investisseurs. Est-elle capable de résoudre les problèmes d'un de leurs membres? Si l'aventure se termine bien, les marchés seront rassurés et les tensions pourraient même s'apaiser dans les autres pays de la zone euro. Si elle se termine par un divorce entre la Grèce et l'Europe, comment ne pas se demander qui sera le prochain sur la liste? Quant à la Grèce, elle pourra plus se financer sur les marchés, ou alors à des taux prohibitifs (voir ci-dessus).
Parce que la zone euro n'a rien à gagner à une sortie de la Grèce. Certes, les pays membres n'auraient plus à se soucier d'éventuels nouveaux plans d'aide. Mais ils resteraient créditeurs de la Grèce et auraient toutes les peines du monde à retrouver leur argent. Sans compter qu'ils restent caution de plusieurs dizaines de milliards empruntés par la Grèce. Comme pour une location immobilière, mieux vaut se porter caution pour quelqu'un dont on est proche et dont on peut contrôler les dépenses...
En définitive, il y a donc peu de risques (ou de chances selon la façon de voir les choses) que la Grèce demande le divorce. Aucun gouvernement raisonnable, fût-il de coalition, n'y songera sérieusement. Reste un risque, bien réel: un référendum auprès de la population sur la sortie de la zone euro.

Durant l'été 2011, Georges Papandréou l'avait évoqué quelques jours, avant de se raviser sous la pression européenne. La population, qui agit de manière affective, en réaction à des déceptions, pourrait voter contre l'Europe. En France, la victoire du "non" sur la constitution européenne, qui ne devait pas poser de problème au départ, montre bien à quel point les référendums cristallisent les angoisses. Et il n'est pas certain que les partis les plus raisonnables puissent éduquer les électeurs à temps pour qu'ils mesurent réellement les risques d'une sortie de l'euro avant de voter.

Mais, après tout, le peuple a aussi le droit de se prononcer sur une question aussi essentielle. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait à travers les législatives de dimanche dernier. Et plus encore lorsque l'on parle de la Grèce, berceau de la démocratie.

Commentaires après l'abandon de l'idée du référendum grec:

Après le retrait du référendum en Grèce, le... par TV5Monde

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Βεστερβέλε: «Ιστορικό γεγονός» η εκλογή Ολάντ Θέλοντας να διασκεδάσει την καχυποψία που υπάρχει εξαιτίας της υποστήριξης που έδειξε προεκλογικά η γερμανική κυβέρνηση στον απερχόμενο συντηρητικό πρόεδρο της Γαλλίας Νικολά Σαρκοζί, το Βερολίνο διαβεβαιώνει πως «εμείς προτιθέμεθα να συνεργαστούμε για ένα σύμφωνο ανάπτυξης» στην ΕΕ. "Η" Online 6/5 22:45

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Η εκλογή του υποψηφίου του Σοσιαλιστικού Κόμματος Φρανσουά Ολάντ στην προεδρία της Γαλλίας αποτελεί «ένα ιστορικό γεγονός», δήλωσε σήμερα ο Γερμανός ΥΠΕΞ, Γκίντο Βέστερβελε.
Θέλοντας να διασκεδάσει την καχυποψία που υπάρχει εξαιτίας της υποστήριξης που έδειξε προεκλογικά η γερμανική κυβέρνηση στον απερχόμενο συντηρητικό πρόεδρο της Γαλλίας Νικολά Σαρκοζί, το Βερολίνο διαβεβαιώνει πως «εμείς προτιθέμεθα να συνεργαστούμε για ένα σύμφωνο ανάπτυξης» στην ΕΕ.

Pourquoi faut-il mettre des limites aux autres ?

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Pourquoi faut-il mettre des limites aux autres ?
"Ignorer ses limites, ne pas savoir quand et comment s’arrêter, est un danger qui nous contraint au total plus qu’il ne nous libère". Dr. François Baumann.
Le bien-être intérieur passe par la connaissance de ses propres limites

Le maintien de la qualité de son bien-être intérieur s'explique par une façon réaliste de s'adapter quotidiennement aux situations et aux autres. Les facilités et les difficultés d'adaptation dans son existence sont le résultat de cette façon toute personnelle d'appréhender son environnement (les autres, les lieux et les situations), car elles vont dépendre de choix antérieurs pris par soi ou par les autres, volontairement ou involontairement, depuis sa naissance jusqu'à ce jour. En résumé, le point de départ de votre chantier intérieur, c'est de considérer la construction de soi en une adaptation quotidienne à son environnement qui aboutit à ce que vous êtes aujourd'hui. Certains d'entre vous dirons que nos attirances sont en rapport avec la "loi d'attraction"(1) ; c'est le début d'une explication en apparence assez plaisante, je l'avoue.

Si, depuis notre plus jeune âge, notre ouverture aux autres dépend des codes communiqués par les personnes ayant eu en charge notre éducation (2), cela signifie qu'en grandissant ces codes vont progressivement plier (ou pas !) sous la conscience de sa vraie nature et se heurter (ou pas !) aux comportements des autres ; ses difficultés existentielles et son ressenti par rapport aux autres sont communs à une recherche continuelle d'un compromis mettant en équilibre notre éducation et le comportement des autres à l'intérieur de soi : le danger ayant pour nature d'envelopper les autres dans son "univers personnel" ( énergétiquement parlant, c'est ce qu'il se passe) au lieu de les laisser dans leur individualité ; une frustration certaine se manifeste tôt ou tard de ne pas constater de similitudes à sa façon d'être dans le comportement de l'autre.

Progressivement, ces difficultés de se situer parmi les autres se traduiront de façon inconsciente par une douleur et/ou un dysfonctionnement physiques et de façon consciente par un bouillonnement intérieur et/ou un mal-être récurrent, empêchant toute dynamique et mouvement vers l'avant. C'est souvent le cas chez les personnes sensibles et hypersensibles qui ne savent pas très bien donner des limites aux situations vécues et aux autres. Pourtant, ce n'est qu'en ayant pris conscience de la valeur de leur dimension émotionnelle que le bien-être pourra être atteint. Pour l'atteindre, il est souvent nécessaire de trouver d'abord son équilibre, et celui-ci ne viendra pas à soi sans faire d'efforts...

Si vous en êtes arrivé à cette conclusion, sans connaître de déclic qui produise un changement d'attitude, alors vous devez vous faire aider, soit par un psy, soit par un coach, en tout cas une personne de confiance, qui saura écouter et communiquer l'impulsion dont vous aurez besoin pour avancer. Pour ma part, bien que plusieurs commentaires m'adressent une certaine perspicacité à vous aider dans ce sens, je préfère qu'un psy ou un coach vous propose un suivi pour ce travail - de fond et de longue haleine - que je ne souhaite pas m'attribuer. Cela me plait seulement de donner la petite impulsion qui vous fera grandir selon votre gré...

Comme l'a dit justement Henri Bergson (3) « L'intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie » : notre adaptation aux situations et aux autres va sur ce point consister à tenter de comprendre, puis discipliner son stress (4), ce qui aura pour conséquence de produire un état de sécurité intérieure indispensable pour parler de bien-être. C'est de ce point de vue qu'il faut apprécier l'idée que son bien-être intérieur suppose de poser des limites à tout ce qui tente d'en contrarier la progression. Il serait ainsi illusoire de croire que l'on peut figer dans le temps son bien-être intérieur alors que toute notre existence est en perpétuel mouvement... Au contraire, les fluctuations de son bien-être donnent une bonne indication du travail accompli et restant à accomplir par le jeu des exercices quotidiens qui nous confrontent aux situations et aux autres - et se terminant avec la mort.

Bien que notre vie - au travers de sa psychologie et de sa physiologie - est une adaptation continuelle à notre environnement, il ne faut pas croire que nous devrions sans cesse nous adapter aux autres : nous devrions croire que nous nous adaptons mutuellement aux uns et aux autres, histoire de remettre un peu d'équilibre dans notre rapport avec autrui. En effet, lorsqu'il n'y a pas d'équilibre entre soi et les autres, cela signifie que la limite qui nous différencie avec l'autre (ou les autres) est floue et que le plus désinvolte des deux ne se prive pas de prendre l'espace de l'autre, ou le temps de l'autre, ou le travail de l'autre. Il s'agit ici de cerner la liberté que l'on donne sur soi aux autres, car c'est une source évidente de nombreux mal-êtres. Poser des limites permet justement de dire concrètement à l'autre qu'il a son espace et que nous avons le nôtre. Prenons un exemple : en supposant que 2 individus veulent manger un gâteau, la logique voudrait qu'il soit coupé à parts égales. Chacun devrait en manger la moitié, soit 50%. Dans les rapports humains, je pense qu'il y aurait matière à considérer l'échange à travers un pourcentage où chacun apporte 50% d'entente mutuelle, ce qui motive soi et l'autre à produire une direction et un mouvement dépendant de choix mutuels. En cette période électorale, on voit bien que ce ne sera pas facile, et qu'on en a pas fini avec cette possessivité qui gangrène l'humanité !

En tout cas, vous avez compris qu'un effort (par exemple 60% pour l'un - 40% pour l'autre) permettant d'arriver à un résultat satisfaisant pour les deux oblige forcément l'un des deux à en faire plus que l'autre. Si vous êtes de ceux qui donnent plus qu'elles ne devraient (à moins que ce soit un choix), ne soyez pas étonnés de finir par vous sentir totalement vidé. Pour y remédier, vous devez expliquer votre situation et proposer une solution si vous en avez une. En principe, personne devrait refuser que des limites soient tracées du moment quand elles sont exposés avec calme et expliqué dans leur intérêt. La réussite de ce projet dépendra de la façon avec laquelle vous réussirez à exprimer vos limites. Cela nécessite au départ un peu de fermeté, de vigilance et de souplesse. Lorsque tout le monde comprends les limites des uns et des autres (cela ne va pas de soi, apparemment), beaucoup de non-dits, de conflits et de tensions finissent par disparaître ; ce n'est alors que le début d'une recherche sur soi qui commence et qui vous permettra, grâce aux réactions des autres, d'en savoir toujours plus sur vous-même.

En pratique, quelles limites ?

Les limites à la maison :
Le partage des taches ménagères, des loisirs et autres joyeusetés incompressibles ne devraient normalement pas être le travail d'une seule personne, et encore moins être discuté pour savoir qui en aurait la charge d'après un calendrier. Cela demande nécessairement de responsabiliser les individus, ce qui n'est vraiment pas évident lorsque "le pli est prit". Donc, si vous adoptez le changement, vous devez vous dire que "plus forte est la résistance, plus ferme doit être la limite" : ensuite, il faut être patient et sans s'emporter, progressivement, les choses devraient se faire d'elles-même. Tout est dans la communication : si les enfants sont plus enclins à accepter les changements, le conjoint doit y arriver aussi ! ah ah ah.

La difficulté est dans la façon de montrer l'espace et la liberté de chacun ;
L'erreur est de croire qu'il faut faire le gendarme ;
La facilité est de croire qu'on arrivera pas à proposer quoi que ce soit ;


Les limites au travail :
La limite entre collègues de travail se formulera en faveur d'un respect réciproque et d'un point d'équilibre entre des tâches journalières et son savoir faire ; cela peut demander d'analyser à la fois son travail, sa complexité et son environnement humain, avant d'envisager et de prendre une décision.

Si à l'heure actuelle on demande parfois aux individus de "tirer sur la corde" (explicitement, pour qu'ils conservent leur emploi), il va sans dire que, pour eux, cela ne va qu'un temps. Il est vraiment nécessaire de prendre le temps d'écouter son corps et ses limites physiques, de s'hydrater et de s'aérer pour évacuer ses tensions pendant ces pauses ; c'est un minimum pour se respecter soi-même. Le retour chez soi devrait commencer par de la détente afin de produire une réelle coupure.

Un emploi se retrouve plus facilement que la santé ;
Un employé victime s'accorde toujours avec un employeur bourreau ;
La facilité est de croire qu'il n'y a pas de solution ;

Les limites avec sa famille/belle-famille/amis :
La limite à imposer va dépendre de vos souhaits au quotidien : si certaines personnes ont besoin d'être constamment entourés, d'autres ne supportent pas l'incruste. C'est en discutant avec les personnes que vous saurez pourquoi ils se manifestent ainsi et de cette façon. Vous devez exprimer vos sentiments afin de laisser le choix à l'autre de s'y adapter ou non.

On parle de "vampirisme énergétique" lorsqu'on se sent "vidé" au contact d'une autre personne ou par une situation vécue avec difficulté. Si votre bien-être en est atteint, il va de soi que vous devez y remédier.

Les relations durables sont celles qui ne souffrent pas d'une distance émotionnelle ;
Ce serait une erreur de croire que l'on peut laisser faire les choses sans rien dire ;
La facilité est d'imaginer que sa "famille" ne peut pas comprendre ses sentiments.

«Όχι» Τζήμερου σε ΝΔ, ΠΑΣΟΚ και ΔΗΣΥ

«Όχι» Τζήμερου σε ΝΔ, ΠΑΣΟΚ και ΔΗΣΥ: Ο πρόεδρος του κόμματος «Δημιουργία ξανά» άφησε ανοιχτό παράθυρο για τον κ. Στέφανο Μάνο, σημειώνοντας πως «η πιο συγγενική πολιτική ομάδα είναι η Δράση»

ΓΙΑ ΣΥΝΑΝΤΗΣΗ ΜΕ ΤΟΝ ΟΛΑΝΤ Αρνητική απάντηση στο αίτημα του Α. Τσίπρα Αρνητική ήταν η απάντηση της γαλλικής προεδρίας στο αίτημα του Αλέξη Τσίπρα για συνάντηση με τον Φρανσουά Ολάντ, με την ευκαιρία επικείμενης επίσκεψης του επικεφαλής του ΣΥΡΙΖΑ στο Παρίσι.

Όπως έγινε γνωστό, η γαλλική προεδρία απάντησε ότι, σύμφωνα με το πρωτόκολλο, ο Γάλλος πρόεδρος δεν δέχεται αρχηγούς κομμάτων.
Νωρίτερα, η εφημερίδα Humanite είχε δημοσιεύσει πληροφορίες τις οποίες επιβεβαίωσε και ο ΣΥΡΙΖΑ περί αιτήματος του Α. Τσίπρα για συνάντηση με τον νεοεκλεγέντα γάλλο πρόεδρο Φρανσουά Ολάντ με την ευκαιρία της επικείμενης επίσκεψης του πρώτου στο Παρίσι όπου αναμένεται να συναντηθεί με τον αριστερό Ζαν Λικ Μελανσόν που ήρθε τέταρτος με 11% στον πρώτο γύρο των προεδρικών εκλογών της Γαλλίας αλλά και τον πρόεδρο του Κόμματος της Ευρωπαϊκής Αριστεράς, Πιερ Λοράν.

Σύμφωνα με την εφημερίδα, ο Α. Τσίπρας σε σχετική του επιστολή ανέφερε ότι τα εκλογικά αποτελέσματα της αριστεράς στην Γαλλία και την Ελλάδα θα μπορούσαν να οδηγήσουν την Ελλάδα σε μια οδό κοινωνική, δίχως τα δριμύτατα μέτρα λιτότητας και τις αυστηρές απαιτήσεις του μνημονίου, σημειώνοντας παράλληλα την σύγκλιση «μεταξύ των διαφορετικών προγραμμάτων των δυνάμεων της αριστεράς».
Παράλληλα απαντώντας σε ερώτηση σχετικά με το αν η Άγκελα Μέρκελ προτίθεται να συναντηθεί με τον Αλέξη Τσίπρα, ο εκπρόσωπος της γερμανικής κυβέρνησης Στέφεν Ζάιμπερτ, δήλωσε ότι η καγκελάριος της Γερμανίας «συναντάται με αρχηγούς κρατών και κυβερνήσεων». Πάντως από την καγκελαρία διευκρινίστηκε ότι δεν έχει υποβληθεί σχετικό αίτημα προς την Άνγκελα Μέρκελ.
Συνάντηση Ολάντ με Ρομπάϊ- Γιούνκερ
Με τον πρόεδρο της ΕΕ Χέρμαν Βαν Ρόμπαϊ συναντάται σήμερα το απόγευμα ο Φρανσουά Ολάντ. Αύριο, ο νεοεκλεγείς πρόεδρος της Γαλλίας θα υποδεχθεί στο Παρίσι τον επικεφαλής του Eurogroup και πρωθυπουργό του Λουξεμβούργου Ζαν-Κλοντ Γιούνκερ.
Η συνάντηση πραγματοποιείται υπό τη σκιά που ρίχνει στην Ευρώπη η ανησυχία των αγορών σχετικά με τη δυσκολία να σχηματισθεί κυβέρνηση στην Ελλάδα, αναζωπυρώνοντας τα σενάρια εξόδου της χώρας από το ευρώ.

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NOTE

NOTE Par Olivier Ferrand & 35 intellectuels européens.
Le 09/05/2012


Dans cette tribune publiée sur le Monde.fr, au lendemain de l'élection présidentielle française, Olivier Ferrand ainsi que 35 intellectuels européens mettent à jour les défis structurels qui s'imposent en Europe, et notamment l'enjeu que représente l'intégration. Dettes publiques, relance, euro... il s'agit désormais de dépasser la simple coordination entre Etats membres et renforcer la coopération à travers le fédéralisme, qui ouvrira la voie aux Européens vers une Europe juste, solidaire et démocratique, capable de tenir toute sa place dans le monde.

Dans les mois ou les années à venir, une crise politique et sociale majeure risque d'emporter les pays de la zone euro s'ils ne franchissent pas une étape supplémentaire d'intégration.

L'éclatement de la crise grecque a mis au jour des défis structurels, créant une crise de confiance dans la soutenabilité des dettes publiques : les créanciers ont perçu l'insoutenabilité des déséquilibres de la zone euro. Les taux d'intérêt ont alors atteint des sommets, jusqu'à créer un effet boule de neige : lorsque les taux d'intérêt dépassent la croissance du PIB, la dette s'autoentretient, sauf à dégager d'importants surplus budgétaires. Pour réaliser ces surplus, chaque pays a mis sur pied des plans de sauvetage drastiques, et l'intervention de la Banque centrale européenne (BCE) a fourni quelques mois de répit.

Ce climat d'incertitude freine la demande, les ménages préférant épargner en prévision de futures taxes. Dans le même temps, les banques limitent les crédits au secteur privé pour assainir leur bilan. Dès lors, la relance ne peut venir ni de la demande, ni de l'investissement privé, ni de la commande publique. Les pays les plus endettés sont donc voués à une croissance très faible, ce qui aggrave encore la charge de leurs dettes. L'Europe ne peut sortir de cette crise sans changer de logique. Si le scénario actuel continue, l'euro ne pourra pas disposer des moyens de résister aux tendances centrifuges et à la montée des discours populistes. Sa disparition ne sera plus qu'une question de temps.

Un autre chemin de sortie est possible. Il consiste à compléter et adapter le traité de Lisbonne, notamment pour dépasser la simple coordination entre Etats membres, devenue insuffisante. Il consiste à dénoncer, à réduire et à annuler les coûts de la non-Europe. Il faut pour cela commencer par circonscrire les dettes du passé des pays de la zone euro en en mutualisant une partie. Ceci diminuera les taux d'intérêt et redonnera des marges de manœuvre aux pays endettés. Dans cet esprit, il sera nécessaire de renforcer la coopération entre la Commission européenne et les Trésors nationaux dans le cadre d'un Institut fiscal européen dans la perspective de la création d'un Trésor européen, à l'instar de l'Institut monétaire européen qui avait précédé la création de la BCE.

Il faut ensuite, et surtout, relancer la productivité grâce à des réformes structurelles, en particulier dans le secteur des services, et à des investissements dans des projets générateurs de croissance. Ils existent : dans la transmission de l'énergie et l'efficacité énergétique, dans les transports propres et les politiques urbaines, dans l'aéronautique, les industries numériques et la recherche cognitive... les industriels ont tous sur la table des projets à l'échelle européenne dont les financements nécessitent un concours de tous les pays. Pour cela, il est nécessaire de créer des "projects bonds", c'est-à-dire de la bonne dette, finançant des projets générateurs de revenus futurs. La Banque européenne d'investissement pourra sans difficulté porter ces projets sur la base de propositions de la Commission européenne.

Les investisseurs n'achèteront ces projects bonds que si les moyens de les rembourser ne sont pas issus d'une contribution volontaire des pays de la zone euro, car cela alourdirait leur dette. Seul un impôt européen dans le cadre d'un budget fédéral pourra donner la crédibilité suffisante à ce nouvel outil de croissance. Pour le financer, on peut penser à la rétrocession d'un point de TVA, à l'instauration d'une taxe carbone et d'une taxe sur les transactions financières. Il sera alors possible de générer avec les projects bonds plus de 1 000 milliards d'euros pour investir dans des projets d'avenir, relancer une véritable croissance, proposer une vision motivante de l'Europe et créer les mécanismes de résolution des déséquilibres originels.

Aucun impôt ne peut cependant être instauré sans légitimité démocratique et sans surmonter la crise de confiance entre les citoyens et l'UE, en offrant aux Européens une nouvelle perspective pour l'avenir. Il faut donc ajouter une dimension parlementaire à ce processus : l'euro ne peut survivre sans avancée politique majeure. Le fédéralisme est la seule voie pour éviter une crise majeure qui sacrifierait une génération entière. Dès aujourd'hui, les parlementaires européens des pays de la zone euro doivent se réunir et préciser le chemin à suivre d'ici aux prochaines élections européennes.

Sur la base de leurs délibérations, ces parlementaires européens devront organiser des assises sur l'avenir de l'Europe à partir de la zone euro, qui accueilleront des délégations du Parlement européen et des Parlements nationaux, comme cela avait déjà été proposé par François Mitterrand devant le Parlement européen en 1989. Ce fédéralisme de nécessité donnera naissance à une véritable Europe politique et sociale, dont les institutions assureront un juste équilibre entre les politiques budgétaires et monétaires, la stimulation de l'activité économique, les réformes structurelles de compétitivité, et une cohésion sociale renforcée.
La survie de la zone euro passe par un gouvernement économique et un budget européen de croissance. Le fédéralisme est donc seul capable d'éviter les conséquences désastreuses de son effondrement sur notre niveau de vie. Il ouvrira la voie aux Européens vers une Europe juste, solidaire et démocratique, capable de tenir toute sa place dans le monde.

To-GaMaTo: Στις 30 οι ιερόδουλες με AIDS

To-GaMaTo: Στις 30 οι ιερόδουλες με AIDS: Μακραίνει διαρκώς η λίστα των εκδιδόμενων γυναικών που εντοπίστηκαν να έχουν προσβληθεί από τον ιό του AIDS.

Προς συνένωση τα κόμματα Μπακογιάννη-Τζήμερου-Μάνου(;)

Τετάρτη, 09 Μάιος 2012 00:29 μέγεθος γραμματοσειράς Εκτύπωση E-mail Σχολιάστε πρώτοι!

Πολύ έντονα φημολογείται τις τελευταίες ώρες ότι θα συμπράξουν τα φιλελεύθερα κόμματα, δημιουργώντας ένα ενιαίο μέτωπο στις επόμενες επαναληπτικές εκλογές.
Πιο συγκεκριμένα, σύμφωνα με πληροφορίες, η Δημοκρατική Συμμαχία της Ντόρας Μπακογιάννη, η Δημιουργία Ξανά του Θάνου Τζήμερου και η Δράση του Στέφανου Μάνου έχουν αποφασίσει να κατέβουν μαζί στις εκλογές.
Εκτός από την είσοδο στη Βουλή, το σχήμα αυτό θα προσπαθήσει να μεταλλαχθεί από δύναμη του φιλελευθερισμού σε σχήμα με πρόταγμα τη «μεταρρύθμιση». Μάλιστα στον ενιαίο τίτλο που ευρέως συζητείται τις τελευταίες ώρες, ο τίτλος «Μεταρρυθμιστική Ένωση» φαίνεται να επικρατεί.
Παράλληλα, η κα Μπακογιάννη δε θέτει ως προαπαιτούμενο-πλέον-να είναι πρόεδρος του σχήματος αυτού. Στο πλαίσιο αυτό εξελίσσεται συζήτηση για την εύρεση προσώπου στήριξης σε πρόσωπο ευρείας αποδοχής με τα ονόματα-φαβορί να είναι αυτά του σερ Βασίλη Μαρκεζίνη, του καθηγητή - συγγραφέα Δημήτρη Μπουραντά ή κάποιας άλλης διεθνούς προσωπικότητας.
Πηγή: protothema.gr

«Κλείνει» η συμφωνία Ντόρας-Τζήμερου-Μάνου

Τρίτη, 08 Μαϊου 2012 17:30


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Δεδομένη πρέπει να θεωρείται η συμφωνία της Ντόρας Μπακογιάννη με τους Θάνο Τζήμερο και Στέφανο Μάνο, ώστε να πάνε σε κοινό σχήμα στις επόμενες επαναληπτικές εκλογές.


Με στόχο να μπουν στη Βουλή, οι Δημοκρατική Συμμαχία της Ντόρας Μπακογιάννη, η Δημιουργία Ξανά του Θάνου Τζήμερου και η Δράση του Στέφανου Μάνου φαίνεται πως θα πάνε σε κοινό σχήμα στις επόμενες εκλογές. Συγκεκριμένα, η συμφωνία μεταξύ των τριών πρέπει να θεωρείται δεδομένη, ενώ η συζήτηση έχει ανοίξει και προς τη μεριά των Οικολόγων Πράσινων για το κατά πόσο θα συμμετάσχουν στο κοινό εκλογικό εγχείρημα.

Μάλιστα στον ενιαίο τίτλο που ευρέως συζητείται εδώ και 48 ώρες, ο τίτλος Μεταρρυθμιστική Ένωση κερδίζει έδαφος, τη στιγμή που, ήδη, εξελίσσεται συζήτηση για την εύρεση προσώπου στήριξης σε πρόσωπο ευρείας αποδοχής με τα ονόματα που παίζουν να είναι αυτά του σερ Βασίλη Μαρκεζίνη, του καθηγητή-συγγραφέα Δημήτρη Μπουραντά ή άλλης διεθνούς προσωπικότητας.

Πηγή: protothema.gr

Πολιτική Επιθεώρηση: Τα αμήχανα λάθη του Τσίπρα

Πολιτική Επιθεώρηση: Τα αμήχανα λάθη του Τσίπρα:  Του Κώστα Γιαννακίδη, 9.5.12 Έχουμε μπλέξει. Όλοι μεταξύ μας και ο καθένας μόνος του. Αλλά κάτι μου λέει ότι ενώ στο τέλος σηκώνετ...

HOLLANDE PRÉSIDENT- La Turquie félicite le vainqueur et propose des vacances à Sarkozy ÉCRIT PAR ANNE ANDLAUER

Élu dimanche avec 51,6% des voix, le socialiste François Hollande devient le septième président de la Vème République. La Turquie, qui a suivi de près la course à l’Élysée, accueille la victoire de François Hollande avec soulagement et prudence. Les réactions officielles ont même été un peu plus loin que les félicitations d’usage

Habertürk souhaite de "bonnes vacances" au président sortant (photo couverture AA)

Une pique, prononcée le visage grave devant des journalistes hilares. Dimanche soir, alors que le nom du vainqueur ne fait plus de doute, le Premier ministre turc tacle celui qui reste, jusqu’au 15 mai, président de la République française: “Nicolas Sarkozy avait promis de ne plus continuer en politique. Il n’a plus d'autre choix. Il partira sans doute en vacances”, prédit Recep Tayyip Erdoğan, avant de s’envoler vers la Slovénie.

Les relations des deux hommes, comme celles des deux pays, ont traversé cinq années de turbulences permanentes. “Nous espérons que la nouvelle période en France sera très différente de la précédente dans les rapports turco-français”, ajoute le dirigeant turc qui souhaite, sur le même ton grave, “que les messages populistes exprimés lors de la campagne” resteront sans suite. Référence aux promesses des deux candidats de remettre à l'ordre du jour la pénalisation de la négation du génocide arménien.

Une invitation à la pêche
Selon l'agence de presse Anatolie, François Hollande aurait reçu les félicitations écrites du président turc Abdullah Gül, l'encourageant à développer les relations bilatérales et à tenir compter des sensibilités turques. Le ministre de l'Industrie, Nihat Ergün, a exprimé l'espoir de "relations économiques et politiques plus saines" grâce au nouveau locataire de l'Elysée.

Egemen Bağış, ministre en charge des Affaires européennes, s'est quant à lui empressé de rebondir sur la pique du Premier ministre et d'inviter Nicolas Sarkozy (qu'il appelle “Mösyö”) à passer ses prochaines vacances en Turquie, “où se trouvent les plus belles plages d'Europe. Nous l'invitons à venir s'y reposer et à pêcher”, écrit-il sur son compte Twitter.

La candidature turque à l'Union européenne, au point mort depuis 2010, a été la principale pomme de discorde entre Paris et Ankara sous le mandat Sarkozy. Recep Tayyip Erdoğan a appelé lundi François Hollande à “corriger rapidement l’erreur” qui consiste à “faire attendre depuis 50 ans la Turquie aux portes de l’Europe”. Le nouveau président français ne s'oppose pas à l'entrée de la Turquie dans l'UE mais juge que le pays a encore trop de retard pour rejoindre le club d'ici cinq ans.

Duel de premières dames
La presse turque, qui s'est passionnée pour le vote français pendant l'entre-deux tours, est tout aussi loquace depuis l'annonce des résultats. La plupart des titres ne cachent pas leur satisfaction et mettent en avant, plus que la victoire de François Hollande, la défaite de Nicolas Sarkozy, leur meilleur ennemi. “Adieu Sarko! ” et “Bonnes vacances”, titrent Akşam et Habertürk lundi. Hier, la plupart des journaux ont choisi d'afficher en Une les photos des premières dames. “Les larmes de Carla” (voir photo ci-contre), chez Star et Milliyet. Pour Milliyet encore et Vatan, c'est “un rottweiler au palais”, surnom que certains donnent à Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, et exhumé par la droite pendant la campagne.

Dans les pages intérieures, les analyses relèvent le niveau et se font plus prudentes. Saadet Oruç rappelle dans Star que François Hollande conditionne l'entrée de la Turquie dans l'UE à la reconnaissance du génocide arménien. “Et ce n'est pas tout”, ajoute la journaliste, qui note que “sur la question chypriote, Hollande affiche une approche plus dure encore que celle de Sarkozy”. Malgré l'absence “d'obsession turque” chez Hollande et malgré la présence à ses côtés de Pierre Moscovici, “l'ami de la Turquie”, Saadet Oruç prévient que “des jours plus faciles n'attendent pas la Turquie en France et en Europe”.

Vatan s'intéresse à la compagne du nouveau président (photo journal AA)

M. Normal vs. M. Anormal
Ali Bayramoğlu dans Yeni Safak espère avec François Hollande la fin de l'image “anti-turcs” créée par Nicolas Sarkozy en Turquie. “Pas de grand changement" à attendre dans la politique française à l'égard d'Ankara mais un “adoucissement” bienvenu, estime l'éditorialiste. Hasan Cemal est encore moins optimiste dans Milliyet: “Quid des relations franco-turques? En une phrase: au regard de la campagne menée par François Hollande, un changement quelconque par rapport à l'ère Sarkozy est une probabilité très lointaine.”

Ahmet Insel rappelle dans Radikal que François Hollande “a annoncé dès le début de sa campagne qu'il serait un président normal, sous-entendant que son rival était anormal.” Et l'éditorialiste de conclure: “La victoire de Hollande montre une attente de normalisation, de changement tranquille et juste dans la vie politique. Si cette attente se concrétise aux élections législatives de juin, alors on pourra parler d'un changement au-delà des frontières de la France.”



Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 9 mai 2012

Ακύρωση του μνημονίου ο άξονας για κυβέρνηση συνεργασίας με ΣΥΡΙΖΑ Πηγή: Express.gr 09/05/12-09:16

ΝΑ στείλουν «μέχρι αύριο επιστολή στους ηγέτες της ΕΕ, που θα αναφέρει ότι δεν ισχύουν οι δεσμεύσεις τους από τις εγγυητικές επιστολές τους» για το μνημόνιο, καθώς και «να σταματήσουν να ζητούν το σχηματισμό μιας κυβέρνησης που θα εφαρμόσει το μνημόνιο» κάλεσε τον Αντώνη Σαμαρά και τον Ευάγγελο Βενιζέλο ο Αλέξης Τσίπρας, σε περίπτωση που θέλουν πραγματικά να υπάρξει μια κυβέρνηση συνεργασίας. Σε δηλώσεις του από τη Βουλή, μετά την ανάθεση από τον πρόεδρο της Δημοκρατίας της διερευνητικής εντολής χθες το μεσημέρι, ο κ. Τσίπρας παρουσίασε πέντε άξονες που θέτει ο ΣΥΡΙΖΑ ως ελάχιστη προϋπόθεση στο διάλογο για το σχηματισμό κυβέρνησης συνεργασίας.

Οι πέντε άξονες διαλόγου είναι:

1. Η αναγνώριση της ανάγκης ακύρωσης των μέτρων του μνημονίου και των επαίσχυντων νόμων που περικόπτουν περαιτέρω τους μισθούς και τις συντάξεις.
2. Η κατάργηση νόμων που καταλύουν στοιχειώδη εργασιακά δικαιώματα, όπως ο νόμος που ορίζει ότι λήγει η μετενέργεια στις 15 Μαΐου και καταργεί τις συλλογικές συμβάσεις.
3. Η προώθηση αλλαγών στο πολιτικό σύστημα για εμβάθυνση της δημοκρατίας, όπως η αλλαγή του εκλογικού νόμου και η καθιέρωση της απλής αναλογικής, καθώς και η κατάργηση του νόμου περί ευθύνης υπουργών.
4. Να τεθεί σε δημόσιο έλεγχο το τραπεζικό σύστημα και να δοθεί στη δημοσιότητα η έκθεση της BlackRock.
5. Να δημιουργηθεί μια διεθνής επιτροπή που θα ελέγξει το επαχθές δημόσιο χρέος και να τεθεί ένα μορατόριουμ στην αποπληρωμή του.

Στη δήλωσή του ο κ. Τσίπρας ανέφερε ότι η λαϊκή ετυμηγορία δεν χωρά πολλές αναγνώσεις. Οι ψηφοφόροι, είπε, καταψήφισαν τη βάρβαρη πολιτική των μνημονίων, εγκατέλειψαν τα κόμματα των μνημονίων, έβαλαν τέλος στα σχέδια για απολύσεις και πρόσθετα μέτρα ύψους 11 δισ. Παρ' όλα αυτά, συνέχισε, κάποιοι επιμένουν να ερμηνεύουν το αποτέλεσμα όπως τους βολεύει και να το αποδίδουν σε ψήφο οργής. «Κάνουν λάθος. Πρόκειται για ώριμη και συνειδητή επιλογή» συμπλήρωσε.

Ακόμη, αναφέρθηκε στον εκλογικό νόμο, χαρακτηρίζοντάς τον καλπονοθευτικό, καθώς για μόλις μερικές χιλιάδες ψήφους όπως είπε, μας στερεί τη δεδηλωμένη. «Παρ' όλα αυτά η ετυμηγορία καθιστά άκυρο το μνημόνιο και τις εγγυητικές επιστολές Βενιζέλου και Σαμαρά και θέτει ως πρώτη εναλλακτική επιλογή μια αριστερή κυβέρνηση που θα θέσει τέλος στα μνημόνια» σημείωσε.


Οι επαφές

Οι επαφές του κ. Τσίπρα συνεχίζονται σήμερα. Το πρωί θα έχει συνάντηση με εκπροσώπους μικρομεσαίων επιχειρήσεων, των επιμελητηρίων και με τους πρυτάνεις ενώ το απόγευμα με τον πρόεδρο του ΠΑΣΟΚ Ευάγγελο Βενιζέλο.

Κίνηση Σαμαρά για επιστροφή Ντόρας - Καρατζαφέρη- Μάνου

09.05.2012
09:08
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Ασφυκτικές πιέσεις να απευθύνει προσκλητήριο ενότητας στα στελέχη που έχουν απομακρυνθεί από τη Νέα Δημοκρατία δέχεται τα τελευταία εικοσιτετράωρα ο Αντώνης Σαμαράς, ο οποίος μετά την εκλογική ήττα της Κυριακής προσανατολίζεται να ανταποκριθεί στο αίτημα.

Την ίδια ώρα, πληροφορίες αναφέρουν ότι βρίσκονται σε καλό δρόμο οι συζητήσεις μεταξύ της κυρίας Ντόρας Μπακογιάννη και του κ. Στέφανου Μάνου για κοινή κάθοδο στις επόμενες εκλογές.

Στη Συγγρού, όπου έχουν ήδη φτάσει οι πληροφορίες για προσέγγιση Ντόρας - Μάνου, επιθυμούν να προχωρήσουν άμεσα σε μια κίνηση τόσο προς την πλευρά τόσο της Δημοκρατικής Συμμαχίας και της Δράσης όσο και προς τον ΛΑΟΣ του Γιώργο Καρατζαφέρη αλλά και στελέχη του κόμματος του Πάνου Καμμένου.

Το μεσημέρι συνεδριάζει η Εκτελεστική Γραμματεία του κόμματος και στη συνέχεια αναμένεται να υπάρξει η δημόσια έκκληση από τον κ. Σαμαρά στα στελέχη που βρίσκονται εκτός, για επανένωση της Μεγάλης Κεντροδεξιάς.

Δεν είναι τυχαία τα σημερινά πρωτοσέλιδα άρθρα τόσο της Καθημερινής όσο και του Ελεύθερου Τύπου που ουσιαστικά καλούν τον πρόεδρο της Ν.Δ. να κάνει μια κίνηση προς αυτή την κατεύθυνση.

Από την πλευρά τους τόσο η κυρία Μπακογιάννη όσο και ο κ. Μάνος περιμένουν να ενημερωθούν επισήμως και να ακούσουν τις απόψεις Σαμαρά αλλά, σε κάθε περίπτωση, δεν θεωρούν πώς μια γενικόλογη αναφορά που δεν θα συνοδεύεται από πολιτικές πρωτοβουλίες και προσωπικές διαβουλεύσεις, μπορεί να έχει θετική κατάληξη.

Στη Συγγρού διευκρινίζουν πώς αυτή τη φορά ο κ. Σαμαράς δεν θα κάνει ένα γενικόλογο προσκλητήριο αλλά θα προχωρήσει πολύ περισσότερο για την Ντόρα Μπακογιάννη και τους κυρίους Καρατζαφέρη και Μάνο όχι όμως για τον ίδιο τον κ. Καμμένο, ο οποίος θεωρούν ότι υπερέβη τα εσκαμμένα.

Διαβάστε περισσότερα:Αντώνης Σαμαράς Γιώργος Καρατζαφέρης εκλογές 2012 Κάλπες 2012 κεντροδεξιά Νέα Δημοκρατία Στέφανος Μάνος

Antonis Samaras, l’homme qui a fait sombrer la Grèce dans le chaos

Antonis Samaras, le leader de la Nouvelle Démocratie (ND), le parti conservateur grec, a une nouvelle fois fait la démonstration de sa nocivité. Le chaos issu des élections législatives de dimanche lui est, en effet, largement imputable. Poussé par une ambition insatiable, ce parfait représentant de la vieille classe politique grecque corrompue et clientéliste a exigé un scrutin anticipé au lendemain de la chute de Georges Papandréou et de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par l’ancien vice-président de la Banque centrale européenne, Lucas Papademos, en novembre dernier, et ce, sans attendre l’échéance normale de l’automne 2013. Il espérait ainsi rafler la mise, persuadé que le rejet du PASOK lui profiterait. Ses partenaires européens l’ont alors mis en garde : organiser une élection en pleine cure de rigueur et alors que les réformes n’ont pas encore commencé à produire leurs effets ne pourra que déboucher sur une Grèce ingouvernable. C’est très exactement ce qui s’est passé dimanche : non seulement Samaras ne sera pas premier ministre, mais il probable que de nouvelles élections devront être organisées début juin faute de pouvoir former un gouvernement viable… Ce n'est pas pour rien que les partis italiens ont décidé d'aller jusqu'au bout de la législature...

La Nouvelle Démocratie est certes arrivée en tête de ces élections, mais avec seulement 18,85 % des voix et 108 sièges au Parlement monocaméral, la Vouli (en comptant la prime de 50 députés donnés au parti arrivé en tête), loin des 33,5 % obtenus en octobre 2009 lorsqu’il avait perdu les élections… Pour gouverner, il doit donc trouver un allié ou deux alliés, afin d’atteindre les 151 sièges nécessaires. Or, le parti socialiste (PASOK) a été laminé : 13,18 % (41 sièges) contre 43,9 % en 2009 : ces deux partis qui pesaient entre 75 et 85 % des voix depuis la chute de la dictature des colonels en 1974 ne parviennent donc pas à réunir une majorité absolue (149 sièges alors qu’il en faudrait 151). Il faut donc trouver un troisième parti pour faire l’appoint. Or, aucun autre parti n’est prêt à gouverner avec la ND. Samaras, qui avait trois jours, selon la Constitution grecque, pour former un gouvernement, a jeté l’éponge dès lundi soir.


Il est vrai que Samaras est loin d’être un novice en matière de coup raté : c’est lui qui, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères au début des années 90, a chauffé à blanc le nationalisme grec refusant que la Macédoine, cette petite République issue de l’éclatement de la Yougoslavie, porte ce nom, estimant qu’il s’agit d’un héritage purement grec. En 1992, trouvant que le gouvernement n’était pas assez dur dans cette affaire, alors que la Macédoine, 20 ans plus tard, n’a toujours pas de nom (elle s’appelle FYROM, Former Yugoslav Republic of Macedonia), il quitta la Nouvelle démocratie et fonda un parti nettement plus à droite, « Printemps Politique », ce qui provoqua la chute du gouvernement conservateur. Mais ce nouveau parti ne réussit pas à s’implanter et Samaras regagna piteusement la maison mère en 2004… Après le coup raté de dimanche dernier, son avenir politique est clairement derrière lui.

Le problème est qu’il laisse un paysage politique éclaté. Dans un pays où le vote est obligatoire, l’abstention atteint le niveau record de 30 % et 20 % des Grecs ont voté pour des partis qui n’ont pas franchi la barre des 3 % nécessaire pour obtenir des élus. En clair, la Vouli issue des élections de dimanche ne représente que 50 % des Grecs. Et la majorité des sièges est désormais occupée par des partis opposés à la cure d’austérité ou carrément europhobes. Le second parti grec est le Syriza (gauche radicale, antiaustérité, mais pas officiellement antiEuropéen) dirigé par le jeune Alexis Tsipras, qui a obtenu 16,78 % des voix (52 sièges). C’est lui qui est désormais chargé de trouver une nouvelle majorité, ce qui s’avèrera impossible : certes, il pourrait s’allier avec le Dimar, plus modéré (6,1 % et 19 sièges), mais le KKE (parti communiste de l’extérieur, stalinien et europhobe), 8,48 % et 26 sièges, a exclu de s’allier avec quiconque. De toute façon, la gauche radicale ne totalisant que 97 sièges, une telle alliance serait insuffisante. Et comme le Syriza a exclu de gouverner avec le PASOK, qui soutient les mesures d’austérité, la messe est dite.

À l’extrême droite, les partis antiaustérités et europhobes occupent 54 sièges : les dissidents de la ND, le parti des « Grecs indépendants » (10,6 %, 33 sièges) et les néonazis de Chryssi Avghi (Aube dorée) (6,97 % et 21 sièges). Mais personne ne veut gouverner avec eux. Il faut noter que le parti d’extrême droite Laos (Alarme populaire orthodoxe) qui a fait un temps parti de la coalition gouvernementale a été rayé de la carte à cause de son soutien aux mesures d’austérité.

Il est donc fort probable qu’aucun parti ne parviendra à dégager une majorité, chacun ayant trois jours pour tenter d’y parvenir. Ensuite, afin d’éviter une crise à rallonge à la belge, de nouvelles élections devront se tenir, sans doute début juin. C’est d’ailleurs l’intérêt de Syriza qui peut espérer capitaliser sur son succès de dimanche. Si les Grecs ont clairement manifesté qu’ils voulaient à la fois rester dans l’euro et l’Union européenne, les partis pro-européens étant largement majoritaires, ils ont tout aussi clairement refusé la cure d’amaigrissement qu’ils subissent. Si de nouvelles élections débouchent à nouveau sur un blocage, la question d’une poursuite de l’aide européenne se posera clairement : car il n’est question pour personne d’aider la Grèce sans réforme de l’État grec. Si l’aide européenne s’interrompt, ce sera la faillite et, peut-être, la sortie de l’euro et de l’Union, les deux étant liés. Les Grecs connaitront alors la rigueur puissance dix, puisque leur système financier s’effondrera et qu’ils ne pourront plus se financer, ni auprès des Européens, ni auprès des marchés…

Posted on mai 7, 2012 by Nicolas Bloudanis La Radio Suisse m’a contacté tard dans la soirée d’hier pour une impression “à chaud” sur les résultats des élections grecques. Sans vraiment réfléchir, j’ai répondu à la première question « off the record » du journaliste : « Il faut bien qu’adolescence se passe! »… La spontanéité fait parfois déboucher sur de justes remarques…

Voici donc ces résultats: PASOK et Nea Demokratia obtiennent respectivement 13,5 et moins de 19% des suffrages, le parti de gauche Syriza 16,5%, les « Grecs Indépendants », (droite-extrême), 10,5%, la « Gauche Démocratique » 6%, le parti néo-nazi « Chrissi Avghi » 7%, et le parti communiste 8,5%. Près de 20% des électeurs ont d’autre part voté pour des partis qui ne seront pas représentés au parlement, ayant réalisé chacun moins de 3% des voix. Le taux d’abstention est très fort (le vote est obligatoire en Grèce), à 35%.


Il est logique que les 2 partis qui dirigent alternativement la Grèce depuis 40 ans aient été sanctionnes: leurs gestions désastreuses laissent un pays totalement désarmé et ruiné face a la crise économique mondiale. Pire encore, ils l’ont mis en porte à faux vis a vis d’une Europe qui a évolué depuis 1980 alors que la Grèce n’a, en réalité, pas bouge d’un iota, en se nourissant d’illusions, d’emprunts, et de corruption…

Ceci pose, les réactions du corps électoral hellène ont de quoi inquiéter: d’abord avec l’entrée fracassante d’une vingtaine de nazillons au nouveau parlement: précisons bien qu’il ne s’agit pas d’extrême-droite « classique » (le parti LAOS, qui jouait ce rôle, n’a aucun élu), mais bien de bandits, qui recourent quotidiennement à la violence politique contre des immigrés ou des opposants…

Ensuite avec l’audience relativement forte dont bénéficient des partis populistes, voire fantaisistes, de gauche comme de droite: le Syriza de M. Tsipras tout d’abord, qui se dit certes « pro-européen », mais se targue, lorsqu’il parviendra au pouvoir, de déclancher la révolution des peuples dans l’Union Européenne afin de parvenir a pérenniser le subventionnement ad vitam aeternam de la Grèce. Les « Grecs indépendants » ensuite, de M. Kammenos, dissident de Nea Demokratia, qui compte fermement « faire chanter » l’Europe pour lui imposer le même subventionnement, et mener une politique étrangère nationaliste avec des voisins comme la Macédoine ou même la Turquie.

Quant aux partis (hors PASOK et ND) qui avançaient des propositions tant soit peu courageuses et constructives pour un avenir européen réaliste, leurs scores sont malheureusement minables: « Drassi » (Action) de M. Stéphanos Manos est à moins de 2% malgré une campagne courageuse et des arguments pertinents, l’ Alliance Démocratique de Mme Bakoyannis et les écologistes chacun à 2,5%, et la « Gauche démocratique » de M. Kouvelis, à 6%. Cette dernière, tout en combattant l’austérité imposée aux plus démunis, reconnaît toutefois la nécessité urgente de modernisation et d’évolution de la Société hellénique vers les standards de la fédération d’Etats dont elle fait partie .

Car la question est bien là: le vote d’hier réflète la colère d’une population à qui on retire beaucoup après l’avoir bercée confortablement durant des décennies en l’assurant que tout allait bien. Dont acte. Mais il symbolise aussi et surtout un refus d’évoluer vers un monde et une Europe qui pensent et raisonnent différemment, que cela plaise ou non… Dans ce sens, quelque 85 députés de MM. Tsipras et Kammenos qui semblent croire dur comme fer que la Grèce est un « village d’Astérix » dans l’Union Européenne et que cette dernière doit à ce titre lui assurer subsistance et potion magique, représentent presque un tiers de la société grecque. Ce fait est presque aussi préoccupant (naturellement sur un autre registre) que les 21 nazis élus par des jeunes décervelés et des retraités apeurés par la délinquance qui règne en maître dans certains quartiers d’Athènes depuis quelques années: les militants de « Chrissi Avghi » y assurent entre autres des tâches de police que l’Etat néglige… Pour terminer avec les nazillons grecs, il est intéressant de relever que de nombreuses consignes de vote en leur faveur ont notamment été diffusées sur les réseaux sociaux d’internet par des moines du Mont Athos durant les semaines précédentes…

Le vote d’hier a remodelé le paysage politique de la Grèce. Plaisant ou déplaisant, il représente une opinion certes en colère, mais une opinion réelle, qui s’est fait entendre. Une conséquence apparemment négative est le fait que le pays est ingouvernable en l’état par un ou même deux partis. Un aspect positif est que la Grèce montre malgré tout un attachement à son appartenance à l’Europe, dans le sens où plus du 70% du total des voix est allé à des partis pro-européens et démocratiques, même si certains d’entre eux refusent une austérité en bonne partie nécessaire. En fin de compte, si M. Tsipras devenait un peu plus réaliste sur la situation et la place de son pays, il ne différerait pas beaucoup de Jean-Luc Mélenchon, ou des « Linke » allemands. Le fait de pouvoir prétendre maintenant arbitrer la vie politique grecque du haut de son 16,5% favorisera peut-être cette évolution.

Ce n’est peut-être pas des partis politiques, enfoncés pour l’instant dans une rigidité dogmatique d’un autre âge que viendra la prise de conscience par les Grecs de leurs responsabilités. Par contre, des citoyens eux-mêmes, pourraient à court ou moyen terme mettre en route des mouvements, notamment au niveau des grandes villes: exemplaire à cet égard est le regroupement autour du maire de Thessalonique, M. Boutaris, qui réussit depuis 2 ans à accomplir un remarquable travail dans une ville problématique à maints égards, soutenu par des membres de partis politiques aussi différents que le PASOK, Syriza ou Drassi, que nous avons mentionnée plus haut…

Inversement, l’Union Européenne devra également mettre quelques gouttes d’eau dans son vin, moins au niveau du fond que sont les exigences d’austérité et de gestion efficace, incontournables, que de la forme, et surtout des délais : on ne peut exiger d’une société qu’elle parcoure en 2 ou 3 ans l’évolution accomplie par d’autres en 20 ou 30 ans. Depuis 47 ans maintenant, la Grèce est considérée comme « adolescente» et se veut telle. Il est certes grand temps qu’elle grandisse, mais qu’on lui en laisse le temps, d’autant plus que jusqu’il y a 3 ans, son adolescence était acceptée par tout le monde non sans une certaine complaisance. Rappelons que jusque dans les années 2000, les entreprises allemandes qui fournissaient l’Etat hellénique avaient leur département spécial « corruption »… Par ailleurs, et cette perspective semble se dessiner au niveau de l’Union, austérité et économies devront aller de pair avec relance et développement, et surtout épargner les plus faibles.

Très attachés à l’Histoire de notre pays, nous autres Grecs avons tendance à nous conditionner depuis près de 2 siècles à ressembler à nos ancêtres, réels ou supposés. Le fait est que les défauts desdits ancêtres (individualisme outrancier, divisions, palabres interminables devant l’urgence, manque de patience et de continuité dans l’action) semblent avoir été bien intégrés. Ne pourrions nous pas nous efforcer également de mettre en avant certaines de leurs qualités, comme le respect des lois et des accords, le sens des responsabilités, le simple bon sens ou la logique, née sur nos rivages mais qui semble les avoir quittés depuis longtemps?

François Hollande : les convictions d'un pragmatique

LE MONDE | 08.05.2012 à 11h41 • Mis à jour le 08.05.2012 à 20h46

Par Françoise Fressoz

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En étant élu président de la République, François Hollande est entré dans le panthéon socialiste. Il a lavé l'affront essuyé par Lionel Jospin et Ségolène Royal. Il a renouvelé l'exploit de François Mitterrand. Mais sur ce "François II", qui en a dit le minimum pendant la campagne électorale, plane comme un mystère. Comment le définir politiquement ? Quelle doctrine porte-t-il ? Quel maillon représente-t-il dans l'histoire agitée du socialisme français alors que jusqu'au bout, il aura été grimé en "homme de la synthèse", voire en champion du "flou"?

Définir le mitterrandisme était au fond assez simple : c'était la prime au politique, l'intendance suivra! Le rocardisme en était l'exact contraire : partir du réel pour construire le possible. Avec Jacques Delors, le compromis primait tout, Lionel Jospin incarnait la raison et Dominique Strauss-Kahn l'innovation : en 2002, dans son livre La Flamme et la Cendre (Grasset), DSK avait tenté de définir un "socialisme de la production" pour relayer le socialisme de la redistribution à bout de souffle. Mais quid du hollandisme ?

Pour répondre à cette question, il a fallu plonger dans les textes. Pas ceux de la campagne mais ceux, plus anciens, du temps où François Hollande était encore premier secrétaire du Parti socialiste (1997-2008). Et aussi dans les deux livres d'entretiens qu'il avait accordés pour déjà se préparer à la fonction. L'un, Devoirs de vérité, écrit en 2006 avec Edwy Plenel (Stock), l'autre, Droit d'inventaires, réalisé en 2009 avec Pierre Favier (Seuil).

UN SOCIALISME DE LA RAISON

La première chose qui frappe à la lecture de ses écrits, c'est la constance de ses convictions. Dans les périodes de succès (les victoires électorales de 2004) comme dans les moments de turbulence (l'après-21 avril 2002, l'après-référendum européen, qui avait littéralement déchiré le PS), l'homme ne commet jamais d'écart, d'embardée, de foucade. François Hollande, c'est l'anti-passion.

Il tient son cap, sacrifie régulièrement à la synthèse pour éviter l'explosion du parti, mais ne renie jamais ses convictions. C'est son côté jospinien. Son credo ? Un socialisme de la raison, fruit d'une synthèse entre la première et la deuxième gauche, l'une n'excluant jamais l'autre.


Du côté de la première gauche, on retrouve sa sympathie avouée pour les communistes - "né dix ans plus tôt, j'aurais pu être conduit vers le communisme" - et sa vision de la société, construite non pas sur l'idée de lutte des classes mais sur celle de "conflits d'intérêts" entre groupes de pression. A cela s'ajoute une volonté constante de bien marquer le clivage gauche-droite, notamment à travers la réhabilitation de l'impôt.

Du côté de la deuxième gauche, on trouve tout le reste, c'est-à-dire la notion de contrat, le refus de concevoir la politique comme une épopée, l'appel à la sincérité, l'ode à l'éthique et le "partage du pouvoir". Le terme de "présidence normale" n'est pas chez François Hollande un vain mot. Il résume son intime conviction : pour transformer la société, il faut d'abord changer la pratique du pouvoir, le partager avec le Parlement, les syndicats, les corps intermédiaires, les territoires, les citoyens.

Cette idée, il a commencé à l'avancer en 2006. ll n'a cessé depuis de l'approfondir, au fur et à mesure que la présidence de Nicolas Sarkozy s'affirmait solitaire et que la crise économique s'intensifiait, rendant toute autre promesse aléatoire.

UN SOCIALISME DE LA PRODUCTION

Mais ce tropisme sur l'exercice du pouvoir recèle des faiblesses. En matière économique, M. Hollande prône, comme Dominique Strauss-Kahn, un socialisme de la production. Il prend acte, comme lui, des limites de la redistribution, mais ne va jamais jusqu'au bout de son raisonnement, ne dit pas comment recentrer l'Etat ni comment redéfinir le pacte social. Il trace le cadre mais évite les détails qui font mal, s'exposant dans l'exercice du pouvoir au reproche de n'avoir pas tout dit avant.

Son quinquennat repose sur un pari : la capacité du pouvoir à conclure des compromis avec des acteurs - notamment les syndicats - qui ont été particulièrement mal traités par le président sortant. La gravité de la crise économique peut paradoxalement aider au sursaut en favorisant la notion de rassemblement. Encore faudra-t-il trouver les mots qui dynamisent et en même temps rassurent.

S'il réussit, on pourra écrire que la société française, si pleine de passions, s'est convertie à la social-démocratie. Ce serait, pour le coup, une vraie révolution.

Lire aussi Europe, rassemblement, jeunesse : un abécédaire du hollandisme

Françoise Fressoz

Επίθεση Μίχαλου (ΕΒΕΑ) στον Στρατούλη για τις καταθέσεις 09/05/2012 (05:26) Greek Money

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Αφορμή οι δηλώσεις του στελέχους του ΣΥΡΙΖΑ για τις καταθέσεις

Δριμεία κριτική στο Δημήτρη Στρατούλη του ΣΥΡΙΖΑ, με αφορμή τις δηλώσεις του για τις καταθέσεις, άσκησε ο πρόεδρος του Εμπορικού και Βιομηχανικού Επιμελητηρίου, Κωνσταντίνος Μίχαλος, σε συνέντευξή του στο Marconi Radio του Βόλου.

« Σε καμία των περιπτώσεων δεν πρέπει να εκφράζεται τόσο επιπόλαια, όταν εκφράζει την μείζονα αντιπολιτευση αυτή την στιγμή. Διότι έτσι δημιουργεί πανικό στην αγορά. Γιατί μιλάμε στην ουσία για δήμευση των καταθέσεων. Όταν εδώ καταβάλλεται ένας αγώνας δρόμου προκειμένου να επαναφέρουμε τις καταθέσεις οι οποίες βρήκαν το δρόμο τους σε διάφορα τραπεζικά κέντρα του εξωτερικού, δεν είναι δυνατόν να μιλάμε για δήμευση. Αυτά είναι απαράδεκτα πράγματα και κάποιος πρέπει να τον μαζέψει», είπε μεταξύ άλλων ο πρόεδρος του ΕΒΕΑ στη συνέντευξή του.

Ο κ. Μίχαλος προσέθεσε: «Ο καταγγελτικός λόγος είναι εύκολος. Η εναλλακτική λύση είναι πολύ δύσκολη. Είναι προφανές ότι δεν διαθέτουν αυτή την εναλλακτική λύση. Αλλά δε μπορεί να τορπιλίζουν τις προσπάθειες που γίνονται για τη διάσωση του ελληνικού έθνους, προκειμένου να εξυπηρετήσουν μικροκομματικά συμφέροντα».
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09.05.12 | 07:12 newsplus+εκλογές 2012, επικράτεια Κοινή κάθοδος ΔΗΣΥ-Δράσης σε περίπτωση νέων εκλογών

εκλογές
ΔΗΣΥ
Δράση



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Σύμφωνα με ασφαλείς πληροφορίες της Νewsplus, ήδη από χθες το απόγευμα έχουν ξεκινήσει οι διεργασίες για την από κοινού κάθοδο σε περίπτωση νέων εκλογών, των κομμάτων της Δημοκρατικής Συμμαχίας και του συνασπισμού Δράσης-Φιλελεύθερης Συμμαχίας.

Συγκεκριμένα, στελέχη και των δύο κομμάτων έχουν ξεκινήσει τις συζητήσεις, με κύριο στόχο την εξεύρεση προσώπου κοινής αποδοχής, το οποίο θα ηγηθεί της συνασπισμένης καθόδου στις εκλογές.

Τόσο η κα Μπακογιάννη, όσο και ο κ. Μάνος, έχουν ξεκαθαρίσει ότι δεν θα διεκδικήσουν τον συγκεκριμένο ρόλο.

Η εξέλιξη αυτή κατέστη σχεδόν επιβεβλημένη για τα δύο κόμματα, μετά και τα αποτελέσματα της Κυριακής, τα οποία άφησαν τον ευρύτερο εκσυγχρονιστικό χώρο, χωρίς εκπροσώπηση στη νέα Βουλή.

Από την πλευρά της, η Δημιουργία Ξανά του κ. Τζήμερου, ξεκαθάρισε με χθεσινή της ανακοίνωση πως δεν θα συνεργαστεί με "επαγγελματίες πολιτικούς".

9 Μαΐου: Η ημερομηνία που 450.000.000 Ευρωπαίοι «γιορτάζουν»

Γιώργος Μιχαηλίδης
09.05.2012
06:00
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Είναι η ημέρα που κανονικά «γιορτάζουν» περίπου 450.000.000 άνθρωποι, όμως ελάχιστοι από αυτούς την γνωρίζουν. Ο λόγος για την Ημέρα της Ευρώπης, η οποία είναι ίσως η πιο σημαντική στην Ιστορία της Γηραιάς Ηπείρου και σηματοδοτεί την αρχή της πορείας προς την Ένωση όπως την ξέρουμε σήμερα.

Ήταν ο Γάλλος υπουργός Εξωτερικών, Ρομπέρ Σουμάν που με την διάσημη διακήρυξή του, καλούσε την χώρα του και την Γερμανία, καθώς και άλλες ευρωπαϊκές χώρες να ενώσουν την παραγωγή τους σε άνθρακα και χάλυβα. Η κίνησή του αυτή ήταν ο «πρώτος συγκεκριμένος θεμέλιος λίθος μιας ευρωπαϊκής ομοσπονδίας». Το ημερολόγιο έδειχνε 9 Μαΐου 1950 και με απλά λόγια μπορούμε να πούμε πως, τότε γεννήθηκε η σύγχρονη Ευρώπη.

Βρισκόμασταν μόλις πέντε χρόνια μετά την λήξη του πιο μεγάλου πολέμου που έπληξε την ανθρώπινη Ιστορία, του Β' Παγκοσμίου Πολέμου. Ήταν τότε που το ψυχροπολεμικό κλίμα είχε αρχίσει να κάνει την εμφάνισή του και σύμφωνα με τους αναλυτές ένας τρίτος Παγκόσμιος Πόλεμος, δεν ήταν μακρυά. Οι φωτισμένοι όμως Ευρωπαίοι ηγέτες που είχαν ζήσει για τα καλά τα δεινά και τις καταστροφές που φέρνουν οι συγκρούσεις αυτές, αποφάσισαν πως αυτό που θα διασφάλιζε την ακεραιότητα της ευρωπαϊκής ηπείρου αλλά και των πολιτών της θα ήταν μία πολιτική σταδιακής συναδέλφωσης και ένωσης των λαών που την αποτελούσαν.

Η περίφημη «Διακήρυξη Σουμάν»ν δεν απευθύνθηκε τυχαία στην Γερμανία και την Γαλλία, καθώς αυτές ήταν μερικές από τις χώρες που είχαν καταστραφεί σε μεγάλο βαθμό και είχαν υποστεί μία υλική αλλά και ηθική ερήμωση. Η «ημέρα της Ευρώπης» όπως ονομάστηκε εκείνη η ημερομηνία, καθιερώθηκε και επίσημα στο Μιλάνο, το 1985, στην Συνοδο Κορυφής των ηγετών της Ευρωπαϊκής Ένωσης.

Η Ημέρα της Ευρώπης όμως δεν συμβολίζει μόνο εκείνη την ημέρα, αλλά και ολόκληρη την πορεία της ηπείρου από τότε έως και σήμερα. Έχει να κάνει με αξίες που ασπάζονται όλα έθνη που επιλέγουν να μπουν στην ευρωπαϊκή οικογένεια.

Βασική προϋπόθεση είναι η Δημοκρατία και ο σεβασμός των ανθρωπίνων δικαιωμάτων, της ειρήνης και της αλληλεγγύης. Έτσι διασφαλίζεται ο σεβασμός στην ζωή και την ύπαρξη όλων των πολιτών ανεξαρτήτως καταγωγής.

Το όνειρο της ευρωπαϊκής ολοκλήρωσης δεν ήρθε εύκολα και γρήγορα. Έχουν περάσει 62 χρόνια από την Διακήρυξη Σουμάν και ακόμη και σήμερα έχουν πολλά να γίνουν. Οι προσπάθειες ηγεμονίας μίας χώρας έναντι των άλλων, όχι μόνο γίνονταν αλλά και γίνονται ακόμη και σήμερα. Κάτι τέτοιο δεν ευδοκίμησε ποτέ και δεν θα ευδοκιμήσει και στο μέλλον γιατί οι Ευρωπαίοι έχουν σφυρηλατηθεί με την αγάπη αλλά και την ανάγκη για ελευθερία.

Πλέον βαδίζουμε στην οικοδόμηση μίας Ευρώπης, διαφορετικής. Μίας Ευρώπης των λαών που στόχο έχουν να συνεργάζονται μεταξύ τους, να βοηθιούνται αλλά και να αλληλοστηρίζονται, με μόνο προσανατολισμό το κοινό καλό.

Αυτό φυσικά δεν εύκολο. Πολλές φορές τα έθνη νοιώθουν πως η ύπαρξή τους απειλείται από την Ευρωπαϊκή Ένωση και το φεντεραλιστικό όραμα πολλών ομάδων στο εσωτερικό της. Πολλοί λένε πως η ένωση των λαών της Ευρώπης είναι καταδικασμένη ή καταδικαστέα. Κάτι τέτοιο θα το κρίνει μόνο η Ιστορία και θα το σχολιάσει ο ιστορικός του μέλλοντος.

Προς το παρόν με την οικονομική και κοινωνική κρίση που βιώνουν ολοένα και περισσότερες χώρες της ΕΕ η αβεβαιότητα κυριαρχεί και πολλοί λαοί κάνουν στροφή στον συντηρητισμό και τις παραδοσιακές αξίες τους, που για πολλούς απειλούνται. Ολοένα και περισσότερα ακροαριστερά και ακροδεξιά μέτωπα ενισχύονται στις χώρες μέλη, τα οποία θέετουν σε κίνδυνο ολόκληρο το Ευρωπαϊκό οικοδόμημα που με πολλές θυσίες χτίστηκε.

Ωστόσο από τις βασικότερες αξίες της Ευρωπαϊκής Ένωσης είναι ο σεβασμός του πολιτισμού, της καταγωγής, των ηθών, της γλώσσας και των αξιών όλων των πολιτών της. Όλοι διαφορετικοί και όλοι ίδιοι, είμαστε κάτω από την «στέγη» αυτή.

Χρόνια πολλά Ευρωπαίοι.

Διαβάστε περισσότερα:Stories Β' Παγκόσμιος Πόλεμος γλώσσα Διακήρυξη Σούμαν ελευθερία Ευρωπαϊκή Ένωση Ευρωπαίοι ήθη ΛΑΟΣ Μιλάνο πολιτισμός Σύνοδος Κορυφής

Τα αμήχανα λάθη του Τσίπρα

Του Κώστα Γιαννακίδη - Έχουμε μπλέξει. Όλοι μεταξύ μας και ο καθένας μόνος του. Αλλά κάτι μου λέει ότι ενώ στο τέλος σηκώνεται σκόνη από την οποία ξεχωρίζουν μόνο γροθιές και κλωτσιές, ο πρώτος που θα καταφέρει να βγάλει κεφάλι είναι ο Σαμαράς...

Από την ώρα που ο Αλέξης Τσίπρας έλαβε τη διερευνητική εντολή, στο διάβα του κλείνουν παραθυρόφυλλα, μαζεύονται παιδιά από τους δρόμους και ευρώ από τις τράπεζες. Στην Κουμουνδούρου κάνουν πάρτι, αλλά στο ξημέρωμα θα τους μείνουν μόνο τα άδεια τενεκεδάκια. Μπορούσαν να έχουν πολλά περισσότερα.
Τη στιγμή, λοιπόν, που ο Αλέξης μιλούσε για κρατικοποιήσεις και καταγγελία των δανειακών συμβάσεων, ο Στρατούλης κάτι πήγαινε να πει για τις τράπεζες αλλά το κρατούσε σαν γέλιο που τελικά δεν υπακούει και το σκάει από τα σφιγμένα δόντια. Το μόνο που δεν ζήτησε χθες ο ΣΥΡΙΖΑ ήταν παγκόσμια ειρήνη, αφοπλισμός και πρόκριση της Ελλάδας στον ημιτελικό του Euro. Ζήτησε πράγματα που δεν γίνονται, προανήγγειλε χειρισμούς που τρομάζουν και δεν συνέδεσε καμία εξαγγελία με την πραγματικότητα. Διότι το να λες ότι θα ακυρώσεις τις δανειακές συμβάσεις και θα βρεις λεφτά μέσω των καταθέσεων, ισοδυναμεί με το να υπόσχεσαι πετρέλαιο από τον Τσάβες και στην περίπτωση που δεν επαρκεί θα το πάρεις από τις δεξαμενές των πολυκατοικιών.

Η Τρίτη έφυγε και άφησε πίσω της μία απορία. Τελικά τι στην ευχή θέλει ο Τσίπρας; Νομίζω ότι πρώτα έχει σφίξει δυνατά τη ρακέτα του και επιστρέφει στο άλλο γήπεδο το μπαλάκι της διακυβέρνησης. Για να μην κυβερνήσει τους λέει ότι, εντάξει, θα κυβερνήσει, αλλά στο πλαίσιο που αυτός ορίζει. Μόνο που δεν γυρίζει απλώς τη μπάλα, τη στέλνει και στην κερκίδα, χτυπάει κατακούτελα τον παλιό Πασόκο που επέλεξε ΣΥΡΙΖΑ για να διαμαρτυρηθεί, όχι για να ζευγαρώσει με τη συνιστώσα πάνω στην καλύτερη φαντασίωση της.

Όμως το πρόβλημα με τη συνιστώσα απασχολεί τον Αλέξη, δεν μπορεί να το αγνοήσει. Ο Τσίπρας είναι υποχρεωμένος να κρατήσει ικανοποιημένη τη συνιστώσα και προσηλωμένο το ευρύ ακροατήριο του. Δεν τα καταφέρνει. Μιλάει στη συνιστώσα, αλλά δεν κάνει ούτε ένα νεύμα προς το ακροατήριο. Βέβαια έτσι εξηγείται γιατί τόσα χρόνια αυτός ο χώρος ανακυκλώνει ένα εσωστρεφές 4%-5%, αλλά αυτό δεν μας απασχολεί τώρα. Τώρα μας απασχολεί η τακτική και ο λόγος του Τσίπρα. Νομίζω ότι έχει στρίψει το τιμόνι τόσο αριστερά, ώστε οι επιβάτες του αισθάνονται ναυτία. Λησμονεί ότι οι ψηφοφόροι του δεν έχουν αυθεντικές αριστερές καταβολές, προέρχονται κυρίως από τη μεγάλη «προοδευτική» μάζα των ψηφοφόρων που χρόνια τώρα αγόραζαν ΠΑΣΟΚ, μέχρι που κατάλαβαν ότι το προϊόν είναι επικίνδυνο για τους ίδιους και τα παιδιά. Άλλη μια φορά να μιλήσει ο Στρατούλης για τις τράπεζες και το ΠΑΣΟΚ θα αρχίσει να εγγράφει μέλη. Μη μου πείτε ότι ο κόσμος είναι απελπισμένος επειδή δεν έχει πλέον χρήματα. Τότε θα σας πω ότι ο κόσμος ακολουθεί όχι αυτόν που απαντά στην οργή της φτώχειας, αλλά εκείνον που ποτίζει την ελπίδα για ευμάρεια. Αν ο Τσίπρας έκανε ένα κλικ προς την Σοσιαλδημοκρατία, στο ΠΑΣΟΚ θα έψαχναν να νοικιάσουν το κτίριο της Ιπποκράτους, θα τους έπεφτε μεγάλο για ένα τόσο μικρό κόμμα.

Οι Έλληνες είναι κατά βάση συντηρητικοί, έτσι όπως αντιλαμβάνεται την έννοια ο ΣΥΡΙΖΑ. Θέλουν τη χώρα στην Ευρώπη, στο ευρώ, στη Δύση. Διατηρούν μνήμες ευημερίας και όχι προσδοκίες ανατροπών. Όταν ο Σαμαράς λέει ότι θα συγκροτήσει φιλοευρωπαϊκό πόλο απέναντι στον Τσίπρα, το κάνει για να συσπειρώσει κοντά του τον φοβισμένο «νοικοκύρη» που κατατάσσει τον λόγο του ΣΥΡΙΖΑ στις επικίνδυνες αερολογίες. Αντιθέτως ο Βενιζέλος, που δεν κλείνει με δύναμη την πόρτα στον Τσίπρα, κινδυνεύει να βρεθεί στη μέση δύο πόλων χωρίς ρόλο. Αμήχανος και με όλες τις ευθύνες να κόβουν ράμματα στην καμπούρα του ΠΑΣΟΚ.

Πηγή: protagon.gr

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Οι δεξιές «μονοκατοικίες» ενώνονται ξανά στην ίδια «πολυκατοικία»;

8 Μαΐου 2012 Blog
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Σε προχωρημένο επίπεδο βρίσκονται οι συνομιλίες για ενδεχόμενη συνένωση και συνεργασία της Δημοκρατικής Συμμαχίας της Ντόρας Μπακογιάννη με την Δράση του Στέφανου Μάνου, που όλα δείχνουν ότι θα επιτευχθεί, καθώς επίσης όλα δείχνουν ότι το πλέον πιθανόν είναι να οδηγηθούμε ξανά στις κάλπες σε έναν μήνα.
Την ίδια ώρα αναμένεται να υπάρξει προσπάθεια από πλευράς της ΝΔ όλα τα κεντροδεξιά σχήματα να ενωθούν στην ίδια «πολυκατοικία», περιλαμβανομένου και του ΛΑ.Ο.Σ., μη συμπεριλαμβανομένου όμως του κόμματος των Ανεξαρτήτων Ελλήνων, που ούτως ή άλλως έχουν ξεκαθαρίσει την θέση τους πολλές φορές επ’ αυτού.